Succomberez-vous, au Mystère?
Succomberez-vous, au Mystère?
Succomberez-vous, au Mystère?
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Portail*Portail*  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  Le Vampire d'Allana 2na173l  
♥️ Bienvenue Invité ♥️ Rafraichissement du forum!
a vos poste les enfants Very Happy
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Le Vampire d'Allana

Aller en bas 
4 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 9 Nov - 17:49

Voilà l'histoire que j'écris, j'en suis actuellement à mon 4eme Tome. J'ai déjà beaucoup de fans donc j'espère quelle vous plaira à vous aussi.

Prologue

Comment terminerai-je ma vie ? Je n'y ai jamais vraiment réfléchis. Pour moi la vie parfaite serait, une grande maison en banlieue avec mes enfants qui courent dans le jardin, mon marie fessant un barbecue. Mais je ne suis pas comme sa, et tout à changer, ma vie n'ai plus une vie normal et tranquille et elle ne le redeviendra jamais. Je suis face à lui, son regard me pénètre au plus profond de moi, la rage la envahie, je ferme les yeux et j'attends, ma vie se termine ici, c'est la fin.




Chapitre1 :
Retrouvailles et rencontre


Après un long voyage en Europe, je retournais dans ma ville natale, Genneville. C'est une ville agréable et tous mes amis s'y trouvent, mais l'inconvénient c'est qui l'y pleut très souvent et le soleil se fait rare. L'idée de tout retrouver me réjouissais, l'Europe est très belle mais je préfère rester en Amérique, dans ma petite ville éloignée du monde. Je commençais à reconnaître la forêt et toutes les maisons de la ville, j'ouvrais la fenêtre pour respirer un bon coup d'air, pour rentrer j'avais décidé d'être aussi jolie que possible, une chemise noire surplombait mon torse, un jean clair et délavé s'accordait parfaitement avec la chemise et des baskets noires terminaient le tout. Je détachais mes cheveux pour que le vent les ébouriffe.
- Ferme cette fenêtre ou on va tous tomber malade.
Mon père n'était pas si enthousiaste que moi de rentrer, j'obéissais en ronchonnant, il m'avait déjà énervé alors que nous n'étions pas encore dans la maison. Mon père tenait un petit bar, le Dean. Dean avait donné son nom pour son bar, pas très original.
- Papa, je veux faire pipi, gémit mon petit frère.
Dean poussa un soupire, je me tournais pour voir Tommy, ses cheveux bruns comme ceux de mon père faisaient ressortir ses yeux bleus, qui eux s'accordaient parfaitement avec son t-shirt bleu.
- Tu attendras que l'on arrive, répondit Dean. Tiens, regarde, je vois la maison d'ici.
Je suivais le regard de Dean et aperçus notre maison, située dans un quartier de banlieue elle était blanche avec un toit marron. Les fenêtres avaient besoin d'être nettoyés quand au gazon, lui avait visiblement besoin d'être tondu, et je voyais le courrier qui débordait de la boite aux lettres. Dean se gara dans l'allée du garage, je quittais immédiatement la voiture, j'ouvrais le coffre et en sortais mes sacs, puis je me dirigeais à grand pas vers la maison, une fois à l'intérieur l'odeur du renfermé me tira une grimace, j'entrepris une seconde d'ouvrir les fenêtres mais non je n'en avais pas envie. Je grimpais les marches de l'escalier qui se trouvait en face de la porte d'entrée. Je ne voulais qu'une chose : être tranquille. Une fois en haut j'atteignis la porte de ma chambre et la claquais derrière moi. Je m'étais rendue compte que mon père m'avais mise dans une rage folle, je lançais les sacs sur mon lit, puis je me jetais dessus. Je m'enroulais dans les draps noirs quand Dean entra dans la chambre en trompe.
- Ça te tuerais de nous aider ? grondai-t-il.
Je me relevais, puis sortais les affaires qui se trouvaient dans mes sacs pour les ranger dans l'armoire en bois de ma grand-mère. Ma chambre n'étais pas très grande, un bureau, une armoire, une commode et des tableaux. Une fois terminé, je sortais de ma chambre suivie de mon père.
- Allana ! M'interpela Dean.
Je me stoppais net, puis me tournais vers lui.
- Quoi ? Rétorquais-je.
Mon père ouvrit la bouche mais rien n'en sortie, il se tourna vers l'escalier qui se trouvait derrière nous, je suivais son regard et aperçus Tommy, les jouets dans ses mains il nous regardait les larmes aux yeux. Je me précipitais vers lui et le prenais dans mes bras.
- Viens mon chéri, on va ranger tes jouets, soufflais-je en lançant un regard noir à Dean.
Il me le retourna, les rides de son front se dessinèrent, puis il pinça les lèvres. J'avançais et déposais mon frère sur son lit en forme de voiture qui se trouvais dans sa chambre, sa chambre était bleu avec des voitures partout, je trouvais ça normal pour un petit garçon de 5 ans. Je l'aidais à ranger ses jouets, puis une fois terminé je repartais dans ma chambre et fermais la porte à clé. Je n'étais pas sortie de toute la soirée, mon père avait fait plusieurs tentatives, mais en vain. Je préparais mes affaires de cours pour le lendemain car c'était la rentrée, je n'éprouvais aucune envie d'y aller, mais pourtant j'avais une certaine joie à l'idée d'aller en cours, je m'étonnais moi-même. Une fois terminé je m'enfonçais dans mon lit et sortais mon livre favori, Roméo et Juliette.
Je me trouvais dans une forêt, la lune éclairait faiblement les arbres aux alentours et au loin je voyais un grand feu, j'étais comme attirée par lui. Une fois devant je découvris deux hommes, l'un d'eux était fin mais extrêmement beau avec une peau blanche et l'autre était grand, fait que de muscle. Un gémissement sorti de ma bouche quand je découvris ma mère au milieu d'eux. Ses yeux étaient nimbés de noir, sa peau était blanche comme le marbre, mais pourtant elle paraissait heureuse, soudain l'homme aux traits si beau la poussa dans le feu.
- Non ! m'écriai-je en tendant la main dans sa direction.
Des cries horribles ressortir du feu, puis les deux hommes se mirent à se battre, le plus fort des deux fut projeté dans la forêt, l'autre se dirigea vers moi à grand pas. Je ne pouvais plus bouger, ma respiration était coupé,e j'avais peur que mon cœur sorte de ma poitrine tellement il battait fort, puis soudain un loup d'une taille imposante ressortit des bois. Et d'un coup de mâchoire il égorgea l'homme à la peau pâle. Je le regardais faire, horrifiée, ma respiration reprit mais trop vite, je suffoquais. Le loup se dirigea vers moi, puis il se redressa, il prit une posture d'homme ses muscle se voyait à travers sa fourrure marron.
- Ah ! m'écriais-je.
Je me réveillais en sursaut.
Encore une journée moche, les nuages gris ne laissaient pas voir un seul rayon de soleil et de plus l'hiver commençait à se faire sentir. Pendant une fraction de seconde la France me manquait. Je grimpais dans ma Clio grise, je vérifiais ma tenue une dernière fois, un jean, un petit pull blanc, des baskets blanches, et mon manteau noir qui m'arrivait jusqu'aux cuisses, une fois tout vérifié je démarrais. Sur la route je réfléchissais à ce drôle de rêve, il m'avait semblé si réel, j'inhalais un bon coup quand je vis qu'après quelques minutes à réfléchir j'arrivais au lycée de Genneville. Je me garais sur le parking à ma place habituelle, je sortais de la voiture. Je regardais le lycée, aucun changement, la grande porte d'entrée qui se trouvait face au parking m'impressionnait toujours autant. Tout en bois elle devait mesurer je ne sais combien, le lycée était très vieux, je ne savais pas à quoi il servait avant.
« Peut être qu'un jour je m'y intéresserais. » Avais-je pensé.
Soudain je fus plaquée contre ma voiture, j'étais raide comme un bâton et essayai désespérément de retrouver mon souffle.
- Lily, soufflai-je.
Elle se retira et me fit face, la blondeur de ses cheveux était magnifique, ses reflets or m'éblouissaient, ses yeux vert avait une lueur d'excitation. Je la regardais de haut en bas et fus étonner par sa tenue, une veste rose et une jupe noir qui lui arrivait jusqu'aux genoux.
- Pourquoi es-tu habiller comme sa ? lui demandai-je en attrapant mon Eastpack rouge qui était toujours dans la voiture.
- Je veux faire bonne impression, s'expliquai-t-elle.
Je regardais autour de nous, les garçons ne la quittaient pas des yeux, ils sifflaient se qui ne semblait pas déranger Lily.
- Oui, tu fais bonne impression, rigolai-je.
Elle me tira la langue et me conduit vers sa voiture, une Twingo noir et à coté de découvrais Jenny. Elle était adossé à la voiture de Lily, les cheveux tiré en queue de cheval laissait voir ses yeux noisette, un jean et des talons noir habillait ses jambes et en haut un colle roulé blanc, tout sa surplomber pas une doudoune rouge.
- Allana ! s'exclama-t-elle en me voyant.
Elle me prit dans ses bras puis se retira, elle m'examina longuement.
- Tu es toujours aussi pale que le marbre, souffla-t-elle l'air déçut.
Je regardais mes mains, il est vrai que j'étais une personne assez blanche de peau, les cheveux châtain, je me trouvais banale, même si pas mal de garçon m'avait demandé de sortir avec eux, je ne les comprenais pas.
- Je ne me remettrais jamais, commença Lily en fixant mes yeux, à chaque fois que tu pars et qu'ensuite tu reviens tes yeux me semble encore plus beau.
Je lui sourie gêné, je trouvais mes yeux tout à fais normaux, mais c'est vrai qu'il est rare de voir des personnes avec des yeux violets.
Jenny lui tapa le bras, puis me fit signe d'avancer vers la porte d'entrer.
- Alors comment c'était l'Europe, m'interrogea Jenny.
- C'était..., commençai-je.
Lily nous passa devant toute excitée, elle fessait de grand geste et manquait à chaque reprise de taper quelqu'un.
- Il ya avait des beaux garçons, s'enquit Lily.
Je me mordais la lèvre inférieure en levant les yeux au ciel.
- Oh ! s'exclama Lily. A se point !
J'hochais la tête en guise de réponse, puis Lily se mit à sautiller sur place, Jenny et moi nous mîmes à rire. On se stoppa net quand on vie la diablesse se rapprocher de nous, une courte jupe marron, un haut noir et des bottes noir, il faut dire quelle ne m'avait pas manqué celle là.
- Bonjour les filles, d'y telle ironiquement.
- Bonjour Camille, rétorquai-je sèchement.
Camille me regarda de haut en bas, puis passa à mes amis.
- Tu t'es prise pour une femme d'affaire Lily, s'exclama-t-elle en riant.
Lily se regarda de haute en bas tout en repoussant ses cheveux blond, Jenny se plaça entre Camille et moi.
- Sa ne me déplairais pas de t'en collé une, Camille, commençai Jenny. Mais tu vois, c'est le premier jour et je ne voudrais pas me salir les mains, donc ou tu dégages ou je te la réserve pour la fin de journée.
Camille prit un air supérieur et se redressa.
- Essaye pour voir, répliquai-t-elle.
Le bras de Jenny frappa l'air, je me plaçais entre elle deux et rattrapa maladroitement le bras qui allait s'écraser sur le visage de Camille, qui elle avait l'air effrayer.
- Arrêter ! m'écriai-je alors que Jenny laissais tomber son bras lourdement.
Je fis signe à Lily d'emmener Jenny à l'intérieur du lycée, une fois quelle furent loin je me retournais vers Camille.
- Tu es fier de toi je suppose, mais la prochaine fois je laisserais Jenny t'en collé une, et je pense même y participer sa risque d'être amusant.
Ma voix c'était faite autoritaire et menaçante, je tournais les talons sans la laisser répondre. Je rejoignais les filles à grand pas, une fois devant elle je m'aperçus quelle ne me prêtais aucune attention, après quelque seconde l'équipe de rugby nous rejoignit et paraissait aussi hypnotisé que Lily et Jenny. Je suivais alors leurs regards, j'écarquillais les yeux en voyant une Porsche 997 grise aux vitre teinté se garé sur l'une des places du parking, elle était suivie d'une BMW x6 noire et elle aussi au vitre teinté. Je n'en revenais pas, je ne quittais les voitures des yeux, j'étais fortement étonner de voir de telle voiture ici, la ville n'était pas très riche.
- Vous avez vue la voiture ! s'écriai un garçon de l'équipe.
- Elle déchire ! s'exclama un autre.
Leur enthousiasme me fit soupirer, je commençais à avancer quand je fus retenue. Je me retournais et découvrais Jenny.
- On va attendre de voir à qui appartiens ces voitures, chuchotai-t-elle.
Je me retournais et de la seconde voiture je vis sortir une femme, ses cheveux blond foncée venait se déposer sur ses épaules, ses traits fin rendait son visage splendide, un manteau blanc soulignais sa silhouette fine, le col de celui-ci était remonté et ses boutons noire étaient tous attachés sauf un qui laissait apercevoir son cou. Il était blanc, je fus surprise sa peau était encore plus pale que la mienne, je ne pensais pas que sa pouvait exister. Elle portait un jean avec des bottes, elle se dirigea avec grâce vers coffre de sa voiture. Et je m'aperçus que quelqu'un d'autre sortais de la voiture, un homme, fin, son visage était attirant, ses cheveux était en hérisson. Ils étaient d'un marron profond mais on pouvait quand même apercevoir quelque reflet roux. Lui ne portais pas de manteau, mais un pull moulant d'un bleu foncé qui laissait voir sa musculature, un slim noir et des baskets blanches montrait qu'il suivait précisément la mode.
- Ouah ! s'écriai les garçons en voyant la femme sortir.
Lily nous rejoignit et me tapa l'épaule, je me demandais si son humeur si excité allait durée toute la journée.
- Il est trop mignon le mec qui l'accompagne, s'exclamai-t-elle en se mordant le bout de ses doigts.
Je me retournais vers elle et elle parut soudainement gêner.
- Oh je trouve celui la encore mieux, chuchotai Jenny à mon oreille.
Je tournais la tête vers la Porsche 997, et un homme en sortie, je restais sans voix. Mes jambes se mirent à trembler et ma tête à tourner, mais je ne pouvais détacher mes yeux de lui. Des traits si magnifiquement dessiné, une mâchoire carrée mais des lèvres qui me semblaient douce. Une mèche de ses cheveux châtain cachait ses yeux, je remarquai alors que sa coupe était assez ébouriffée. Il était fin mais musclé, il semblait grand par rapport à ma taille, (il faut dire que je ne suis pas très grande) une veste noire cachait une chemise bleu. Un pantalon noir surplombait ses jambes qui était grande mais pas trop. Et une paire de chaussure Italienne noire mettait la touche finale à sa tenue. Je ne pouvais détacher mes yeux de lui, il était si beau, si élégant et remplie de charme. Brusquement il se tourna vers moi, mon cœur accéléra, je me retournais et sans m'en rendre compte je fonçais dans l'un des joueurs. Je me sentie partir en arrière mais je fus rattraper.
- Allana ravie de te voir, s'exclama la personne qui m'avait retenue.
Je me relevais avec difficulté, et je vis Michael qui me souriait, apparemment ravie de me tenir dans ses bras.
- Merci, dis-je en me retirant de son étreinte.
Lily se rapprocha de nous, ne prêtant aucune attention à moi elle attrapa Michael par le bras.
- Tu sais qui son ses gens, lui demandait-elle.
Je me retournais vers les voitures et je ne vis plus personne, ils avaient du prendre la porte qui se trouve de l'autre coté du lycée, l'image du garçon de cessait de tourner dans ma tête, mais ma curiosité était plus puissante donc je décidais de suivre la conversation de Lily et Michael.
- Oui, répondit-il fièrement. C'est la famille Clayne, ils se sont installé pendant les vacances, leurs père Benjamin Clayne est un chirurgien très connue dans le reste de l'Amérique, il a eu un poste à l'hôpital de la ville je crois, donc ils sont venue s'installer ici.
« Un père médecin, impressionnant. » m'étais-je pensé.
Soudain je vis la main de Lily volé et s'écrasé sur l'arrière du crane de Michael.
- Aie ! s'écria t-il.
Lily soupira puis posa ses mains sur ses hanches.
- Ce n'est pas l'histoire du père que je te demande, commençai-t-elle. Je veux savoir qui sont ses personnes ?
Michael se frotta l'arrière du crâne se qui me fit sourire, ses cheveux blond fessait ressortir ses yeux bleu, et la veste officiel des rugbymans devait lui donner une certaine classe, mais je n'étais pas de cette avis.
- C'est les enfants de Monsieur Clayne, répondit-t-il. La fille s'appelle Elisabeth, et les autres garçons je ne sais pas les identifier, mais je sais qu'il s'appelle Joshua et Nicolas.
- Ouah les noms ! s'exclama Lily, elle était apparemment surprise.
Jenny se rapprocha de Michael avec un regard soupçonneux, il recula d'un pas.
- Tu m'explique comment tu sais tout sa toi, dit-elle sèchement.
Michael se redressa et le regarda droit dans les yeux, puis passa à moi avec un sourire frimeur.
- C'est top secret, chuchotai-t-il.
- Abruti ! lança Jenny.
Lily se mit face à moi, son regard était joueur, je ne comprenais pas se quelle voulait, je n'avais quand tête l'image de se garçon, je voulais vraiment le revoir.
- En tout cas, notre Allana à flashé sur le mec avec un coupe de cheveux en bataille.
Je pris un air surprise, le visage de Michael c'était fermé alors que Jenny retenait un rire.
« Sa se voie tant que sa »
- Ne dit pas de bêtise Lily, soupirai-je. Bon on va en cour sinon on va rater notre premier jour de cour.
La journée c'était très bien passer, mais malheureusement je n'avais pas croisé les Clayne, ils devaient être externes car je ne les avais pas vus au self. J'allais maintenant à mon dernier cour, histoire de 16h a 17h, je ne me sentais pas du tout de cœur d'y aller. Heureusement Lily était au même cour que moi.
Nous entrions dans la salle, Lily est moi nous nous installâmes au deuxième rend de droite. Elle n'avait pas cessé de la journée de m'arranger un rendez-vous avec Michael, mais malheureusement pour elle se n'étais pas du tout lui qui m'attirais. Une fois assise je retirai mon manteau et le plaçais au dos de ma chaise.
- Ah ! Bonjour jeune homme. Tu es Nicolas Clayne je suppose, lança Monsieur Pinot notre professeur.
Je me retournais brusquement, c'étais lui, il était toujours aussi beau. Il avait retiré son manteau, je pouvais entrevoir la pâleur de sa peau, j'eux une envie irrésistible de la toucher.
- Oui, monsieur, répondit Nicolas.
Sa voix était douce mais avec une certaine raideur, je gardais se son dans ma tête.
- Bien tu as cas te placer la bas au troisième rend la ranger de gauche.
Monsieur Pinot lui tendit un livre, que Nicolas accepta d'un hochement de tête, et il partie s'asseoir. Je me tournais vers Lily qui ne m'avait pas quitté des yeux.
- Quoi ? m'exclamai-je.
- Tu baves, me répondit-elle en jetant un regard à Nicolas.
Je n'osais me retourner, je fessais en sorte que mes cheveux me cachent le plus possible.
- N'importe quoi, rétorquai-je.
Elle prit ma main et la serra dans la sienne, je la fixais sans savoir se quelle cherchais.
- Je suis ta meilleure amie ? me demanda-t-elle avec un regard insistant.
Je fus troubler par cette question, je me pinçais les lèvres pour m'empêcher de rire.
- Hum... oui bien sur, fini-je pas dire.
- Alors pourquoi tu ne me dis pas que tu as flashé sur Nicolas.
A son nom mon cœur battait la chamade, je respirais un bon coup.
- Peut être oui, chuchotai-je en retirant ma main.
Elle se pencha sur la table pour mieux me voir, mais moi je voulais absolument échapper à ses questions et ses réflexions.
- Tu ne veux pas du tout de Michael ? me demandai-t-elle d'une petite voix.
Je la fixais agacée, je ne comprenais pas pourquoi elle voulait absolument que je sorte avec cette ahurie.
- Non, non et non, rétorquai-je. Et puis pourquoi tu veux absolument que je sorte avec lui.
Pour mon dernier mot j'avais designer de la tête Michael qui se trouvait juste devant nous, comme par hasard.
- Mademoiselle Parker, me lança Monsieur Pinot. Puis-je commencer mon cour sans vos bavardages.
Je me pinçais les lèvres, je n'étais pas soucieuse de se que m'avait dit le professeur, mais plutôt de l'avis qu'allait se faire de moi Nicolas après avoir entendue sa.
Le coure se passa bien, bien qu'il fut d'un grand ennuie. Je levais les yeux vers l'horloge, il ne restait plus qu'un quart d'heure.
« Tu peux y arriver ! »
Je ne mettais pas tourner une seule fois pour regarder Nicolas, mais bizarrement je sentais son regard sur moi, j'en avais eu des frissons durant tout le coure. Je ne savais pas vraiment de quoi parlait le professeur, mais j'avais compris une histoire de légende et autre.
- Hey, m'interpella Lily en chuchotant. Nicolas ne te quitte pas des yeux.
Je tressaillis, mon cœur et ma respiration s'accélérèrent. Je tournais la tête doucement vers lui, elle disait vrai. Son regard était fixé sur moi, je découvrais alors des yeux topaze, je m'y plongeais au plus profond, je ne pouvais me retourner. Soudain il tressaillit et tourna la tête vers son livre. Je reprenais mes esprits, me tournant vers le professeur qui s'adressait visiblement à Michael.
- Alors Monsieur Kendy, vous ne croyez pas aux légendes.
Michael leva le bras gauche et le laissa retomber lourdement sur la table.
- Bien sur que non, le montre du Loch Ness, les vampires, les loups-garous sa na jamais exister.
Je me pris ma tête entre mes mains, je ne comprenais pas se qui m'arrivais, j'avais l'impression que d'être une intruse partout ou je me trouvais. Nicolas ne cessait de quitter mon esprit, son visage sa voix tout était là et ne voulais pas partir.
« Ce voyage en Europe ne ma pas aider »
- Mademoiselle Parker, pourriez-vous vous intéresser à mon cour, les vacances sont terminer.
Je relevais la tête, Monsieur Pinot allait me surveiller de près, il fallait que je réponde bon à toutes ses questions sinon s'en était fini pour moi.
- Bien, Mademoiselle croyez vous au légende ?
- Oui, mais sa dépend lesquelles, rétorquai-je.
Soudain Michael se leva et se dirigea vers moi, le professeur le regardait les yeux écarquiller.
- Mais tu pourrais commencer à me faire croire au vampire, commençai-t-il. Tu es pale, et très jolie- il tendait la main vers mon visage je me retournais vers le professeur-, tout est la et j'en suis sur tes dents sont tranchante et...
- Jeune homme ! Retourner vous asseoir !
Michael exécuta l'ordre de Monsieur Pinot, je me tournais vers Lily qui sur ses lèvres je pouvais lire :
« Désolé. »
Je pincer les lèvres, moi vampire. J'attrapais mes affaires et quitter le coure en trompe, puis la sonnerie retentit, je ne sais pourquoi mais j'avais envie de pleurer, l'idée que Nicolas est vue sa me répugnais. Je fonçais à ma voiture, poussant sans le vouloir les personne qui se trouvait sur mon chemin, tête baisser j'atteignis le parking quand soudain je percutais quelque chose de dure. Je m'écroulais par terre, renversant mes affaires et mon manteau.
- Tout va bien ? dit une voix douce mais avec un rire.
- Oui je crois, répondis-je en me frottant le dos.
Je me relevais et m'aperçus qui j'avais percuté, Joshua Clayne. Il me tendit les affaires que j'avais fais tomber, je les acceptais d'un hochement de tête, puis une douleur me parcourue le torse se qui me fit grimacer, j'avais vraiment du frapper fort.
- Maladroite, hein, dit-il en regardant.
- Hum... Oui un peu.
Joshua sourit, et j'étais émerveiller pas la blancheur de ses dents.
« Faudra qu'il me donne le nom de son dentiste » m'étai-je pensé en riant.
- Bon je te laisse, fais attention la prochaine fois, fini-t-il par dire.
- Hum... oui...m...merci, balbutiai-je.
Je fonçais vers la Clio, je ne voulais pas voir les filles, elles me questionneraient et c'étais la dernière chose que je souhaitais. Le visage de Joshua me revint à l'esprit, tout les enfants de la famille Clayne était très beau, je me demandais à quoi ressemblait les parents. Sur la route je réfléchissais à cette première journée, de nouvelle rencontre, et une en particulier m'avait totalement chamboulé. Je retirais l'image de Nicolas de mon esprit, apparemment il n'avait pas l'air de m'apprécier et il devait surement me prendre pour un débile profonde. Je soupirai à cette idée, et de plus Joshua allait surement lui raconter notre première rencontre, et bien quelle journée.
Je m'arrêtais devant le cimetière, je pris une profonde respiration et sortais de la voiture. Après une petite marche j'arrivais à l'endroit ou je me réfugiais quand j'allais mal, je me mettais à genoux pour pouvoir lire encore une fois l'écriture qui se trouvait sur la tombe.

Eline Parker
Née le 18 février 1967 - Décès le 18 février 2004
A une mère et une épouse formidable


Puis les larmes coulèrent sur mes joues.
Je restais la un moment à contempler la tombe de ma mère, elle m'avait quitté, j'allais avoir 12 ans et mon petit frère venais de naitre. Elle était partie dans un feu, sa voiture s'est enflammer alors quelle conduisait, depuis son décès moi et mon père ne nous entendions plus. Et à chaque fois je venais ici pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me relevais et reprenais mes esprits, je remarquais que le soleil était en train de se coucher, malgré les nuages je pouvais le voir. Il fallait que je rentre ou alors Dean me ferait une crise, et je n'avais pas besoin de sa aujourd'hui, je me dirigeais vers la voiture quand un bruit retentie derrière moi. Je me retournais et regardas les alentours, évidemment je ne vis rien, juste les buissons. Je continuais à avancer regardant les tombes qui était parfaitement aligné, puis le bruit repris, une sorte de craquement. Je me retournais plus violemment cette fois, l'idée que quelqu'un me suivait dans un cimetière me donnait des frissons. Je plissais les yeux et j'aperçus une silhouette, elle était vêtue de noir et avait une capuche sur la tête.
- Bonsoir ! m'écriais-je.
Aucune réponse, puis la silhouette avança vers moi, je reculais d'un pas, et elle se mit à courir en ma direction. Mes jambes l'imitèrent, je fonçais vers ma voiture, évitant les tombes et les morceaux de bois qui avaient put tomber sur le sol, mon cœur ne cessait de raisonner dans ma tête. Une fois devant la voiture je sortais les clés de ma poche le plus vite possible, mais mes mains tremblaient, j'enfonçais la clé dans le troue de la serrure et me jetais à l'intérieur. Je claquais la porte et démarrais au quart de tour, je regardais dans le rétroviseur pour voir si la silhouette m'avait suivie, mais rien. Je poussais un long soupire. Qui était cette personne, je ne voulais pas le savoir, je fonçais au bar de mon père.
Une fois devant je me garais et entrais dans le bar, mon père m'aperçus et parut effrayé, il quitta ses clients pour me rejoindre.
- Tout va bien ? Que t'es t-il arriver ?
Je me demandais comment il avait put deviner, mais sans doute l'expression de mon visage m'avait trahie.
- Je vais bien ne t'inquiète pas, répondis-je.
Il n'insista pas, il m'offrit un verre d'eau que je bue en une seule gorgée. Mon frère ayant vue que j'étais arrivée, il ne quitta pas mes genoux. Je le serrais contre moi, l'image de cette homme me poursuivant, ne cessait de me hanter.
Une fois rentrée et Tommy couché, je fonçais dans ma chambre, je pris soin de m'enfermer à double tour, porte comme fenêtres et volets compris. Je respirais longuement, ma première journée avait été pleine en émotion. Je voulais appeler les filles, mais elles se seraient angoissées et elles devaient déjà l'être. Je m'allongeais dans mon lit, puis éteignais la lumière, je me permis une dernière pensée avant de m'endormir. Le visage de Nicolas Clayne.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 9 Nov - 17:52

Chapitre 2:
Question sans réponse


Je me dirigeais vers la cafétéria accompagné par Lily qui s'était habillée comme à son habitude, un jean avec un petit haut rose, les cheveux lâchés, et Jenny un jean noir avec un haut rouge. Moi j'avais choisis simple, une chemise blanche retroussée au niveau des manches et un jean bleu délavé (j'allais peut être croisé Nicolas, donc j'avais lâché mes cheveux) Je croyais qu'après avoir quitté le lycée de cette manière, (sans leur dire au revoir) elles se seraient énervés, et bien non. Elles ne cessaient de me questionner sur Nicolas, et Lily sur Michael.
- Je te jure, je te comprends pas, lança Lily en entrant dans la cafétéria. Michael est un mec bien, et sans te vexer j'ai l'impression que Nicolas ne t'apprécie pas.
Attrapant un plateau, je levais les yeux au ciel, puis me plongeais dans ceux de mon ami.
- Merci de me le rappeler, soufflais-je en montrant les dents.
Lily haussa les épaules puis fila vers le coté charcuterie. Jenny se rapprocha de moi, je me sentais soudain mal à l'aise. Elle me connaissait bien et le problème c'est qu'elle était beaucoup plus curieuse que ma Lily. J'attrapais un cornichon l'air de rien, il fallait que j'échappe à son regard.
- Tu es amoureuse ? chuchota-t-elle.
Le cornichon resta dans ma gorge manquant de m'étrangler, je tournais mon regard vers elle. Elle me fixait sans cligner des yeux, sa me donnait des frissons.
- Non, bien sur que non, rétorquais-je en sentant le sang monter dans mes joues.
Tout en continuant de choisir ma nourriture, elle me suivait. Je réfléchissais un moment, comment pouvais-je tomber amoureuse, le troisième jour de cours. Je me mordais la lèvre inférieure à cette idée, c'était impossible.
- Tu sais que tu mens très mal, argumenta Jenny.
Nous arrivions à la caisse, tout en sortant mon argent je la fixais droit dans les yeux.
- En vérité, je n'en sais rien. Mais ne dit rien à Lily, continuais-je, ou alors j'aurai le droit à une crise.
Jenny étouffa un rire, je lui fis signe de la tête de rejoindre Lily, qui s'était assise à une table. Je payais pour Jenny et moi, la femme de cantine prit mon argent et me souhaita bon appétit.
Je baissais les yeux vers la nourriture qui se trouvait dans mon plateau, une grimace se dessina sur mon visage.
« Elle me souhaite un bonne appétit avec sa ! Beurk ! »
Je me retournais pour rejoindre les filles, mon plateau heurta quelque chose, ce qui m'obligea à relever les yeux.
« Au mon dieu ! » m'étais-je pensé.
Nicolas Clayne se tenait face à moi, une main posé sur son ventre. Je remarquais alors que mes yeux étaient à la hauteur de sa bouche, mon cœur accéléra. Il était habillé d'un t-shirt noir qui épousait parfaitement ses muscles, et un jean noir. Je voulais passer mes doigts dans ses cheveux, ils étaient toujours ébouriffés.
- Bonjour, dit-il d'une voix douce.
- Hum... Bonjour.
« Mais arrête de paraître ahurie ! »
- Je m'appelle Nicolas Clayne, tu dois être Allana Parker.
Entendre mon nom dans sa bouche me donna un frisson, sans m'en rendre compte je me plongeais dans ses yeux topazes.
- Hum... oui, finis-je par dire.
Derrière lui je vis la silhouette de Joshua se dessiner, il était hors de question que je reste avec les deux. Je me forçais à quitter les yeux de Nicolas.
- Je suis désolé pour le coup de plateau, dis-je d'une petite voix.
- Ce n'est pas grave, répondit-il.
Hors de question que je reste plus longtemps, au risque de me jeter à son cou. Je lui fis un petit sourire, puis je rejoignais les filles, elle me regardait ahurie.
- Quoi ? m'exclamais-je en mordant dans ma pomme.
Jenny explosa de rire, alors que Lily me regardait sans rien dire. J'haussais les épaules faisant mine de ne rien comprendre, mais je n'étais pas si bête. Elles se foutaient de moi, je tournais la tête et derrière moi je vis les Clayne. Isolés à une table ils discutaient, je me retournais vers les filles, puis j'eue une impression bizarre, comme si je me sentais oppressée.
- Ça ne va pas, s'inquiéta Jenny.
- Hum... si, mentis-je.
Je me souvenais alors de mon passage au cimetière, j'avais eu la même sensation. Je ne leur avais rien dis de peur qu'elles ne s'inquiète, mais ce secret était lourd.
- Les filles, commençais-je, elles se tournèrent vers moi. Voilà, le jour de la rentrée je suis allée au cimetière voir ma mère, et puis quand j'avais prévue de partir, on ma suivie.
Leurs grands yeux ronds me mettaient mal à l'aise, je regrettais de leur avoir dit pendant une seconde.
- Pourquoi tu nous as rien dit ? me demanda Jenny.
J'entrepris de répondre, mais Lily me coupa dans mon élan. Elle se leva, plaquant ses deux mains sur la table, tous les yeux se tournèrent vers elle, y comprit les miens.
- Comment as-tu pus rien me dire ! s'exclama-t-elle.
- Lily..., commençais-je.
Elle mit son doigt devant moi me faisant signe de me taire.
- Tu imagines s'il te serais arrivé quelque chose ! Dans quel état j'aurais été !
Jenny lui attrapa le bras, Lily ne cessa de me fixer.
- Lily calme-toi, commençait Jenny en chuchotant. Elle va bien d'accord, regarde tout le monde nous regarde, donc assieds-toi.
Lily se renfrogna et exécuta l'ordre de Jenny. Je jetais un œil autour de nous et m'aperçus que personne n'en avait raté une miette, même Camille avait assisté à la scène.
- Bon, Jenny rompit le silence. Tu sais qui c'était ?
- Non, rétorquais-je en fixant mon plateau.
Jenny soupira, je ne relevais pas. Je tournais la tête pour pouvoir apercevoir Nicolas, je tressaillis quand je vis qu'il ne me quittait pas des yeux. Je soutenais son regard, puis il parut déstabilisé, nos regard ne se quittèrent pas jusqu'à la sonnerie, quand celle-ci retentit Nicolas quitta le self, il paraissait énervé. Je ne savais plus quoi penser avec lui, me détestait-il ?
J'arrivais au cours d'histoire, je jetais un coup d'œil dans la pièce espérant le voir mais d'un autre coté j'espérais qu'il ne serait pas là. Il était là, me fixant comme si il ne pouvait m'atteindre, je tressaillis, je fonçais m'installer au coté de Lily. Je ne me retournais pas, je sentais son regard caresser mon corps, le professeur commença son cour, quand Lily me passa un bout de papier je le dépliais discrètement pour en lire le contenue.

Pourquoi tu ne veux pas sortir avec Michael ?


Quand je vis qu'elle avait appuyé sur son stylo pendant qu'elle écrivait, j'eus deviné qu'elle était en colère, habituellement sa aurait pus me donner envie de rire, mais là se n'était pas le cas. Je respirais un bon coup et entrepris de lui répondre.

Ce n'est pas du tout mon genre, et puis pourquoi tu veux absolument que je sorte avec ?


Je lui lançais le morceau de papier sur son livre, elle ne me regarda pas et je fis de même. Elle déroula le papier et le lut attentivement, je vis qu'elle se pinçait les lèvres en attrapant son stylo. Une fois terminé, elle me tendait le morceau de papier, je le pris toujours sans la regarder, mon regards ne quittait pas le professeur, je le regardais sans vraiment le voir. Je déroulais le papier et le lus attentivement.

Si je te le dis tu dois le dire à personne. Bon bah un soir où j'avais trop bue je l'ai embrassé. Sa a été la pire erreur de ma vie ! Donc maintenant il me fait du chantage, tu vois ma réputation est en jeu et donc il ma dit que si il avait un rencart avec toi il ne le dira à personne, mais si il n'en a pas il le dira devant tout le lycée.
Imagine la honte ! Donc stp accepte de sortir avec.



J'étouffais un rire en lisant le papier, elle me demandait de lui sauver la mise. Mais je n'étais pas assez méchante pour la laisser se faire ridiculiser devant tout le monde, j'attrapais mon stylo.

Bon, ok. Une seule sortie pas plus, mais pas de restaurent, je veux qu'il y est du monde. Et ton secret sera bien garder ne t'inquiète pas.
Ps : Mais comment t'as fais !


Elle attrapa le papier avant même que je le lui tende, le suspense devait être trop fort pour elle. A cette pensée, je me permis de sourire. Elle me tendit le papier, je le regardais il était pleins.
« Notre petite discutions devra continuer plus tard. »
Je commençais la lecture :

Merci ! Tu me sauve, et puis tu pourrais être sa cavalière à la fête d'halloween, il y aura pleins de gens, et Jenny et moi, nous seront là. Et puis je te signale que c'était une bêtise, j'étais bourrée !
Il va se faire pipi dessus quand je vais lui dire que tu vas à la soirée avec lui. Merci encore tu es génial !


Je mettais le morceau de papier dans ma poche arrière. Le cours terminé je rangeais mes affaires dans mon sac. Pendant un court instant je sentie l'odeur de Nicolas derrière moi, je n'eue pas le temps de l'apercevoir, il était déjà partit.
Jenny et moi attendions Lily pour lui dire au revoir, nous étions adossées contre ma voiture.
- Alors comment sa se passe avec le beau Nicolas mystérieux, lança Jenny.
Je soupirais et elle comprit qu'il ne fallait pas insister sur le sujet. Il faut dire que moi-même je ne savais pas ce qui se passait, ses sautes d'humeurs me donnaient mal au crâne, il avait était sympathique avec moi qu'une seule fois, le reste du temps il m'évitait. Peut être qu'il fallait que je lui fonce encore dedans pour qu'il me parle.
- Oh non, grogna Jenny.
Je sortais de ma rêverie et suivais le regard de Jenny, je tombais sur Lily qui approchait accompagnée de Michael.
- Je vais la tuer, grognais-je à mon tour.
Une fois à coté de nous, Michael passa son bras sur mes épaules, je me raidie comme un bâton.
- Salut les filles ! s'exclama-t-il.
Je lançais mon regard le plus noir à Lily. Elle se réfugia près de Jenny qui elle aussi n'avait l'air d'apprécier qu'elle est ramené Michael.
- Vous êtes pressés d'aller à la fête de Jason, ça va être trop bien, hein Allana ?
La réflexion de Michael me fit pousser un soupire, mais je me répétais dans ma tête.
« Pour Lily. Pour Lily. »
- Génial, dis-je ironiquement.
Soudain, à quelque voiture de nous je vis Nicolas, son frère et sa sœur atteindre leur voiture. Il ne m'adressa aucun regard, une colère m'envahit brusquement, je retirais le bras de Michael de mes épaules et entrais dans la voiture.
- Tu pars déjà, lança Lily.
- Oui, rétorquais-je. J'ai pleins de truc à faire.
Je claquais la portière, démarrais et entrepris la marche arrière. Je roulais vers la sortie, quand devant moi passa la BMW des Clayne. Mon cœur se serra, ma Clio faisait ridicule à coté de ce monstre. Je regardais dans mon rétroviseur, la Porsche de Nicolas était juste derrière moi, je respirais longuement pour me calmer. Une idée me traversa l'esprit :
« Si je faisais une petit marche arrière accidentel. »
Je secouais la tête pour enlever cette image, je n'allais pas emboutir sa voiture sous prétexte que j'avais l'impression qu'il me détestait. La BMW avança, je ne regardais pas derrière moi, de risque de croiser son regard, je fonçais en direction de la maison.
Une fois arrivé je retrouvais Tommy devant la télé et Dean dans la cuisine.
- C'est moi !
Je me dirigeais dans le salon pour embrasser mon frère, puis je passais à la cuisine.
- Comment s'est passé ta journée ? me lança mon père.
Je regardais la cuisine elle était dans un état pitoyable, je soupirais et déposais mon sac et mon manteau sur une chaise.
- Hum... elle a été bien, j'analysais encore une fois la pièce. A quoi tu joues papa ?
Quittant ses fourneaux il se tourna vers moi, le front plissé, je découvris de la farine sur son visage, je retins un rire.
- J'ai le droit de cuisiner dans ma maison, s'exclama-t-il.
J'enfilais un tablier, et entrepris de nettoyer.
- Je n'ai pas dis le contraire, rétorquais-je.
Il acquiesça d'un signe de tête, puis repartit sur ses fourneaux. Je m'apprêtais à ranger la farine quand mon petit frère arriva en sautillant dans la cuisine.
- Allana ! On fait un gâteau ?
Je poussais un long soupire, puis je me résignais. Je ressortais le paquet de farine et le plaçais sur la table.
- Ouais ! s'écria Tommy.
Nous commencions la préparation d'un gâteau au chocolat, et je fus surprise en voyant mon père se joindre à nous. J'avais tant rêvé de ce moment, mon père et moi oubliant nos soucis et autre. Et sans que je m'en rende compte je me prenais une giclé de farine sur le torse, voyant mon père rire au éclat, j'attrapais une poignée de farine et la lui lançais en pleine figure.
Il mit un certain temps à réagir, puis attrapa une autre poignée et me la lança, Tommy se joignit à nous en nous lançant de la nourriture. C'est comme ça qu'une grosse bataille de farine et autre se déclencha. Après un petit moment d'amusement j'aidais mon frère à mettre le gâteau dans le four, je regardais l'état de la cuisine, je poussais un long soupire alors que mon père continuait de rire. J'attrapais un sac poubelle et jetais tout ce qui était inutilisable, Dean commençait à ranger le plan de travail pendant que Tommy passait un cou de balai.
J'attrapais mes deux sacs poubelles et me dirigeais vers la porte d'entrée, la nuit était presque tombée, en déposant les sacs dans la poubelle je remarquais que ma tenue était couverte de farine. Je me retournais pour entrer quand devant moi je vis Joshua Clayne, je sursautais, je ne l'avais pas entendue venir, mais qu'est ce qui pouvait bien faire ici ?
- Désolé de t'avoir fait peur, s'excusa-t-il en levant les mains devant lui.
Je plaçais une main sur mon cœur, un acte typiquement humain mais tout à fait stupide et inutile. Je le regardais de haut en bas, un col roulé noir accentuait encore plus le blanc de sa peau, je remarquais que ses yeux étaient d'un vert éclatant.
- Ce n'est pas grave, soufflais-je.
Il me regarda de haut en bas et retint un rire, je l'imitais et me trouvais lamentable. J'ébouriffais mes cheveux retirant la farine qui y était encore collé, il me regarda faire avec un grand sourire. Je me décidais de lui parler, je ne vois pourquoi j'avais tant peur de lui parler, ce n'était qu'un être humain après tout (mais malgré sa je ne cessais d'entendre mon cœur battre à toute vitesse).
- Excuse moi, mais hum... qu'est ce qui t'amène par ici ?
Il tressaillit, il se pinça les lèvres puis prit un air plus assuré.
- Je me baladais pour découvrir la ville, et puis je t'ai reconnue alors je suis venus à ta rencontre.
- Ah je vois.
Il passa sa main derrière sa tête, Joshua était un homme avec beaucoup de charme, d'ailleurs Lily y avait succombé.
- Bon et bien je te..., commençai-t-il.
- Allana qui est avec toi ? criai Dean par une fenêtre.
Je me tournais vers la fenêtre, j'ouvrais la bouche mais Joshua fut plus rapide que moi.
- Un ami, monsieur, s'écria-t-il à son tour.
- Eh bien entrez ne rester pas dehors.
« Un ami ! Entrez ! »
Joshua me regarda puis me fit signe de passer devant lui. Je m'exécutais, un Clayne chez moi je n'y croyais pas. Une fois à l'intérieur je retirais le tablier et le lançais sur la tête de Tommy. Mon père arriva de la cuisine un torchon à la main, je me recoiffais comme je pouvais.
- Bonsoir, tu es... ? demandait mon père à Joshua.
- Joshua Clayne, monsieur.
Mon père prit un air surpris, il posa le torchon sur la petite commode qui se trouvait près de la porte de la cuisine puis s'approcha de Joshua.
- Clayne ! J'ai entendu parler de votre père, il fait un travail incroyable.
- Je lui passerais le message, vous avez une très jolie maison, répondit Joshua.
- Je t'en remercie, je t'en pris assis toi.
Joshua s'exécuta, je sentais que mon père mijotait quelque chose, mais quoi ? J'avais l'impression que la situation m'échappait complètement.
- Veux-tu quelque chose Joshua ? demanda mon père.
- Non merci, monsieur, rétorquait Joshua.
Je commençais à m'installer près du fauteuil de mon père, quand celui-ci me fit signe de m'asseoir près de Joshua. Je m'exécutais, Joshua ne me quittait pas des yeux.
« Ils sont une maladie ou quoi dans leur famille ? »
- Alors Joshua, vous avez une petite copine ? commençait mon père.
Je le regardais les yeux ronds, Joshua parut soudainement gêné.
- Non, monsieur, répondit il.
- Allana et toi ne formez pas un couple ? s'étonna mon père.
- Papa ! m'écriais-je.
Dean se tourna vers moi l'air étonné mais sévère, je comprenais bien qu'il n'avait pas compris.
- Joshua et..., commençais-je.
- Josh, m'interrompit Josh avec un clin d'œil.
Je lui répondis d'un sourire timide, puis mon regard se posa sur mon père.
- Josh et moi nous connaissons à peine et de toute manière je ne vois pas en quoi ça te concerne.
Mon père se leva brusquement et son visage devint froid.
- Je suis ton père et j'ai le droit de savoir, s'écria-t-il.
La colère montait en moi comme un verre d'eau que l'on remplie petit à petit.
- Ne fais pas le père qui s'intéresse à sa fille.
Je quittais la pièce en trompe, une fois dans ma chambre je claquais la porte et la fermais à double tour. Je ne savais pas comment j'avais fais pour me comporter ainsi alors que Josh se trouvait dans la pièce. Il fallait que je m'excuse envers lui, mais je redoutais de descendre et de croiser mon père, les larmes coulèrent sur mes joues. Je m'allongeais sur mon lit, fermant les yeux, je me remémorais la voix et les yeux de Nicolas, je voulais tellement qu'il soit au près de moi à ce moment précis.
Je fermais les yeux pendant quelques secondes, quand je les rouvris je découvrais des yeux noir face à moi, je poussais un gémissement en me levant. Mais plus rien, je plaçais ma tête entre mes mains.
« Qu'est ce qui m'arrive ? » pensais-je.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 9 Nov - 17:54

Chapitre 3 :
Halloween



Un mois était passé depuis cette nuit. Les feuilles étaient tombées laissant place à un grand ciel gris, la fête d'halloween approchait, ce qui voulait dire que je devais sortir avec Michael. Lui, il s'en faisait une joie contrairement à moi, j'aurai préféré me cacher dans un trou de souris. Dans tout les cas Lily était tranquille, c'était le principal, elle sera accompagnée par l'organisateur de la soirée, Jason. Quand à Jenny il me semble que s'était un joueur de l'équipe de rugby. Je ne savais pas si Nicolas s'y rendait, à cette soirée, il faut dire que nous ne nous étions pas parlé, nous continuions à nous regarder mais à chaque fois il paraissait déstabilisé et une sorte de colère se dessinait sur son visage. Je continuais à voir Joshua, de temps en temps, j'avais la vague impression qu'Élisabeth ne voulait pas qu'il s'approche de moi. Dans tout les cas j'étais parvenue à m'excuser pour la dispute avec mon père, il m'avait dit :
- Aucun problème, sa arrive tu sais, sauf que moi c'est ma mère.
J'avais rigolé à ses paroles, je m'étais rapproché de lui plus que les autres, j'avais appris qu'il avait été adopté par les Clayne, mais avec Élisabeth dans les parages je ne pouvais pas en savoir plus, il me souriait quand il me voyait contrairement à son frère qui lui faisait plutôt la tête.
Ce jour là nous étions le jeudi 30 octobre, la fête avait lieu le lendemain soir.
« Super... ! »
J'avançais en direction de la porte d'entrée du lycée quand Joshua sauta juste devant moi, je sursautais.
- Salut ! Tu as le cœur fragile, me lança-t-il avec un grand sourire.
- A chaque fois que tu viens me voir je ne t'entends jamais, répondis-je.
Pas un geste de nervosité j'attrapais la bretelle qui était sur mon épaule droite, et le serrait.
- Oui, que veux-tu, je suis rusé, rigolait-il.
Je lui répondais par un sourire.
- Je t'accompagne ? me demandait-il.
Je regardais autour de nous et remarquais que tout les visages étaient tournés sur nous, il y avait comme un malaise. Joshua s'approcha de moi et passa son bras autour de mes épaules, un froid me traversa de toute part, mais je n'y prêtais pas attention j'étais heureuse et en même temps gênée que son bras soit posé sur mes épaules.
- Ne prête pas attention à eux, tous jaloux, souffla-t-il.
Nous avancions à l'intérieur du lycée, tous les regards se tournaient vers nous à notre passage.
« Et bah... je vais m'en faire des amis. » pensais-je ironiquement.
Soudain en face de nous je découvris Élisabeth, en nous voyant arriver elle sourit.
« Bizarre. »
Vêtue d'un haut en laine blanc et d'un jean noir qui épousait chaque parcelle de sont corps elle nous fit signe d'approcher. Je baissais un moment les yeux pour voir avec quel ridicule je m'étais habillé, jean délavé, haut moulant bleu et bien entendue des baskets. J'avais juste mis un gilet noir par-dessus tout sa. Nous arrivions en face d'elle, mes yeux arrivaient à l'arrête de son nez fin, encore une fois je me sentais inférieur, mais de toute manière étant donner sa beauté, c'était évident. Ses cheveux étaient merveilleusement dessiner, des ondulations parfaites.
- Bonjour, me lança-t-elle.
Joshua lâcha mes épaules et il s'approcha d'Elisabeth.
- Bonjour, soufflais-je.
- Tu dois être Allana Parker ? me demanda-t-elle en s'approchant de moi.
- Oui, répondais-je en fixant ses yeux d'un bleu éclatant.
Je remarquais que dans leur famille leurs yeux étaient tous d'un grand éclat, la couleur était très vive.
- Moi s'est Élisabeth Clayne, et je vois que tu connais déjà Josh.
Je répondais d'un hochement de tête, Josh rajustait la cravate qui était posé autour de son cou, je remarquais alors sa tenue.
« Original »
Une chemise blanche, un jean bleu et des baskets. J'adorais sa manière de s'habiller, je trouvais ça très élégant et il paraissait décontracté.
- Tu es dans le même cours que mon frère, Nicolas ?
Quand elle prononçait ce nom j'eus envie de m'enfuir, mais je restais là, droite.
- Hum... oui.
Élisabeth me répondit d'un sourire puis regarda sa montre.
« D&G ! »
- Bien on va te laisser, nous avons cours de français, à une prochaine fois.
Elle tourna les talons et s'avança dans le couloir, Josh me fit un clin d'œil et lui emboita le pas. Je me retrouvais au milieu du couloir seul, en effet tous étaient rentrés en classe sauf moi. Je poussais un soupire, je baissais les yeux vers le sol, j'y découvris une chaine en or. Je l'attrapais et la regardais attentivement, je ne savais pourquoi mais elle me disait quelque chose. Je la rangeais dans ma poche et relevais la tête, je tressaillis en voyant un homme au fond du couloir. Il portait une capuche, je ne voyais donc pas son visage, soudain j'eus la même sensation que j'avais éprouvé dans le cimetière, je reculais d'un pas. L'homme s'approcha de moi en marchant, je ne savais pas pourquoi mais je sentais un danger, je me retournais et me mis à courir. J'entendais ses pas derrière moi, je cherchais des yeux, un endroit où me cacher, mais rien. Les pas se faisaient de plus en plus fort, il allait me rattraper, j'imaginais ce qu'il pouvait me faire, une chose toucha mes cheveux. Je poussais un gémissement, sans réfléchir j'entrais dans la première salle de cours. Je fermais la porte derrière moi, puis je me retournais.
« Oh... Zut. »
Les élèves et le professeur me fixaient ahuries, au fond de la classe je vis les Clayne.
« Ah non mais qu'elle douée ! »
Mes jambes se mirent à trembler, je regardais dans le petit encadré en vert qui se trouvait dans la porte. Je ne vis rien, soudain une forme noire me passa devant, je poussais un crie et reculais, derrière moi quelque chose tomba.
- Mademoiselle, tout vas bien ? s'inquiétait le professeur.
Je ne relevais pas, j'étais trop effrayé pour réagir. Je quittais la porte des yeux et me tournais vers la classe, les Clayne me regardaient ahuries et en même temps inquiets. Le visage de Nicolas était tordu par la peur et la douleur, il se leva et s'approcha du professeur.
- Monsieur Fontaine, puis-je l'accompagner à l'infirmerie.
La sensation que j'éprouvais n'était toujours pas partie, je me doutais que l'homme était encore là. Nicolas apparut devant moi, son regard était remplie d'inquiétude, il passa son bras en dessous de mes jambes et me souleva, sans aucun mal. Je m'accrochais à son cou, il ouvrit la porte, par réflexe je me serrais encore plus contre lui.
- Tout vas bien, tu es en sécurité, chuchota-t-il.
Il avait raison, la sensation avait disparut. Avec lui j'étais en sécurité, j'en étais certaine. Je n'en revenais pas d'être dans les bras de Nicolas Clayne, je sentais son odeur et je pouvais le toucher, nous arrivions devant la porte de l'infirmière. Nicolas se pencha pour pouvoir toquer, on entendait un bruit à l'intérieur, puis la porte s'ouvrit, laissant place à une vieille femme habillée de blanc.
- Que s'est-il passé ? réagit la femme en me voyant.
J'entrepris de répondre, mais Nicolas le fit à ma place.
- Un malaise rien de grave.
« Non mais quel culot ! »
La femme nous fit entrer, elle désigna un lit où Nicolas m'y allongea en prenant soin que je ne me cogne pas. Il se pencha vers moi, j'essayais d'éviter son regard mais en vain s'était inutile.
- Je peux savoir ce qui t'as fais si peur ? chuchotai-t-il.
Je ne répondis pas, il allait me prendre pour une folle. Je pinçais les lèvres, puis l'infirmière revint.
- Ma pauvre chérie tu verrais dans quel état tu es.
« A ce point ! »
Sans qu'ils ne puissent réagir je me levais et me dirigeais vers une glace.
« Mon dieu ! »
Mon visage était livide, tout blanc. Je perdis le contrôle de mes jambes, mais je fus rattraper et reposer sur le lit. Nicolas avait prit un siège et s'était placé à mes cotés, je ne comprenais plus ce garçon, il fallait que je meurs pour qu'il s'intéresse à moi.
- Tu n'as pas répondus à ma question, insistait-il
Je poussais un soupire, puis me plongeais dans ses yeux.
- J'ai vue un homme, et puis en quoi ça te concerne ?
Une sorte de colère montait en moi, habituellement il ne me parlait pas et dès que je fais un truc totalement dingue, il décide de me parler. Je vis l'infirmière s'approcher de moi avec une aiguille, d'un geste vif je me levais du lit.
- Me touchez pas avec sa ! m'exclamais-je en montrant la seringue.
J'attrapais mon sac et quittait l'infirmerie, derrière moi j'entendais des pas.
- Où comptes-tu allé ?
Je me retournais, Nicolas se tenait face à moi. Son visage blanc faisait ressortir ses yeux topazes, et sa chemise noir accentuait le blanc de sa peau. Je baissais les yeux et je découvrais des baskets et un pantalon bleu, comment résister ?
- Je retourne en cours, dis-je en en tournant les talons.
Soudain devant moi je vis apparaître Élisabeth et Josh, il avançait droit devant moi.
- Je ne cois pas non, lança Nicolas derrière moi.
Soudain il m'attrapa et me jeta sur son épaule, la tête dans le vide, je bougeais le pied pour tenter de lui donner un coup.
- Repose-moi ! m'exclamais-je.
Je vis Élisabeth attraper mon sac, quand à Josh il regardait autour de nous. En arrivant sur le parking, Nicolas me déposa enfin à terre, je ne lui accordais aucun regard et me dirigeais vers ma voiture. Soudain Josh apparut devant moi me bloquant le passage.
- Nicolas te ramène chez toi, dit-il en croisant les bras.
Je me tournais vers Nicolas, j'étais furieuse, je venais de vivre un passage de ma vie le plus effrayant et eux me prenait pour un bébé.
- Je peux conduire, mentis-je en me rendant compte que je tremblais.
Josh tendit une main vers moi, mais je refusais de lui donner mes clés. L'idée de me retrouver seul avec Nicolas était exaltante mais j'avais aussi une telle rage contre lui que l'ambiance risquerait d'être froide. Élisabeth fut au coté de Josh, elle me fit un grand sourire.
- Je serais juste derrière vous, commença-t-elle. Je prendrais ta voiture, quand à toi tu montes avec Nicolas.
Je venais juste de la rencontrer et pourtant j'avais l'impression de la connaître depuis des années, je sortais les clés de ma poche (en grimaçant), puis les lui tendait. Elle les attrapa et grimpa dans ma voiture, Josh se mit face à moi l'air déçus.
- Quoi ? demandais-je.
- Tu lui donne les clés à elle et pas à moi ?
Sa remarque me fit sourire, lui aussi d'ailleurs. Il me fit signe d'avancer vers la Porshe, je m'exécutais, Nicolas m'ouvrit la porte comme un vrai gentleman. Une fois à l'intérieur je découvrais des sièges en cuirs noirs et les vitres teintées rendait l'habitacle plus sombre. Nicolas passa coté conducteur, puis enclencha la marche arrière. Comme je m'en étais doutée l'ambiance était froide, je me pinçais les lèvres. Rien ne sortait de ma bouche, à certain moment nos regards se croisaient mais juste après il se détournait de moi.
Je ne savais plus quoi faire avec lui, il fallait surement que je l'oublie.
« C'est se que je vais faire, l'oublier. »
Nous arrivions devant chez moi, toutes les lumières étaient allumées, je savais que Dean m'attendait à l'intérieur et qu'il avait ressues un appel du lycée. Une fois garé je me tournais vers lui, il fixait le par brise.
- Com... Comment as-tu sus ou j'habitais ? balbutiais-je.
- Josh me l'a dit, rétorqua-t-il sans m'adresser un seul regard.
- D'accord, soufflais-je.
Je me détournais de lui, une fois sortie je claquais la porte derrière moi. J'avançais vers ma porte d'entrée quand je vis Élisabeth arriver vers moi.
- Tiens tes clés, dit-elle en me les tendant.
Je les prenais sans rien dire, voyant qu'elle me regardait attendant que je m'explique, je changeais de sujet.
- Comment allez-vous expliquer notre départ précipité au lycée ?
Elle explosa de rire, je pus voir ses belles dents blanches.
- Josh s'en occupe ne t'inquiète pas, tiens au faite voilà mon numéro si tu as besoin de moi un de ces jours.
J'attrapais le morceau de papier qui était plié proprement et en plus il était rose.
- Merci, soufflais-je.
Tout en se dirigeant vers la voiture de Nicolas, elle me fit un signe d'au revoir. Je lui rendis par un sourire, je n'adressais aucun regard à Nicolas, je fonçais à l'intérieur de la maison.
- C'est moi, criais-je en fermant la porte.
Mon père arriva en trompe dans le salon.
- Non mais où étais-tu passé ? Le lycée m'a appel, ils m'ont dit que tu as fais une crise et que tu es partie.
Je grimpais les marches de l'escalier, une fois au milieu je me tournais vers mon père.
- Je vais bien ne t'inquiète pas, Josh à considéré que je devais rentrer donc il ma' ramené, mentis-je.
Je ne lui laissais pas le temps de répondre, je m'enfonçais dans le couloir pour atteindre ma chambre. Une fois à l'intérieur mon portable se mit à vibrer, je le tirais de ma poche.
Lily
- Oui Lily, soufflais-je en m'écroulant sur mon lit.
- Tu es passé où ? s'écria-t-elle.
J'éloignais le téléphone de mon oreille pendant qu'elle disait à quel point elle avait eu peur etc. Une fois qu'elle eu terminé, je reprenais le téléphone.
- T'as fini? grommelais-je.
Aucune réponse, je supposais que oui.
- Bien, donc ne t'inquiète pas je vais bien, je ne me sentais pas très bien donc on m'a raccompagné.
- Qui ?
- Quoi qui ? rétorquais-je.
- Bah qui ? répétai Lily
- Mais quoi qui ?!
J'entendis un soupire au bout du téléphone puis :
- Qui t'as raccompagner banane !
Je souriais, seul Lily avait des insultes de fruit ou de légume.
- Oh... Nicolas.
- Nicolas Clayne ?! s'exclama-t-elle.
- Oui.
Un crie aiguë retenti dans le téléphone. J'attrapais mon livre tout en aillant le téléphone sur les oreilles.
- Alors ? finit-elle par dire.
L'image de Nicolas faisant tout pour éviter mon regard et toute conversation avec moi me déchira le cœur.
- Je te laisse je suis fatiguée, bonne soirée.
Je raccrochais le téléphone sans qu'elle puisse répondre, dans un élan de colère je lançais mon livre à travers de la pièce. Je fermais les yeux et sombrais dans le sommeil.
J'arrivais devant la maison de Jason accompagné par les filles.
- Sa va être sympa ! s'exclamait Lily.
Elle était la seul déguisée, et bien entendue elle avait choisit quelque chose d'original, Catwomen. Quand à moi j'avais pris un chemisier d'un vert claire et un pantalon noir, j'avais attaché mes cheveux en haute queue de cheval (je n'avais plus aucune raison de me faire belle). Jenny avait fait un effort, une robe en bustier noir.
- Hey tu pourrais sourire quand même, me lançait Lily.
Je me retournais vers elle et lui lançais un regard noir, elle haussa les épaules puis poussa la porte d'entrée. A l'intérieur la fête avait déjà commencé, tous était en train de danser, je vis nos trois cavaliers nous accueillir. Michael passa son bras autour de ma taille, j'eus soudain une envie de vomir et de retrouver Nicolas, mais je devais absolument éviter de le voir.
- On va danser, me chuchota-t-il à l'oreille.
Je réfléchissais vite pour éviter de me retrouver seul avec lui.
- Tu me serres un truc avant j'ai soif.
Je lui fis mon plus beau sourire, il me le rendit. Il m'emmena dans la foule pour atteindre le buffet, il me servit un verre de punch. Le verre à la main je regardais les filles danser sur la piste de danse, je regardais autour de moi et de la porte d'entrée je vis arriver Josh, tous les yeux se tournèrent vers lui.
« Mon sauveur ! »
Il m'aperçut puis il tourna le regard vers Michael, puis il avança vers nous. Apparemment il s'était fait tout beau, un pull Lacoste avec un jean et des chaussures Italiennes.
- Hey Allana !
- Josh, m'écriais-je.
Le visage de Michael se ferma quand Josh fut a nos cotés, Josh ne lui accordait aucun regard.
- Mais quelle coïncidence de te trouver ici ! s'exclama-t-il.
Je rigolais à sa réflexion, soudain Michael me tira vers la piste de danse. Il me fit face puis plaça ses mains sur ma taille. Josh nous regardait, il était près à sauter à la gorge de Michael.
- Michael ! criais-je pour que ma voix se face plus forte que la musique.
- Quoi ?
- Je vais prendre l'air.
Je sortais à l'extérieur, j'entendais qu'il m'emboitait le pas. Une fois à l'extérieur, je remarquais que la lune était apparut, à ce moment précis je rêvais d'être au coté de Nicolas.
Michael passa son bras autour de moi, je me retirais.
- Bon Michael, je vais être clair, je n'ai accepté de sortir avec toi parce que tu faisais du chantage à Lily. Mais sa ne veux pas dire que tu peux me tripoter, compris ?
Je me retournais faisant face à lune, la clôture en bois me gâchait la vue mais je profitais de ce moment. Soudain je fus poussée sur le sol, je tombais comme une masse, essayant d'amortir le choque je m'étais tordue le poignet. J'essayais de me relever mais Michael m'en empêcha, il me plaqua contre le sol. Je poussais un gémissement de douleur tellement le choque fut douloureux.
- Laisse toi faire, s'écria-t-il alors que je me débâtais.
Le son de la musique empêchait mes cris de se faire entendre, je criais pour que quelqu'un puisse entendre mon appel. Mais à ce moment Michael passa sa main sur ma bouche, je me débâtais autant que je pouvais. Il arracha les boutons de mon chemisier, à ce moment la je vis une ouverture, mon genoux atterri dans son entrejambe, et il se plia de douleur. Je me relevais pour rejoindre la fête et appeler à l'aide, mes cheveux me tombaient devant mes yeux, je devinais qu'il était lâchés. J'essayais tant bien que mal de respirer, je soutenais mon chemisier pour pas qu'il ne s'ouvre d'avantage. Soudain une main agrippa mon bras me faisant virevolté, la main de Michael s'écrasa sur mon visage, je m'écroulais par terre. En quelques secondes il fut au dessus de moi, il écrasa sa bouche contre la mienne. Mes mains étaient plaquées sur le sol près de ma tête. Brusquement Michael fut projeté contre le chêne qui se trouvait dans le jardin, c'est à ce moment que je découvrais Nicolas. Son chemisier blanc laissait apercevoir son torse, la lune faisait des reflets sur ses cheveux, et je ne voyais pas ses jambes car il portait un pantalon noir. Michael se releva avec difficulté, il courut vers Nicolas qui d'un seul geste lui enfonça son poing dans le ventre, Michael poussa un gémissement, il repartit en chargeant et cette fois Nicolas écrasa son poing dans son visage. Michael s'écroula et ne bougea plus, j'étais pétrifiée, aucun muscle ne me répondait. Je m'étais appuyée contre la clôture, je tremblais de tout mon corps, je tenais mon chemisier. Nicolas s'approcha de moi, je poussais un gémissement de terreur, doucement il s'accroupit à coté de moi.
- Je suis là, tu ne crains plus rien, chuchota-t-il.
Je me plongeais dans ses yeux, il passa doucement son bras droit derrière mon dos et l'autre sous mes jambes, tout ça sans me quitter des yeux. Il me souleva et je plaquais mon visage dans son cou, je n'arrivais même pas à pleurer. Je sentie la chaleur de l'intérieur, la musique s'arrêta.
- Oh non ! s'écriait une voix.
Je reconnus Josh, je sentie ses doigts dans mon cou.
- Rien, entendis-je.
- Michael à essayé de la violer, répondit Nicolas d'une voix sèche et dure.
- Je suis désolé, je l'ai perdue de vue, chuchotai Josh.
Je sentie Nicolas qui recommençait à marcher, je me serrais contre lui.
- Allana ! s'écriait une voix féminine.
Sans m'en rendre compte je tombais dans un coma.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 9 Nov - 17:55

Chapitre 4 :
Découverte



J'ouvrais les yeux, je me trouvais dans une salle blanche des infirmières se précipitaient autour de moi.
- Mademoiselle si vous m'entendez cligné des yeux une fois.
J'obéissais, la femme se détourna de moi, je me redressa et vis Dean. Ses yeux étaient remplis de larmes, il était rouge.
- Papa... gémis-je.
Il s'approcha de moi et embrassa ma main, puis j'aperçus Tommy. Je lui fis signe de grimper sur le lit, il s'exécuta et s'allongea sur mon ventre.
- J'ai eu si peur de te perdre, chuchotai Dean en caressant le sommet de ma tête.
Je me remémorais chaque image, Michael... Nicolas.
- Je... Où est Nicolas ? balbutiais-je.
Mon père prit un air surpris, puis il embrassa mon front et partit de la chambre. Tommy se releva et me montra une voiture miniature.
- T'a vus comment elle est belle.
- Ouah... soufflais-je.
La porte s'ouvrit, je découvrais Nicolas. Son visage était fermé sans aucune émotion, je fis signe à mon père qui venait d'entrée dans la pièce d'emmener Tommy avec lui. Une fois qu'ils fussent sortis, je baissais la tête, un gémissement sortie de ma bouche en découvrant mon état. Autour de mes poignets se trouvait les traces des mains de Michael, le bip de la machine s'accéléra. Je respirais longuement pour me calmer.
- Merci, finis-je par dire.
Nicolas plongea son regard dans le miens, à ce moment je n'avais qu'une envie l'embrasser et rester avec lui, il m'avait sauvé et ça je lui revaudrais toute ma vie. Ce regard fut intense, je ne pouvais retirer mes yeux des siens.
- De rien chuchotai-t-il.
Il s'approcha de mon lit, en s'asseyant il détourna ses yeux des miens. Je voulus pleurer, je ne le comprenais plus, il changeait toujours de comportement. Je ravalais mes larmes et pris sur moi.
- Que... Michael, balbutiais-je.
Je me redressais pour moins paraître faible, et je remarquais que j'étais toujours habillé de la même manière.
- Il est au commissariat, dit-il dans un souffle.
Je ne pouvais me contenir plus longtemps, la rage m'envahie, elle en était presque douloureuse tellement elle se faisait forte.
- Tu as quelque chose à me re..., commençais-je.
La porte s'ouvrit et apparut Josh, Élisabeth, Jenny et Lily. Lily se jeta à mon cou en pleurant toutes les larmes de son corps.
- Je suis désolé, c'est ma faute. Pardon, dit-elle en essayant de contrôler ses sanglots.
- C'est bon Lily, je vais bien, soufflais-je déçus qu'ils soient apparut à ce moment précis.
Nicolas se leva pour se placer près de sa sœur, Jenny attira Lily contre elle. Josh s'approcha de moi.
- Je suis désolé, j'aurai du le surveiller de plus près et...
- Josh, le coupais-je.
Il plongea ses yeux dans les miens.
- Tu n'y es pour rien, soufflais-je.
Soudain un médecin entra, dans la chambre. Josh atterri sur ses pieds.
- Papa.
« Papa ! »
Je découvrais le père Clayne, il portait une veste blanche de médecin, ses cheveux était d'un roux foncé. Et ses yeux étaient les même que Nicolas, on voyait sur son visage une sérénité et un calme incroyable, quelques rides s'étaient formés sur son front. Son visage était fin mais avec la même mâchoire carrée que son fils. Je le trouvais d'une beauté incroyable.
- Mademoiselle Pa..., commençait-il.
- Allana, s'il vous plaît.
Il me sourit puis s'approcha de moi, il examina mes bras puis mon cou, pourtant il ne me semblait pas que Michael m'ai étranglé.
- Bien Allana, tu t'es remise, je pense que tu peux rentrer chez toi.
Je commençai à vouloir me lever quand Josh passa mon bras sur ses épaules, je m'appuyais sur lui.
- Il fait froid de canard dans cette chambre, dis-je en me collant contre Josh.
Nous arrivions au parking, je vis Nicolas se diriger vers sa voiture. Josh m'aida à m'installer, mais je ne quittais pas des yeux Nicolas, puis comme si il avait sentit mon regard il se tourna vers moi. Je soutenais son regard, une grimace déchira son beau visage puis il soupira, à ce moment là la voiture démarrai. J'avais eu une impression bizarre, comme si c'était la dernière fois que je le voyais.
J'arrivais à la maison, mes deux bras étaient recouverts par des bandages. Heureusement pour moi c'était le weekend, pendant toute la soirée Lily m'envoyait des texto pour s'excuser, quand aux autres ils prenaient de mes nouvelles. Dean s'était occupé de moi pendant toute la soirée et il n'avait pas cessé de me dire :
- Il va avoir de mes nouvelles ce gamin !
Une fois dans mon lit, je fermais les yeux, je plongeais dans un sommeil profond.
Je me trouvais sur une plage, le vent faisait voler mes cheveux, je portais une robe blanche en soie. Les vagues s'écrasaient sur le sable, mouillant mes pieds, je tournais mon regard vers l'est, il était là. Sa chemise blanche était ouverte, et il ne portait pas de chaussure, je m'approchais de lui, une fois l'un en face de l'autre je le tirais contre moi et écrasais mes lèvres sur les siennes. Nicolas passa ses bras autour de ma taille me collant contre son corps, mes doigts glissaient dans ses cheveux ébouriffés par le vent. Je me sentais si bien, en sécurité, je l'aimais et il m'aimait lui aussi. Soudain, sans que je m'aperçoive de quoi que se soit je tombais dans un trou noir.
- Allana ! criait Nicolas en se penchant au dessus du trou.
Je me réveillais en sursaut, je regardais par la fenêtre et voyais quelques rayons de soleil percer les nuages, mais ils étaient trop épais pour que le soleil puisse montrer le bout de son nez. Je secouais la tête en repensant à mon rêve, il fallait que je le vois, je ne pouvais rester comme ça. J'attrapais un jean bleu et un petit pull blanc, me précipitais dans la salle de bain je manquais de m'écraser sur le sol. Une fois ma douche terminée et mes habits sur moi, j'attrapais mes baskets et fonçais dans les escaliers.
- Où tu vas ? me lançait Dean.
- J'ai quelque chose d'urgent à faire.
Ne lui laissant pas le temps de répondre je grimpais dans ma Clio et démarrais, je ne savais pas où j'allais mais je trouverais. Quoi qu'il arrive j'en avais cette certitude, il fallait qu'il sache.
Une fois le tour de la ville fait je commençais à m'apercevoir à quel point j'avais été stupide. Je passais par un chemin qui se trouvait dans la forêt, j'abandonnais tout espoir de le voir, quand soudain j'aperçus Nicolas qui s'enfonçait dans les bois, j'appuyais sur le frein et entrepris de me garer sur le coté. En descendant de la voiture, je la fermais derrière moi, puis j'entrepris un longue marche en m'enfonçant dans les bois.
Trébuchant à chaque pas je cherchais Nicolas des yeux, ça faisait un moment que j'étais dans la forêt, le soleil se couchait, je commençais vraiment à m'enfoncer dans les bois, j'envisageais de faire demi tour quand j'entendis un bruit. Je me dirigeais vers le son, mon cœur battait si fort qu'il résonnait dans mes oreilles. Il fallait que je le trouve, que je lui dise tout. Je découvrais devant moi une barrière de buisson, je les poussai pour pouvoir passer. Je voyais devant moi Nicolas, accroupie.
- Nicolas, soufflais-je.
Il se retourna brusquement, j'étais horrifié devant la scène qui s'offrait à moi. Du sang dégoulinait de sa bouche et par terre, était allongé une biche. Nicolas me regardait en temps que prédateur, ses yeux topazes restaient fixés sur moi. J'eus envie de crier mais j'étais comme paralysée. Je ne pris pas le temps de réfléchir, je fis demi-tour en courant.
- Allana ! m'appelait-il.
Je courrais sans m'arrêter, j'esquivais arbres et branches. Mon cœur battait si fort que je croyais qu'il allait exploser dans ma poitrine. Je ne savais pas ce que je fuyais, mais mon instinct me disait de ne pas rester ici. Sans que je m'en rende compte je trébuchais sur une racine et commençais à dévaler une pente. Elle chute me parut durée une éternité, en me relevant je poussais un gémissement, du sang dégoulinait d'une écorchure à mon avant bras droit. Je passais ma manche par-dessus puis m'enfonçais plus profondément dans la forêt. Mais j'étais bloqué, je me trouvais en haut d'une falaise, je cherchais un moyen pour m'échapper mais rien. Il y avait à ma droite une plage qui était beaucoup plus basse que moi et de l'autre de l'eau. Ma respiration s'était faite plus forte, on n'entendait que moi.
- Allana, m'interpela quelqu'un derrière moi.
Je me retournais brusquement, je n'eus pas le temps de le voir, un morceau de falaise s'écroula sous mon pied et mon poids partait dans le vide. En une fraction de seconde Nicolas fut à mes cotés, il attrapa ma taille et me plaqua contre son torse. J'humais pendant un instant son odeur, puis la scène me revint à l'esprit. Je m'écartais de lui et commençais à m'enfuir, mais je me stoppais, je ne voulais pas partir. Je me retournais et découvrais Nicolas, son visage était remplie de tristesse.
- Ne pars pas, souffla-t-il en me suppliant du regard.
Nos regards restèrent plongés l'un dans l'autre, puis je m'appuyais contre le tronc d'un arbre.
- Com... Comment as-tu fais ? Qu'est ce que...
Je me résignais, Nicolas s'avança vers moi.
- As-tu peur ?
Sa voix c'était faite douce mais avec une arrière menace. Je tressaillis à sa question, me pinçant les lèvres je secouais la tête.
- De ce que j'ai vue oui, mais de toi non.
Il s'approcha encore de moi, je ne bougeais pas.
- Pourquoi ?
- Tu m'aurais déjà tué si tu me voulais du mal, rétorquais-je.
- Exacte.
Nous continuions à nous fixer, je quittais ses yeux, car ils avaient le don de m'hypnotiser. Je sentais que ma tête allait exploser.
- Qu'est ce que tu es exactement, soufflais-je.
J'entendais ses pas se rapprocher, puis il fut en face de moi.
- Devine, soufflai-t-il son regard était fixé sur ma bouche.
« Il trouve sa drôle ! »
- Bien, rétorquais-je. Donne-moi un indice.
Ses mains entourèrent mon visage, il les posa sur le tronc d'arbre sur lequel je m'etais appuyer. Je pouvais sentir son haleine et j'inhalais à m'en couper le souffle.
- Je bois du sang, chuchotai-t-il.
D'un geste brusque je m'écartais de lui, me plaçant plus loin, il me regarda faire en se redressant.
- Tu... tu es... un vampire, balbutiais-je.
Je ne savais pas d'où me venais cette idée, mais pour moi c'était évident. Je m'approchais de lui, il parut déstabilisé.
- Pourquoi as-tu tué cet animal ?
Il ne me répondit pas, il était comme prit dans une douleur. Son regard était fixé sur la tache de sang qui se trouvait sur mon haut. Par réflexe je plaquais ma main dessus, puis il plongea ensuite ses yeux dans les miens. Autour de nous la nuit était tombée.
- Je vais rentrer, je peux te déposer en passant et en attendant tu m'expliqueras.
Il hocha la tête en guise de réponse. C'est une fois dans la voiture que je découvrais la bêtise que j'avais faite, j'allais être dans une voiture avec un vampire.
- Alors, lançais-je en fixant la route.
- Pose moi tes questions, répliqua-t-il.
- Depuis combien de temps es-tu... vampire ?
- Depuis très longtemps.
Je levais les yeux au ciel.
- Ce n'est pas une réponse sa, protestais-je.
- Bien, depuis 1886.
Je tressaillis, mais je me contenais.
- Tes frères et sœurs sont comme toi ?
- Oui, et aussi mes parents pour tout te dire.
Je soupirais, est-ce-que je pouvais encaisser tout ça? sa rester à voir.
- Pourquoi tu t'en prends aux animaux ?
Un silence tomba dans la voiture, je risquais à tourner les yeux vers lui, il grimaçait.
- Je ne veux pas être un tueur, commençai-t-il. Ma famille et moi nous ne buvons que le sang des animaux, même si je me délecterais de boire ton sang (je tressaillis), je ne veux pas. C'est plus une histoire de psychologie que de tuer des humains.
- Il y en a qui tue des humains ? rétorquais-je.
- Oui, ils s'appellent les Lygane. Ils n'ont aucune pitié en vers les humains, ils se nourrissent de leurs sangs pour vivre et ils sont plus forts que nous.
Je continuais de fixer la route, je commençais à comprendre pourquoi il m'évitait tant. Nicolas ne voulait pas me blesser.
- Vous êtes beaucoup comme toi ? continuais-je.
- Oui, nous sommes tous dispersés dans le monde.
- Et les... Lyganes ?
Nicolas poussa un long soupire, je me pinçais les lèvres.
« J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas »
- Nous ne savons pas, et là est notre problème, commençai-t-il. Étant donné que tu sais qui je suis vraiment, autant que je te dise tout. Les Lyganes et nous sommes en guerre depuis des siècles, nous ne savons pas quand tout cela cessera. Ils n'acceptent pas le fait que nous ne tuons pas des humains, nous ne savons pas où ils sont car ils bougent sans cesses.
Il se coupa puis me montra une rue de sa main.
-Tourne dans cette rue.
Je m'exécutais, nous nous enfoncions dans la forêt et je découvrais des petites lumières allumées. Puis une forme imposante apparut dans l'ombre, je découvrais alors la maison des Clayne. Elle était immense, avec de grandes fenêtres et aussi avec des plus petites, des fleurs parsemaient le jardin et un portail se trouvait devant la maison qui était d'un blanc éclatant.
Une fois arrêtée ma porte s'ouvrit, comme un vrai gentleman Nicolas me la tenait. Je détachais ma ceinture et commençais à descendre. Il se posta devant le portail qui s'ouvrait mécaniquement, dans le noir je ne voyais pas grand-chose. J'avais peur de trébucher, mais sa m'était égale, je me trouvais avec Nicolas et je savais son secret. Une fois devant la porte d'entrée, il l'ouvrit et me laissa passer devant lui, en entrant j'entendais une musique.
- C'n'est pas trop tôt Nicolas ! Je crève la dalle moi, je voulais me faire un ours.
Je vis Josh arriver devant moi, il se stoppa net.
- Je voulais dire, un oursin, (se rectifiai-t-il en me voyant ?)
- Elle est au courant Josh, avertie Nicolas.
Josh parut soudain soulagé, il prit ma main je la retirais immédiatement, le contact de sa peau m'avait fait comme un électrochoc.
- Ta peau est gelée, m'exclamais-je.
- Bah normal étant donné que je suis mort, me lançai-t-il naturellement.
Je me tournais vers Nicolas.
- Tu as omis ce petit détail.
- Désolé, soufflai-t-il.
Josh m'emmena au fond d'un couloir, nous débouchions sur une immense pièce. Les murs étaient blancs mais surplombés par des tableaux, à ma droite le canapé était noir et des deux cotés de celui-ci il y avait deux fauteuils noirs. La cheminé qui était face au canapé illuminait la pièce, à ma gauche se trouvait un mur avec une porte à deux battants.
Josh me poussa à l'intérieur du salon, puis je m'asseyais sur le canapé, lui, il s'installa sur le fauteuil qui se trouvait à ma droite. Je souriais en le voyant sortir un cigare. Nicolas restait en retrait, appuyé sur la cheminé, il ne disait plus rien.
- Bien, lança Josh en retirant le cigare de sa bouche. Qu'est-ce-que tu sais sur les vampires ?
Je réfléchissais, Nicolas m'en avait dit pas mal. Mais je me surprenais, je n'avais pas peur.
- Je sais pour les Lyganes et hum... que vous ne tuer pas les humains. Et que vous êtes tous des vampires et que je suis en trains de discuter avec des vampires.
Josh explosa de rire, à ce moment là Élisabeth arriva dans la pièce. Elle sauta avec souplesse, sa robe rouge à fine bretelle la suivait à chaque mouvement. Elle s'assit à coté de moi, j'eus par réflexe un geste de recule.
- Salut Allana ! Alors tu es au courant, et bah tant mieux j'aurais une amie comme ça.
En guise de réponse je lui souriais timidement. Je retournais mon regard vers Josh, mais en passant je m'arrêtais sur Nicolas, il paraissait aussi froid que la glace.
- Bon, commença Josh. Nicolas ne t'a pas dit que nous étions tous mort, eh bah ouais ! On a tous crevé !
- Josh ! s'énerva Élisabeth.
L'intéressé leva les deux bras en l'air comme si il se rendait. Élisabeth soupira avec exaspération.
- Je vais t'expliquer, commença Élisabeth. Mes parents, Nicolas et moi, nous somme mort étouffés. Un feu s'est déclenché chez nous, et nous sommes morts. C'est à ce moment là que les Lyganes sont arrivés, ils nous ont transformés et nous ont invité à rejoindre leur groupe. Bien entendu nous les avons rejoint, mais mon père, Benjamin se refusait de tuer des humains. Comprenant que les Lyganes nous tueraient s'ils le savaient, mon père rencontra une autre famille. Leur nom est Fontaine, ils sont français, ils nous ont aidé à échapper au clan des Lygane. Nous avons appris à boire le sang des animaux et à contrôler notre soif du sang humain. Ensuite nous avons apprit...
- Je crois qu'elle en sais assez Élisabeth, coupa Nicolas. Je ne suis pas sur qu'elle puisse tout encaisser.
Élisabeth hocha la tête, puis elle se plongea dans mes yeux.
- Tu veux savoir autre chose ? me demanda-t-elle.
- Oui, rétorquais-je. Comment Josh est arrivé dans votre famille ?
Josh se leva et prit place sur la petite table en verre qui se trouvait entre moi et la cheminé.
- J'ai été mordu par les Lyganes, ils sont tués ma famille. Ils étaient quatre, et moi j'étais seul, donc je voulais éviter de mourir encore une fois. Au moment où ils me faisaient leur demande, les Claynes sont apparut de nul part. Ils les ont décapités, puis Benjamin s'est approché de moi et m'a dit : " - Viens avec nous. "
- Donc si tu veux je suis le vilain petit canard dans la famille.
A cette réflexion je souris, mais Josh avait perdu toute sa famille, je voulais le prendre dans mes bras et le serrer contre moi.
« Le pauvre. » ais-je pensé
« ui en effet »
Je me levais d'un seul coup et m'éloignais d'eux, je plaçais mes mains devant moi.
- C'est quoi ça ! m'exclamais-je
Élisabeth se tourna vers son frère.
- La prochaine fois que tu lui racontes notre histoire, évite de le faire qu'a moitié.
Nicolas croisa ses bras sur son torse.
- J'étais sensé savoir que tu allais lui parler dans son esprit ?
Je me rapprochais d'eux, posant mes mains sur le canapé je reprenais mon souffle.
- Dans mon esprit, tu parles dans mon esprit ?
- Exacte, j'ai eu un don lors de ma transformation, mais il n'est pas encore développer, je lis dans ton esprit mais je peux aussi y entrer. Mais je devrais pouvoir voir l'avenir, mais rien n'y fais.
Je plaçais ma main sur mon crane, avec tout ça ma tête allait exploser.
- Tu es la seule, à avoir ce...don ? soufflais-je en m'appuyant contre le dossier du canapé.
- Non, commençait Élisabeth. Nicolas peut persuader les gens de faire ce qu'il veut, et puis grâce à notre charme de vampire il est dur de résister. Tout chez nous est beaucoup plus développé qu'un humain, nous courons mille fois plus vite, nous sautons mille fois plus haut, notre vue est beaucoup plus développée et...
- J'ai compris, la coupais-je. Il faut que je rentre sinon Dean va s'inquiéter.
Josh bondit sur ses jambes, sautant par-dessus le canapé il fut à mes cotés en une seconde.
- Tu ne veux pas voir nos parents ? demandai-t-il avec une tête de chien.
Je lui souriais puis me détournais de lui, Élisabeth savait se que je pensais. Sa faisait beaucoup en une soirée. Je ne regardais pas Nicolas, en me retournant je les vies tout les trois sur le pas de la porte à me dire au revoir. Je grimpais dans ma voiture et démarrai,s caressant le bandage que m'avait fais Élisabeth avant que je ne parte, je repensais à tout. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que nous serions ensemble très longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 9 Nov - 17:57

Chapitre 5 :
Williams


Dimanche 2 novembre, le lendemain de ma découverte.
Je savais qui était la famille Clayne, un secret énorme pesait sur moi à présent. Mais je ne dirais rien à personne, je les aimais trop pour leur faire ça. Avant je ne croyais pas aux légendes, et bien j'avais l'air maline maintenant. J'avais passé toute ma soirée à me renseigner sur les vampires, leurs peaux est gelées, leur vitesse est incroyable. Tout ce que m'avait dit Élisabeth était vrai, puis j'avais pris le risque de taper Lyganes sur le moteur de recherche de GOOGLE.
D'après ce que j'avais lus, des gens qui se seraient fait agressé, auraient eu à faire au Lyganes, car ils auraient prononcés le nom de leur clan devant leurs victimes, mais bien entendue toute ses personnes avaient finit dans un hôpital psychiatrique.
Ma douche terminée, j'examinais mes bras, les marques commençaient à disparaître. Une serviette sur la tête et l'autre qui entourait ma taille. Je me plaçais devant le miroir, il était recouvert de buée, de ma main j'en retirais une bonne partie. Soudain derrière moi, je vis un homme, le même qu'avant, sa capuche sur la tête il portait une veste de cuir marron. Je me retournai svivement, et il n'y avait plus rien, je regardais partout rien.
« Moi aussi je vais devenir folle. »
Je poussais un soupire, puis j'ouvrais la porte. Brusquement Josh atterrit devant moi, je poussais un crie de frayeur.
- Ah ! s'écria-t-il à son tour.
Je m'agrippais à la serviette qui m'entourait, Josh ferma les yeux et partie en arrière. Il voulut se tourner, mais sa tête percuta le mur, il s'écroula par terre. Je m'approchais de lui en riant, pendant qu'il se frottait la tête.
- Je croyais que les vampires étaient beaucoup plus développés que les humains.
J'aidais Josh à se relever, il reprit très vite son équilibre, son regard fixait le mien. Je me doutais bien que c'était pour éviter de me voir en serviette.
- Tu m'as surpris, s'expliqua-t-il. Et puis j'ai voulus te donner un peu plus d'intimité en fermant les yeux.
- Bah oui bien sur, soufflais-je ironiquement.
Je relevais la tête vers le mur et ouvris des yeux ronds en voyant un creux dans le mur.
- T'as vu se que tu as fais ! m'exclamais-je en montrant le creux.
- Bah ! Tu diras que j'ai la tête dure.
- Bah oui, dans du béton ! m'exclamais-je.
Josh leva les mais comme pour montrer qu'il n'y était pour rien. J'avançais vers la porte de ma chambre, il m'emboita le pas.
- Bon sinon comment tu es entré ?
- Ton père m'as fais entrer, répliquai-t-il.
J'ouvrais la porte de ma chambre et entrait, il continuait à me suivre. Une fois à l'intérieur, Josh parut soudainement sur la défensive, doucement il commençait à se baisser comme si il était près à attaquer.
- Sa ne vas pas ? lançais-je en me dirigeant vers lui.
Il se redressa et me fixa droit dans les yeux.
- Est-ce-que quelqu'un est entré dans ta chambre depuis la rentrée ?
Je le regardais ahurie, puis je poussais un soupire et me dirigeais vers mon armoire.
- Mon père, mon frère, moi et puis toi. Sinon personne.
Josh parut soudain soulagé, puis en une fraction de seconde je le voyais allongé sur mon lit. Ça commençais à m'agacer ce petit jeu.
- Bon, lançais-je. Tu n'es pas venue ici pour me demander qui était rentré dans ma chambre, qu'est ce que tu veux ?
Il redressa la tête, puis me fit un clin d'œil.
- Nicolas t'attend dehors, soufflai-t-il en reposant la tête sur mon oreiller.
Mon cœur s'emballa, ma respiration s'accéléra.
« Nicolas m'attend ! »
Je retirais vivement la serviette qui se trouvait sur ma tête et la lançait sur la tête de Josh.
- Hey ! s'exclama-t-il.
Je me dirigeais vers lui, attrapant sa main je me mise à tirer pour qu'il sorte de ma chambre.
- Je dois me préparer, bouge !
Évidemment il était inutile d'essayer de faire bouger un vampire, il me regardait faire avec un grand sourire.
« Ce qui est sur c'est que les vampires eux non pas besoin d'aller chez le dentiste. »
- Ok, ok, finit-il par dire en se levant. Je bouge.
Je le poussais vers la sortie, et fermais la porte derrière lui. Je courrais vers mon armoire et en sortait un haut blanc avec un décolleté en V. un jean bleu délavé. Une fois habillée, je courais dans la salle de bain, je me séchais les cheveux puis me coiffais. Courant vers ma chambre, je vis mon Tommy me regarder avec des yeux ronds. J'enfilais mes baskets et attrapais mon manteau noir au passage, je dévalais les escaliers. En arrivant en bas je découvrais Josh qui s'était adossé sur un mur et qu'il parlait avec Dean. J'essayais de reprendre mon sang froid, j'avançais doucement vers eux, mais avant que je prononce quoi que se soit Josh me montra la porte d'entré.
- Merci, chuchotai-je sachant qu'il m'entendrait.
J'avançais vers la porte d'entré, à l'extérieur, juste en face de ma maison je découvrais Nicolas. Appuyer contre sa Porsche il me regardait arriver, il portait une veste grise et en dessous un t-shirt blanc, il portait un pantalon noir avec de petites baskets noires elles aussi. Ses cheveux châtains s'ébouriffaient encore plus avec la brise. Une fois devant lui, je me stoppais.
- Tu voulais me voir, lançais-je en regardant mes pieds.
- Oui, je voudrais que l'on parle.
« Pas trop tôt ! »
Je relevais la tête vers son visage blanc, il grimaçait tout en souriant.
- De quoi veux-tu parler ?
Il se pinça les lèvres, puis plongea son regard dans la miens.
- Ce soir, il y a un film au cinéma, tu voudrais qu'on aille le voir ensemble ?
Je fus déstabilisée, j'hochais la tête en guise de réponse, car j'étais incapable de parler.
- Très bien, je passerais te chercher vers 20h.
- D'accord.
Il me sourit, puis il atterrit coté conducteur de la voiture. Josh apparut devant moi, il embrassa ma main et entra dans la Porsche. Une fois qu'ils fussent loin je me permis de respirer, je n'y croyais pas, je vivais tout cela comme si je savais leurs secret depuis toujours. L'image de Nicolas tournait dans ma tête, l'excitation que j'éprouvais à l'idée d'être seul avec lui ce soir me fit penser à Lily. Je sortais mon portable de ma poche.
20 appels en absence : Lily
4 appels en absence : Jenny
« Aie ! Ça va faire mal »
Je composais le numéro de Lily, elle décrocha au quart de tour.
- C'est bon tu donne signe de vie ! s'exclamait-elle à l'autre bout de la ligne.
- Lily tais-toi et écoute moi bien ok ?
Un silence tomba dans sur la ligne.
- Ok, je t'écoute, finit-elle par dire.
- Ce soir je vois Nicolas Clayne, on va se faire un ciné.
- Ah ! criait-elle.
J'éloignais vivement le téléphone de mon oreille, puis j'aperçus mon père par la fenêtre, il me montrait une baguette de pain.
« Bon faut que j'aille chercher le pain... Génial. »
Je commençais à marcher vers le centre de la ville, je n'avais aucune envie de prendre la voiture, il fallait que je respire l'air frais sinon j'allais faire une attaque.
- Terminé ? lançais-je à Lily.
- Oui, oui.
Je lui racontais dans quelle circonstance il me l'avait demandé. Je mourrais d'envie de lui dire que les Claynes étaient des vampires, mais je me résignais il ne fallait que je le dise à personne. Lily me demandait si Josh était célibataire, je lui répondais qu'il n'était pas fait pour elle. Une fois le pain acheté, je décidais de prendre un raccourcis, un petit chemin passant par la forêt qui me ramènerais dans ma rue. Je regardais ma montre : 12h46, je continuais ma marche alors que Lily me racontait ce qui lui était arrivé depuis mon départ de l'hôpital.
- Tu as eu des nouvelles de Michael, lui demandais-je en évitant une branche (il faut dire que pour un chemin il était assez étroit).
- Oui, il a été viré du lycée pendant une semaine et puis il a un joli casier maintenant.
Nous rigolions de joie quand soudains un homme apparut devant moi, mon sursaut fit battre mon cœur.
- Hum... Lily je vais te laisser, bisous.
- Ok bisous !
Je remettais mon portable dans ma poche, l'homme s'approcha de moi.
- Bonjour, désolé de vous avoir effrayée.
Je fus soulagé en voyant son visage, il avait des yeux d'un noir profond, ses cheveux était blond. Son visage était aussi blanc que le mien peut être un peu plus, son visage était fin, je le trouvais très beau.
- Ce n'est pas grave, rétorquais-je.
Je me sentais mal à l'aise, l'homme ne cessait de me fixer.
- Vous êtes perdu, lançais-je en fermant mon manteau.
- Oui un peu, je cherche quelqu'un.
- Oh, je l'ai peut être croisé, répliquais-je.
Je serrais le pain dans ma main, je ne savais pas pourquoi mais je sentais un danger.
- Oui je pense, répondait-il. Mais pardonnez-moi je ne me suis pas présenté, je me nomme Williams.
Je me détendais un peu, la brise ébouriffa mes cheveux mais je ne cessais pas de le regarder.
- Allana, Allana Parker.
- Très jolie nom.
Je sentie le sang me monter au joue.
- Hum... merci, votre ami est dans les parages ?
Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres, il approcha d'un pas.
- Oui, je vous emmène boire un verre ?
Je tressaillis, mon cœur accéléra, ma respiration de coupa. Il plaça ses mains devant lui.
- En temps qu'ami bien sur, et dans un endroit où il y du monde.
Je riais nerveusement, je ne savais pas pourquoi mais j'acceptais. Nous nous redirigions vers la ville, durant le chemin Williams m'expliquait qu'il venait d'Angleterre et qu'il cherchait quelqu'un dans Genneville. Nous arrivions au bar de mon père, je l'y trouvais derrière son comptoir, quand il me vit arriver son visage devint sévère.
- Tu étais passé où ? Je t'ai demandé d'aller chercher du pain et toi tu ne reviens pas. J'ai du faire appel à Madame Fost pour garder Tommy.
- Désolé Papa. Je te présente Williams. Williams, mon père Dean.
Williams s'avança vers mon père, ils se serrèrent la main, puis me fit signe de m'asseoir à une table. Je m'exécutais, Williams prit place en face de moi et Dean retourna à ses clients.
- J'espère que tu trouveras ton ami, lançais-je.
A ce moment mon père arriva avec deux verres de Coca, il les posa sur la table et s'en alla. Je remarquais que Williams ne me quittait pas des yeux, son petit sourire narquois réapparut sur son visage, un frisson traversa tout mon corps.
- Je l'ai trouvé.
- Pardon ?
Il se pencha sur la table, attrapa ma main et la baisa. Soudain j'étais paralysé, je ne pouvais plus faire un geste. Il releva la tête, toujours avec ce petit sourire.
- Je t'ai trouvé, chuchotait-il.
J'étais morte de peur, je tournais les yeux vers mon père. Il remarquait mon regard, il quitta son comptoir et commença à se diriger vers nous. Il semblait furieux, je retournais mon regard vers Williams, son visage était si proche du miens qu'il aurait put m'embrasser. Je regardais ses épaules, faisant tout pour éviter ses yeux. Soudain je reconnus la veste qu'il portait, une veste en cuir marron avec une capuche. Mon cœur s'emballa, d'un geste je lui écrasais mon verre de Coca sur la tête, il recula vivement et retroussa sa lèvre supérieure laissant apparaître deux canines aiguisé.
« Un vampire ! Nicolas ! »
Je partie en courant du bar, prenant le raccourcie que j'avais emprunté juste avant, je regardais derrière moi. Il était juste au-dessus de moi, sautant de branche en branche, je continuais de suivre le chemin, je commençais à voir ma rue. Je bousculais passant et autres tout ce qui était sur mon passage, je voyais la maison. Williams courait à ma hauteur mais dans les bois, ses yeux étaient avides de sang, je traversais la rue, manquant de me faire écraser. J'arrivais dans mon jardin, en un seul bond Williams fut à mes cotés, je redoublais ma vitesse, j'entrais dans la maison et claquais la porte derrière moi. Je fermais à clés et commençais à chercher mon frère des yeux.
- Tommy ! criais-je.
Il apparut devant moi ses voitures à la main, soudain un bruit de vitre cassée retentit de la cuisine. J'attrapais mon frère, il laissa tomber ses voitures et s'accrocha à mon cou, grimpant les marches de l'escalier je partie dans ma chambre m'enfermant à clé. Soudain une idée me vint à l'esprit.
« Élisabeth ! Élisabeth au secours ! Vite ! »
J'ouvrais mon armoire et cachais Tommy à l'intérieur.
- Reste ici et ne bouge pas, tu ne fais pas de bruit d'accord ?
J'essayais que ma voix paressent le plus naturel possible, mais la peur la faisait trembler. Tommy hocha la tête, il se blottie dans le coin de l'armoire, je passais mes manteaux qui était suspendue par-dessus. Je fermais l'armoire à clé, puis du regard je cherchais une arme, j'aperçus l'ancienne batte de baseball de mon père. Je m'en emparais et me postais devant la porte. Un coup puissant s'écrasa sur celle-ci, un deuxième puis un troisième.
« Élisabeth ! »
Soudain je t'entendais plus rien, mon cœur battait à toute allure, je m'approchais de la porte toujours la batte à la main prête à frapper. Soudain la porte partie dans un fracas, je m'allongeais par terre tellement le choque avait été violent. J'essayais de me relever, Williams entra dans la chambre, il plaqua sa main sur ma gorge. D'un geste il me lança dans la pièce, je m'écrasais contre un mur en poussant un crie de douleur, une fois que j'étais par terre, il empoigna ma gorge et me plaqua une fois de plus contre le mur.
- Je t'aurais, grogna-t-il.
Un grondement sortie de son torse, sa lèvre supérieure se retroussa. Il approcha ses dents de mon cou, brusquement il s'arrêta et me laissa tomber sur le sol. Il brisa ma fenêtre et sauta, je tenais ma gorge pour essayer de respirer, j'entendais des bruits qui provenaient des escaliers, je me relevais en poussant des gémissements en me rendant compte que j'avais des douleurs par tout. J'attrapais la batte et me plaçais devant la porte, qui elle avait un énorme trous en son centre, je regardais un instant vers l'armoire puis j'ouvrais la porte. J'aperçus une silhouette, la batte frappa l'air et s'écrase sur...
- Nicolas !
Il avait rattrapé la batte d'une seule main, laissant tomber la batte je me jetais à son cou. Il me serra contre lui.
- C'est finit, chuchotait-il à mon oreille.
Je me souvenais brusquement de Tommy, quittant Nicolas j'ouvrais l'armoire. J'attrapais Tommy qui colla sa tête contre mon cou. J'aperçus Élisabeth qui entrait dans la chambre, elle se précipita vers moi et Tommy, de ses doigts glacés elle effleura mon cou.
- Tu as entendus mon appel ? lui demandais-je en essayant de contrôler les tremblements de ma voie.
- Oui, dit-elle en caressant mes cheveux.
Josh entra dans la chambre, les deux vampires se tournèrent vers lui.
- Il est partit, annonçait-t-il.
Je poussai un soupire de soulagement, Josh s'approcha de moi et me caressa le bras.
- La prochaine fois que tu fais une fête, tu m'invites.
Je souriais, Nicolas s'approcha de nous. Je tendais Tommy à Élisabeth, elle l'attrapa dans ses bras et commença à lui chanter une berceuse. J'avançais vers Nicolas, une fois face à lui je me plongeais dans ses yeux.
- Merci, soufflais-je.
A ce moment mon père entra dans la chambre.
- Mon dieu ! Allana !
Je me jetais au cou de Dean, il me serra fort.
- Tu n'as rien ? souffla-t-il en retirant le mèche qui m'étais tombé devant le visage.
- Non ça va, tu devrais aller voir Tommy.
Élisabeth s'approcha, elle tendit Tommy à mon père, il semblait s'être endormit. Il le prit dans ses bras puis se retourna vers moi.
- Je t'emmène à l'hôpital, lança Dean.
- Non ! protestais-je.
Nicolas se posta devant mon père.
- Monsieur, si je peux me permettre, mon père pourrait les examiner et vos enfants pourraient dormir chez nous.
Le pouvoir de persuasion de Nicolas fonctionna, mon père tendit Tommy à Élisabeth. Je me dirigeais vers mon armoire et en sortait un sac, je fourrais dedans les premiers habits que j'attrapais.
Je grimpais dans la BMW, Tommy était à l'arrière et dormait toujours. Le soleil se couchait, je le fixais des yeux et à ce moment là je me promis une chose :
Williams paiera.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeMar 10 Nov - 14:15

Moi j'adore ta fiction et j'ai hate de lire ton 4eme tome
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeMar 10 Nov - 20:13

Merci Alice Smile
Revenir en haut Aller en bas
Alice H.Cullen
Admin
Alice H.Cullen


Féminin Messages : 1563

It's Only You
Pouvoir: La Vision (le futur)
Dédicaces:
Situation: Couple

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeMer 11 Nov - 18:10

j'ai adoréééé
Revenir en haut Aller en bas
https://secret-twilight.forumactif.org
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeJeu 12 Nov - 6:13

Chapitre 6 :
Nicolas




Nous arrivions chez les Clayne,s la nuit était tombée. Les lumières étaient toutes allumées, la grille commença à s'ouvrir. Nicolas fit entrer la voiture et la garaiy près de la porte d'entreé.
Celle-ci s'ouvrit, je vis une femme aux cheveux blonds se précipiter vers la voiture, elle portait une jupe haute avec un chemisier blanc, ensuite Benjamin apparut, vêtut d'un pull bleu foncé et d'un pantalon noir, avança vers nous. La femme ouvrit la porte arrière.
- Donne-moi l'enfant Lise, ordonna la femme d'une voix douce.
Élisabeth obéit et lui tendit Tommy, soudain ma porte s'ouvrit, je découvrais Nicolas. Il détacha ma ceinture, puis me porta, en une fraction de seconde nous étions à coté de Benjamin.
- On va la mettre sur le canapé, déclara le père Clayne.
Je m'accrochais tant que je pouvais au cou de Nicolas, sa vitesse était hallucinante. Une fois dans le salon il me déposa sur le canapé, son père prit sa place et commença à m'examiner.
La femme qui tenait Tommy, prit place sur l'un des fauteuils, je la trouvais magnifique. Ses traits étaient magnifiquement dessinés, elle commença à bercer Tommy. Benjamin se releva et me sourit.
- Tu as quelques bleus mais rien de très grave, déclarait-il.
Je me relevais en grimaçant, je n'avais rien mais la douleur était pourtant là. Josh se mit devant moi et montra la femme de la main.
- Allana, je te présente ma mère. Liliane.
La femme me sourit, elle tendit Tommy à Élisabeth, qui une fois l'enfant dans ses bras, disparut de mon champ de vision. Elle s'asseyait à coté de moi, tout sa avec une très grande grâce.
- Bonjour Allana, fit-elle avec un grand sourire.
Je lui répondais d'un sourire, tout sa devenait très gênant.
- Je pourrais prendre une douche, s'il vous plaît ?
- Bien sur, répondit Liliane. C'est en haut, fais comme chez toi.
Je me levais avec difficulté, heureusement que Josh était là pour me soutenir, j'arrivais face aux escaliers. Josh ne me laissa pas le temps de parler, il passa son bras sous mes jambes et grimpa les marches. Un fois en haut il me déposa par terre, nous nous trouvions dans un couloir.
- C'est le couloir de gauche, Lise t'apportera tes affaires une fois que tu auras terminé. Bonne douche !
Je souriais, je m'enfonçais dans le couloir, je suivais les directives de Josh et arrivais dans la salle de bain. Un immense miroir se trouvait attaché sur un mur, il y avait deux lavabos incrustés comme dans des planches. Et la douche était derrière des vitres, j'enlevais mes affaires, les laissant tomber sur le sol, j'entrais à l'intérieur de la douche, et l'eau commença à ruisseler sur ma peau. Je m'asseyais sur le sol, et les larmes me coulèrent sur les joues, tous mes membres se mirent à trembler, j'étais morte de peur.
Une fois terminé je m'enveloppais dans une serviette blanche, à ce moment la quelqu'un frappa à la porte.
- Oui ?
- C'est Elisabeth.
- Oh !
Je déverrouillais la porte et la laissais entrer, elle entra avec une trousse et des affaires à la main.
- Qu'est-ce-que c'est que tout ça, ce n'est pas à moi, m'étonnais-je.
- Non c'est à moi, rétorqua-t-elle en sortant le sèche-cheveux de sous le lavabo.
Voyant que je ne comprenais pas, elle me donna une tape sur la tête.
- Aie ! m'exclamais-je en me frottant le crane.
- Tu as un rendez-vous avec mon frère ce soir.
Mon cœur se serra, mais je me demandais si il était toujours partant après ce qu'il venait de se passer.
- C'est qui le plus grand entre vous deux ? lui demandais-je alors qu'elle sortait ses outils de sa trousse.
- Nous sommes jumeaux, rétorqua-t-elle.
Elle sortit quelques secondes de la pièce et revenue avec une chaise, elle m'installa dessus et commença à me démêler les cheveux. Elisabeth savait lire dans mes pensées, alors je décidais de ne plus rien lui cacher.
« Il m'a dit qu'il m'aurait » pensais-je.
Elle se stoppa et me regarda dans le miroir, vêtue d'une robe de chambre en soie elle passa sa main dans son cou.
« Raconte-moi ce qui s'est passé » dit-elle dans mon esprit.
Je poussais un soupire, me remémorer ce passage désagréable de ma vie m'était douloureux. Je lui racontais alors tout, elle me regardait avec yeux ronds.
- Tu l'as vraiment attendue avec une batte de baseball.
- Bah oui ! Fallait bien que je me défende.
Elle s'éclaffa, une fois qu'elle eu terminé je me regardais dans la glace. Mes cheveux entouraient mon visage, mes yeux étaient maquillés en noir avec du far à paupière violet (ce qui faisait ressortir mes yeux). Elle avait laissé mes lèvres au naturel, car je lui avais demandé.
- Comment s'appelait-il, car si tu es allé boit un verre avec lui c'est qu'il a du te dire son prénom, me lança-t-elle en me tendant ses vêtement.
- Williams, grognais-je.
Je n'eus pas le temps d'attraper les vêtements, ils tombèrent par terre. Elisabeth paraissait horrifiée.
- Elisabeth, ça ne vas pas? m'inquiétais-je.
Je la faisais s'asseoir sur la chaise, puis elle revint à elle.
- Tu as bien dit Williams ?
- Hum... Oui.
Elle poussa un soupire puis se tourna vers moi.
- C'est mon frère, grogna-t-elle.
Je reculais d'un pas. L'homme qui n'avait pas cessé de me pourchasser, qui avait tenté de s'en prendre à moi et même à mon frère, il était leur frère. J'attrapais les vêtements qui étaient tombés parterre.
- Je te laisse t'habiller, lança-t-elle en se levant. Ne pense plus à ça, on en reparlera demain, ce soir amuse toi.
Je lui souriais pour ne pas montrer mon angoisse, elle sortait de la pièce et je commençais à m'habiller. Une fois terminé, je sortais de la salle de bain, dans le couloir je m'arrêtais devant le miroir. Elisabeth m'avait prêtée un petit pull avec un col rond, il était bleu clair, j'avais un jean bleu foncé quand à mes chaussures j'avais gardé mes baskets blanches.
Je descendais les escaliers, en bas m'attendait toute la famille, ils me regardait tous émerveillésr.
- Tu es à croquer, lança Liliane.
Je riais au mot qu'elle avait employée, elle aussi d'ailleurs. Nicolas me conduit vers la porte d'entrée, il attrapa mon manteau qui était suspendue au porte-manteau, qui ressemblait plus à une œuvre d'art qu'à un porte-manteau. Je faisais un signe de la main en guise d'adieu à la famille Clayne. Nicolas m'ouvrit la porte de la Porsche, je m'installais et commençais à sentir le malaise.
Une fois que nous fûmes arrivés, Nicolas se gara le plus près possible du cinéma. Il m'ouvrit chaque porte à mon passage, une fois dans la salle de cinéma nous attendions le début du film.
- Tu es magnifique, souffla-t-il.
Le sang monta dans mes joues.
« Trouve quelque chose à lui dire ! »
- Tu es... très élégant, chuchotais-je.
Et c'était vrai, il s'était habillé d'une chemise noire et d'un pantalon noir. Seule sa veste grise se départageait du reste. Ses yeux topazes s'accordaient parfaitement à sa coupe ébouriffé et ses cheveux châtains. Le film commença, je me retournais vers Nicolas.
- Il me semble que tu voulais me parler ? chuchotais-je.
Son visage se refroidit, il serra la mâchoire.
- Non, oublis ça.
Sa voix avait été froide et dure, je me pinçais les lèvres pour retenir mes larmes, mais en vain.
Elles coulèrent sur mes joues, j'attrapais mon manteau et quittais la salle. Une fois dehors j'avançais droit devant moi, même si je ne savais pas où j'allais.
- Allana ! s'écriait une voix derrière moi.
Je m'arrêtais, puis me tournais. Nicolas me regardait, son visage était tordu par la tristesse. Mais je n'allais pas le plaindre, je n'en avais aucune attention.
- Pourquoi tu me détestes autant ! commençais-je. Qu'est-ce-que je t'ai fais pour que tu me fasses ça.
Il s'approchait de moi doucement, avec un petit sourire en coin, les larmes coulèrent de plus belle.
- Explique-toi, car tu vas me rendre folle ! Pourquoi tu me détestes à ce point ?
Il se tenait devant moi, son sourire avait disparut, laissant place à un désespoir.
- Je ne te déteste pas, c'est moi, je me déteste.
Je me plongeais dans ses yeux, je ne comprenais pas. Une grimace déchira son visage, puis il serra la mâchoire. Je sentie mon cœur accélérer et mes sentiments pour lui se firent plus fort.
- Je n'arrive plus à être loin de toi, je n'arrive plus à vivre sans toi.
- Alors reste avec moi, soufflais-je.
Il sourit tristement, j'entourais mes bras autour de sa taille, il passa ses bras autour de moi et me serra contre son corps de pierre.
Durant le voyage de retour nos mains ne s'étaient pas quittées, une fois arrivés, comme à son habitude il m'ouvrit la porte. Il me souleva et me porta jusqu'à sa chambre, nos yeux ne se quittaient pas. Il m'allongea sur son lit et prit soin de fermer la porte, puis il s'allongea à coté de moi, je voulais l'embrasser mais je savais qu'il était trop tôt pour lui. Je retirais mon manteau et lui sa veste.
- Tu devrais dormir, chuchotai-t-il en caressant ma joue.
- Je dormirais quand tu dormiras, chuchotais-je à mon tour.
Il s'éclaffa, je le regardais faire sans rien dire mais avec un petit sourire.
- Je suis si drôle ? lui demandais-je.
- Ce n'est pas encore ma nuit, chuchotai-t-il après avoir reprit son calme.
- Quoi ? soufflais-je
- Les vampires ne dorment qu'une fois par mois.
- Vraiment ?
- Oui.
Je passais ma main dans son cou puis la faisait glisser jusqu'à sa joue puis ses lèvres, il embrassa mes doigts, je laissais ma main retomber jusqu'à son cou.
- Donc tu comptes me regarder dormir ? chuchotais-je.
- Oui.
Je me blottis encore plus contre lui et il passa la couverture sur moi. Il déposa un baisé sur mon front, puis nos main s'entrelacèrent.
- Dors mon amour, chuchotai-t-il à mon oreille.
Doucement je fermais les yeux, et je tombais dans le sommeil.
J'aimais Nicolas, je savais son secret et il connaissait tout de moi.
« Rien nous séparera, je t'aime. »
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeJeu 12 Nov - 6:14

Chapitre 7 :
Départ



J'ouvrais les yeux, la lumière m'aveuglait. Je me trouvais dans une pièce blanche, une grande baie vitrée avec un balcon se trouvait à ma droite, et à ma gauche se trouvait un bureau éclairé par une lumière, tout autour se trouvait une bibliothèque remplie de livre. Je me redressais et découvrais que je me trouvais sur un lit, les draps étaient beigse avec un tissus blanc par-dessus. Je descendais du lit pour m'approcher du bureau, des papiers avec des écritures était posés sur le bureau, j'attrapais l'un de et commençais à le lire.

Ses yeux sont violets,
Sa bouche est tendre et douce,
Sa chevelure est châtain,
Sa peau est pale comme la neige
Je l'

Quelle avait été sa dernière phrase, je le savais, mais pourquoi ne l'avait-il pas terminé ?
Je me retournais vers la baie vitrée, en l'ouvrant une bouffée d'air froid me balaya le visage. J'avançais sur le balcon et me penchais pour voir ce qui se trouvait en dessous. Je fus surprise en découvrant un vide et une rivière juste en dessous, au loin la forêt s'étendait. J'avais l'impression de rêver.
- Allana ?
Une voix s'était exprimée derrière moi, je me retournais et mes cheveux me passaient devant le visage. Je voyais Nicolas, un plateau à la main il me regardait, curieux de savoir se que je faisais. Le haut de sa chemise noire était entrouvert laissant apercevoir sa peau blanche, ses cheveux bougeaient avec la brise. Il posa le plateau sur la petite table en bois qui se trouvait sur le balcon, puis il retroussa ses manches et s'approcha de moi. Je me retournais pour admirer le paysage, je respirais une bouffée d'air frais quand les mains de Nicolas entourèrent ma taille.
- C'est... magnifique, soufflais-je en regardant la vue.
Même avec le ciel gris, je pouvais voir des rayons de soleil au loin. Je me retournais et plongeais mes yeux dans les ceux de Nicolas. Je plaçais mes mains sur son torse nue, puis je les montais jusqu'à son cou, quand soudain il recula. Je le regardais ahurie.
- Ça ne vas pas ? m'inquiétais-je.
Il grimaçait mais semblait ne pouvoir détacher ses yeux de moi.
- Depuis quand n'as-tu pas manger ?
- Ce matin, répliqua-t-il.
Je fronçais les sourcils, je ne comprenais pas pourquoi il avait eu cette répulsion.
- Hum... où est le problème ?
Il recula en titubant à l'intérieur, je le suivais en prenant soin de garder une certaine distance. Il s'écroula sur le lit, je me précipitais vers lui, je mourrais d'envie de le toucher mais c'était une vraie torture pour lui.
- Même si... nous nous nourrissons du sang d'animaux nous avons besoin... de sang humain pour reprendre des forces, survivre.
Même parler semblait être une douleur pour lui, je pinçais les lèvres je ne savais pas quoi faire.
- Tu ne peux pas rester comme ça tu...
- Benjamin est partit chercher des poches de sang à l'hôpital, ne t'inquiète pas ça va aller.
- Non ça ne va pas aller ! Tu vas mourir !
Ma voix avait retenti dans la pièce, puis une idée me vint à l'esprit.
- Bois mon sang, lançais-je.
- Non ! rétorqua-t-il en se redressant.
- Nicolas, si tu ne bois du sang humain tu mourras, et je ne peux pas vivre sans toi, alors fais-le.
Sans le regarder je m'allongeais sur son lit, il me regardait ahurie et il semblait en colère.
- Tu auras mal et je n'arriverais pas à m'arrêter tu...
- Fais-le ! criais-je.
Voyant qu'il ne régissait pas, des larmes coulèrent sur mes joues. Il s'aperçut que je pleurais il s'approcha de moi, embrassa mon front puis cola le sien.
- Pardonne-moi, soufflait-il.
Je tournais la tête alors qu'il dégageait mes cheveux de mon cou, je respirais profondément puis je sentie ses lèvres se poser. Puis ses canines transpercèrent ma peau, je retenais mes cries. Je pinçais les lèvres, la douleur était très dure à supporter, je sentais passer mon sang dans sa bouche, soudain mes muscles se détendirent, je voulais fermer les yeux mais je m'y refusais. Il se retira de mon cou brusquement, il essuya les goutes de sans qui se trouvaient au coin de sa bouche, il se pencha vers moi.
- Je suis désolé, soufflait-il.
Je lui souriais, je me sentais faible mais l'idée de l'avoir sauvé me submergeait de joie, en un geste il me fot virevolter et je me retrouvais sur lui.
- Quel gout à mon sang? demandais-je lui caressant ses lèvres.
- Il est délicieux.
- Oh ! Parfait alors, m'exclamais-je.
La porte s'ouvrit et apparut Josh, Nicolas et moi nous nous relevions.
- Punaise ! s'exclama Josh.
Il ferma les yeux et tenta de se retourner, sauf que face à lui se trouvait le coin de la porte. Il tapa la tête contre celle-ci, je me précipitais vers lui alors que son frère rigolait à en pleurer sur le lit.
- C'est sa ! Fous-toi de moi sale traitre !
Je regardais le front de Josh mais je n'y voyais rien.
« Bien entendue, lui il a rien. »
Soudain d'un seul saut Nicolas était à moitié accroupie, un grondement sortait de sa gorge, quand je me retournais je vis que Josh l'imitais.
- Tu veux te battre traitre ! lança Josh en lui faisant un clin d'œil
- Pourquoi pas tête d'ampoule, rétorqua Nicolas.
Josh se redressa et leva les mains vers le ciel.
- Pourquoi il fait toujours que tu m'insultes ?
Puis Nicolas se jeta sur son frère, je les suivais en courant en leur disant d'arrêter. Ils riaient aux éclats, tout en s'insultant. Puis en s'approchant de l'escalier, ils tombèrent en arrière, je me précipitais pour voir si il allait bien et quand je les vis en bas en train de se tordre de rire, je fus soulagée.
- Les garçons sa suffit ! criait la voix de Liliane. Au lieu de faire vos bêtises rejoignez nous dans le salon.
Tout deux se relevèrent et se donnèrent un coup de poing dans l'épaule, Nicolas me vit, j'étais encore au milieu des escaliers. Il sauta et astérit en face moi, il passa son bras sous mes jambes et me souleva. Il sauta par-dessus la rampe d'escalier et courut ver sle salon, quand nous arrivions Nicolas s'asseyait sur le fauteuil qui se trouvait à gauche du canapé. Je m'installais sur ses genoux et enroulais mes bras autour de son cou, je fis disparaître mon sourire quand je découvrais les visages qui se trouvait autour de nous. Tous était devenue sérieux (même Josh).
- Que se passe-t-il ? demandait Nicolas aussi intrigué que moi.
Benjamin qui se trouvait en face de nous s'avança dans son siège, Liliane qui était assise sur l'accoudoir le regarda faire.
- Nicolas, Lise à du te dire ce matin que la personne qui s'en étais prise à Allana était Williams ?
Je sentie Nicolas se raidir, je lâchais son cou pour tenir ses mains.
- Oui, répondait Nicolas.
- Nous cherchons à savoir pourquoi il s'en prend à Allana.
Après quelques secondes Nicolas tourna un visage effaré vers Elisabeth, celle-ci se tenait sur le canapé, le bras de Josh entouraient ses épaules.
- Comment a-t-il su qu'elle était ici ?
- Son instinct, rétorqua Benjamin. Nicolas, il faut que tu prennes en compte que temps qu'il ne l'aura pas, il la traquera.
Il parlait comme si j'étais absente, au mot de Benjamin, Nicolas entoura ma taille de ses bras et je me collais d'avantage contre lui.
- C'est trop risqué que je reste chez moi, il pourrait s'en prendre à ma famille, lançais-je.
Benjamin se leva et se mit à arpenter la pièce, Liliane le regardait faire sans rien dire, c'est ce que nous faisions tous. Ensuite il partit se rassoir près de sa femme.
- Je sais ! s'exclama Josh en manquant de donner un coup à Lise.
- Tu sais quoi ? dit-elle en se recoiffant.
- On pourrait faire des rondes autour de la maison d'Allana, chacun notre tour. Et puis Nicolas pourrait passer ses nuits avec elle, au cas où.
Je me blottis contre Nicolas, l'idée d'être avec lui encore une nuit me réjouissais.
- C'est une bonne idée, déclara Benjamin.
Je regardais l'horloge, 11h27.
- Il va falloir que je parte, où est Tommy ?
Lise se leva puis me tira par le bras, je la suivais en adressant à Nicolas un sourire, qu'il me rendit. Je grimpais les escaliers, Lise me conduisait dans une chambre, la lumière éteinte je ne voyais pas grand-chose, le voyant dans le lit je la chatouillais du bout des doigts.
- Tommy, soufflais-je.
Il se tourna vers moi et s'agrippa à mon cou, je sortais de la chambre et commençais à descendre les escaliers. Une fois en bas je découvrais toute mes affaires, à coté Benjamin avait enfilé son manteau et il disait au revoir à Liliane. Me voyant descendre Liliane me tendit les bras pour prendre Tommy, je lui tendais. Nicolas approcha de moi avec mon manteau, je l'enfilais.
- Tu ne m'accompagne pas, lui demandais-je.
Il me sourit tout en grimaçant, je devinais qu'il ne voulait pas me dire ce qu'il se passait réellement.
- Non, mais on se voit ce soir, laisse ta fenêtre ouverte.
A ses derniers mots il rigola, il embrassa mon front.
- Fais vite, lui soufflais-je.
Je reprenais Tommy dans mes bras, il plaqua son visage contre mon cou.
- Encore merci de nous avoir accueillie Madame Clayne.
- Appelle-moi Liliane.
Elle me sourit alors que je faisais un signe à tout le monde. Benjamin me remmena jusqu'à chez moi, quand nous arrivions je posais Tommy sur le sol, il courut dans les bras de mon père. Une fois à l'intérieur je remarquais que tout avait été réparé, revenir ici me donnais des frissons. Le soir venue je m'enfermais à clés dans ma chambre, j'avais choisis une nuisette noir avec de la dentelle blanche pour quand Nicolas apparaitrait. Comme prévue j'avais laissé ma fenêtre ouverte, j'attrapais mon livre et commençais ma lecture.
Après quelques minutes Nicolas apparut dans la chambre il prit soin de refermer la fenêtre, puis s'allongea près de moi et regarda le titre de mon livre.
- Roméo &Juliette ?
- Oui, rétorquais-je en faisant mine de me replonger dans mon livre.
Voyant que je ne le regardais pas il m'arracha le livre des mains et me tira contre lui. Je caressais, attrapa ma main et en embrassa la paume. Je plaçais ma tête sur son ventre, je fermais les yeux en sentant la fatigue me submerger.
- Allana, chuchotais Nicolas.
- Hum...
- Demain il faudra que je m'absente.
Je me redressais sans le regarder, l'idée qu'il soit loin de moi me coupais le souffle. Un énorme vide s'installa en moi, je pris ma tête dans mes mains.
- Allana, soufflai-t-il.
Doucement il m'attira contre lui, il planta ses yeux dans les miens.
- Je reviendrais, Josh restera en ville.
- Pourquoi tu dois partir ?
Je m'écartais de son étreinte et me plaçais sur mon oreiller. Il me regarda faire puis soupira.
- Nous devons trouver Williams, sinon il reviendra, nous avons trouvé une piste comme quoi il se dirigeait vers l'est.
- Tu comptes tuer ton frère.
Nicolas se redressa, je l'imitais. Je savais que mes paroles étaient douloureuses mais je devais savoir pourquoi Nicolas avait une telle haine envers son frère.
- Allana, il a tué des millions de gens, quand nous nous sommes échappés de chez les Lyganes, il a essayé de les prévenir. Nous avons du l'assommer pour pouvoir nous enfuir, il a essayé de s'en prendre à Liliane. Et maintenant il essaye de s'en prendre à toi, c'est un monstre Allana, il doit mourir.
Je me rapprochais de lui et enroulais mes bras autour de son cou, j'humais l'odeur qui se dégageais de ses cheveux.
- Il est dangereux, je n'aime pas te savoir en train de le pourchasser.
Il se retourna pour me faire face, il déposa son front sur le miens.
- Il ne m'arrivera rien, ne t'inquiète pas.
Je soupirais, puis je me laissais tomber en arrière. Il m'imita et se retrouva au-dessus de moi, je caressais son visage.
- Nicolas ?
- Oui ? souffla-t-il alors qu'il caressait ma joue.
- Je t'aime, soufflais-je.
Il embrassa mon front puis plongea son regard dans le miens.
- Tu es toute ma vie Allana, je t'aime.
A ce moment là un immense pois se retira de mon corps, il s'allongea à mes cotés. Je passais ma jambe droite sur les siennes et je me blottissais contre son torse.
- Reviens-moi vite, soufflais-je.
- Je te le promets.
Je fermais les yeux et m'endormais doucement.
La lumière perçait les nuages, je me reculais. En voyant Nicolas dormir je souris, il paraissait paisible, je caressais chaque traits de son visage, je profitais pleinement de ce moment, mes doigts s'attardèrent sur ses lèvres, doucement il ouvrit les yeux.
- Bonjour, soufflais-je.
Je faisais glisser mes doigts dans son cou, sa peau était peut être gelée, à ce moment là j'avais chaud.
- Bonjour, répondit-il dans un souffle.
- Il fait beau aujourd'hui, chuchotais-je en regardant la fenêtre.
Il se redressa et sortit une chose de sa poche, je le regardais faire avec curiosité. Il sortie une médaille en or et dessus se trouvait un diamant rouge.
- Qu'est ce..., commençais-je en m'approchant de lui.
- Une émeraude, elle absorbe les rayons du soleil, sa m'évitera d'être trop fatigué.
« Fatigué ?! »
- Tu ne brule pas au soleil, m'étonnais-je.
Il s'esclaffa, puis se tourna vers moi.
- Allana, ce ne sont que des légendes, le soleil nous affaiblie tout simplement, mais il est vrai que si nous y restions trop longtemps nous en mourrions. Mais pas brulé.
- Quand te reverrais-je ? chuchotais-je en me rappelant que nous n'étions pas seul dans la maison.
Il prit mon visage entre ses mains froides.
- Je reviendrais le plus vite possible, tu sais que je ne peux pas vivre longtemps sans ta présence.
Je me jetais à son cou, il me serra contre lui aussi fort qu'il le pouvait (mais pas trop car il m'aurait tué). Il sortait de mon étreinte et se dirigea vers la fenêtre, je descendais du lit et commençais à me diriger vers l'entrée. En arrivant dehors le soleil brillait, devant moi je vis la BMW des Claynes, il m'attendait pour me dire au revoir. Pied nue j'avançais près de Liliane, elle me serra dans ses bras.
- Fais attention à toi ma chérie, souffla-t-elle à mon oreille.
- Promis.
Benjamin m'enlaça et je promis la même chose qu'à sa femme. M'approchant de Lise, elle m'embrassa la joue puis me serra dans ses bras.
- Tu m'appelles si il y a un problème.
Josh passa après moi pour saluer sa famille, j'avançais vers Nicolas. Il m'enlaça tendrement, je faisais tout pour retenir mes larmes, il se détourna de moi puis ouvrit la porte arrière de la voiture. Elisabeth serra Josh dans ses bras, puis elle grimpa dans la voiture, les parents l'imitèrent. Nicolas me tournait le dos, je respirais longuement pour contenir mes larmes, soudain Nicolas fit volteface, m'attira contre lui puis ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes. Je passais mes doigt dans ses cheveux, notre premier baiser, je me promettais de ne jamais l'oublier, il enfouie son visage dans mon cou, puis doucement il quitta mes bras.
- Reviens-moi, chuchotais-je.
- Je t'aime, souffla-t-il.
Il déposa un baiser sur ma bouche, puis il grimpa dans la voiture. Je la regardais s'éloigner impuissante, je ne savais pas quand je le reverrais, si je le reverrais. Josh posa sa main sur mon épaule et m'attira dans ses bras. Je pleurais toute les larmes de mon corps.
« Je t'en supplie reviens-moi. »
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeJeu 12 Nov - 6:15

Chapitre 8 :
Manoeuvre



Après le départ de Nicolas, je ne souhaitais pas retourner au lycée. Bien entendue Lily et Jenny m'avaient bombardé de textos, comme à leurs habitudes. Sa faisait deux semaines qu'ils étaient partit, je ne cessais de me dire qu'il pouvait leur arriver quelque chose. Je ne sortais plus de chez moi, et Josh y veillait en faisant des rondes autour de la maison, un soir je lui avais dit de monter, car le froid était devenue glacial.
Je l'attendais dans ma chambre blottie sous ma couverture, après quelques minutes il apparut et ferma la fenêtre.
- Pas trop tôt, dis-je en aillant les dents qui claquent.
- Désolé j'ai eu un petit creux, s'expliquait-il en sautant sur mon lit.
Je me redressais et le regardais en train de fermer les yeux, vêtue d'un col roulé noir et d'un jean, Josh était toujours aussi beau, mais son visage blanc me rappelais Nicolas, je caressais les deux marques de dents qui se trouvaient dans mon cou.
- Tu crois qu'ils vont revenir bientôt ? lui demandais-je en regardant dans le vide.
Joshua se redressa et plongea son regard dans le mien.
- Sérieusement, je ne sais pas. Elisabeth ne peut pas nous répondre, elle est trop loin.
Je levais les yeux au ciel.
- Sa existe le portable, soufflais-je.
- Oui, d'accord. Mais ils n'ont pas le temps de décrocher si il poursuivent Williams.
Il s'allongea sur mes jambes et commença à fermer les yeux.
- Elle te manque, lançais-je.
- Qui ? rétorqua-t-il en gardant les yeux fermés.
- Elisabeth.
- Oui, beaucoup.
Je sautais sur mes pieds, il se redressa en me regardant faire avec des yeux ronds. Je lui sautais au cou.
- Alors tu l'aimes !
Brusquement il me plaqua sa main sur ma bouche, il approcha son doigt de la sienne. Je me recroquevillais en voyant ma bêtise. Il retira sa main puis me fixa.
- Pourquoi tu penses sa ? chuchotai-t-il.
Je me laissais retomber sur mon oreiller, je pensais qu'il en faisait exprès.
- Rho... ne me prends pas pour une idiote, vous êtes super proche tout les deux et ne dit pas le contraire.
Doucement il se laissa tomber sur mon deuxième oreiller, il fixait le plafond sans vraiment le regarder.
- Tu crois ? soufflai-t-il.
Je me redressais en appuyant ma tête sur ma main.
- Bien sûr, répondais-je.
Voyant qu'il refermait les yeux je compris qu'il était l'heure de dormir, je m'allongeais sur son ventre et fermait les yeux.
- Allana ?
Je tournais la tête vers son visage et ses yeux d'un vert éclatant, je ne m'en laissais jamais.
- Oui ? chuchotai-je.
- Ils reviendront.
A sa dernière phrase il me sourit, je passais la couverture sur ses jambes et sur moi, je commençais à m'endormir.
Je me trouvais dans une pièce sombre, puis doucement elle s'éclaircissait. Elle était remplie de miroir, puis autour de moi des gens masqués apparurent en dansant, je ne voyais personne qui me semblait familier. Je découvrais ma tenue en me tournant dans un miroir, j'étais vêtue d'une robe noire à corset. Mes cheveux étaient attachés en chignon et à l'intérieur s'y trouvais des petites fleurs rouge. Soudain un homme apparut devant moi, son masque était noir, il portait une sorte de cape derrière son dos. Il passa sa main derrière ma taille et de l'autre attrapa ma main, doucement il me fit virevolter dans la pièce, les gens nous laissaient danser en nous regardant. Je forçais l'homme à s'arrêter, je retirais vivement le masque. Je poussais un crie d'horreur en découvrant les yeux noir de Williams, je tentais de m'échapper en lui donnant des coups. J'appelais les gens à l'aide mais ils ne bougeaient pas, doucement Williams me pencha en arrière, de ses doigts glacés il dégagea mon cou, son visage s'approcha de moi, puis plongea dans mon cou. Ses dents transpercèrent ma peau, je poussais un crie de douleur.
Je me réveillais en hurlant, Josh se précipita vers moi et me serra contre lui.
- Calme-toi, ce n'était qu'un rêve.
Je m'évanouissais dans ses bras.
Le lendemain je me décidais à retourner au lycée, je ne devais pas rester toute seul, je commençais à devenir folle. En arrivant au lycée je fus accueillis par Jenny et Lily, je leur racontais mon histoire d'amour (bien entendus en évitant de parler vampire et autres), bien entendus elles furent heureuse pour moi.
Nous nous étions appuyés contre la voiture de Lily, celle-ci buvait un café pendant que Jenny sortait une cigarette de son paquet. J'appuyais sur la marque des dents de Nicolas, elle était recouverte par un colle roulé noir, j'avais tiré mes cheveux en arrière en prenant soin de remonter le col roulé.
- Alors comme ça ils sont partit voir de la famille, mais Josh à voulu resté ? demandais Lily en soufflant sur son café.
- Oui, répondais-je en mettant mes mains dans mon manteau.
- Ah d'accord et hum... Josh, maintenant que tu le connais bien. Il est prit ?
La réflexion de Lily me donna un sourire, je venais de me rendre compte à quel point leur présence m'avait manqué. Je me tournais vers elle en posant ma main sur son épaule.
- Lily, je suis désolé mais... il est prit.
- Dommage, souffla-t-elle.
Je me doutais que ça lui passerai, Lily n'était pas du genre à pleurer son amour perdue. Soudain la sonnerie retenti, Lily rejoignait une amie à elle. Jenny et moi avancions derrière elle.
- Il te manque ? lança Jenny sans me regarder.
Je poussais un soupire, elle lisait en moi comme dans un miroir. Je rabattais une mèche qui était tombée sur mon visage.
- Énormément, répondais-je.
Un silence tomba pendant quelque minute, l'image de Nicolas cessait de me hanter. Je redessinais chaque traits de son visage, toutes ses formes me paraissaient claires comme de l'eau de roche.
- Il reviendra, j'en ai la certitude.
Ses paroles me réchauffèrent le cœur, elle attrapa ma main puis nous courrions rejoindre Lily.
Détournant la tête j'aperçus Josh, il était caché dans les bois qui longeaient le lycée.
- Je reviens, lançais-je en me dirigeant vers lui.
Une fois face à lui il m'attira dans les bois, il me tira pendant quelques mètres, je me laissais faire impuissante. Une fois arrivée près d'un arbre qui s'était écroulé il me lâcha, il plongea ses yeux verts dans les miens.
- Mais qu'est ce qu'il te prend ? lançais-je.
Josh regardait autour de nous et semblait ne pas me voir, il ouvrit la bouche comme pour me répondre mais ses yeux parut soudain horrifiés. Il se mit en position de défense et un grondement raisonna dans son torse, lentement ses dents apparurent.
- Qu'est ce qui se..., commençais-je.
Soudain Josh plaqua sa main sur ma bouche, il me serrait contre son torse de pierre, doucement il plongea ses yeux dans les miens.
- Cours ! chuchotai-t-il.
La peur envahie mon cœur, ma respiration s'accéléra, Josh me lâcha. J'essayais de l'attirer avec moi, mais il ne bougeait pas.
- Cours ! criai-t-il.
Je partie à toute jambe, me redirigeant vers le lycée je regardais derrière moi, Josh avait disparut. Je courais aussi vite que mes jambes me le permettais, j'aperçus le parking. Je sortais des bois et courais vers ma voiture, une fois à l'intérieur je démarrais. Sur la route je dépassais la limitation de vitesse, je savais ce qui me poursuivais mais me refusais à y croire. Josh était seul face à lui, je craignais qu'il court un grand danger. Il fallait que je quitte la ville ou alors tout les gens qui m'étaient proche seraient en danger, je ne savais pas où aller mais je ne changeais pas d'avis. Dean et Tommy était au bar ils ne risquaient rien, Williams me traquerait et ne risquerait pas de perdre ma trace en allant s'attaquer à ma famille. Voyant que j'arrivais devant chez moi, je me garais et sortie de la voiture en courant, ne prenant pas le soin de fermer les portes derrière moi je courrais à ma chambre. Une fois en haut j'attrapais un sac et jetais des habits à l'intérieur, en partant j'attrapais la batte de baseball et courais vers la voiture. Mon cœur ne cessait de battre à toute allure, puis doucement la sensation que j'avais éprouvée dans le cimetière revint. Williams était tout proche. Pour qu'il puisse m'atteindre il aurait fallut qu'il tue... j'enlevais cette idée de ma tête, courant vers ma Clio je claquais la porte derrière moi. Les larmes coulèrent sur mes joues, je pensais avoir perdu Josh, une fois sur le chemin qui traversait la forêt je me permis de fermer les yeux pour reprendre mes esprits. Quand je les rouvrais, Williams se tenait sur la route, par réflexe j'appuyais sur le frein, j'entamais la marche arrière mais Williams arriva en une fraction de seconde près de la voiture. Il attrapa celle-ci par en dessous, la souleva et la projeta dans la forêt, elle effectua des tonneaux en dégringolant une pente, je poussais des cries qui raisonnaient dans l'habitacle. Je vis le sol se rapprocher, je fermais les yeux et m'imaginais une dernière fois le visage de Nicolas, la voiture s'écrasa sur le sol.
J'ouvrais les yeux, voyant le sol en haut je constatais que la voiture était retournée. Je portais ma main à ma tête qui s'était faite douloureuse, quelque chose de liquide coulait sur mon front, du sang. Je poussais la porte de la voiture avec toute les forces qui me restais, une fois ouverte je détachais ma ceinture, en rampant sur le sol je découvrais que mes mains étaient couverte de sang. Je m'appuyais sur un arbre, seul ma tête semblait être blessée, regardant au alentour je ne vis personne autour de moi, en m'appuyant sur le tronc j'entamais une marche qui allait sans doute être très longue. Je retirais mon manteau qui ne faisait que me gêner, soudain une fois le manteau à terre, un bras se plaqua sur ma gorge.
- Heureuse de me revoir ?
Je tentais d'échapper à l'emprise de Williams, mais lutter contre la force d'un vampire ne servait à rien. J'attirais sa main à ma bouche et j'y plantais mes dents, il me lâcha en grondant je m'appuyais contre un arbre pour reprendre mon souffle. Sans que j'aie eu le temps de réagir, il empoigna ma gorge.
- Pourquoi essayes-tu de m'échapper, tu sais que je te retrouvais où que tu sois.
Je tentais de respirer sans prêter attention à ses paroles, mes mains tentaient d'arracher la sienne de ma gorge. Il s'approcha de moi, et huma mes cheveux, il embrassa ma joue puis écrasa ses lèvres sur les miennes. Mon cœur s'accéléra sans que je ne puisse rien faire, mes poing s'abattaient sur son torse de pierre mais plus je me débattais plus il m'approchait de lui. Je me résignais à abandonner, doucement il me lâcha, puis planta ses yeux noir dans les miens.
- As-tu trouvée ça si désagréable ?
Son sourire narquois et désinvolte se dessina sur sa bouche, remplie de colère je lui crachais à la figure. Je vis sa main se lever dans l'air et elle s'abattue sur mon visage, le choque me propulsa dans les airs et je m'écrasais contre un arbre. Je tentais de reprendre ma respiration car elle avait été coupée par l'impacte, Williams passa sa main sous ma taille. Je ne pouvais plus bouger, j'étais un pantin dans ses mains de pierre, il retira l'élastique de mes cheveux, j'étais apeurée. Doucement il me souleva et m'attira vers lui, il déchira mon col roulé, posa sa main sur mon cou. Il tressaillit, son visage était horrifié, puis il se remplit de colère. Il me laissa tomber sur le sol, je gémis à cause du choc, je soutenais mon haut car en le déchirant celui-ci ne cessait de tomber.
- Com... Non ! rugissait-il.
Devinant qu'il avait découvert la marque de dents je souris intérieurement. Williams entra dans une rage folle, il déracina un arbre et le lança à l'autre bout de la forêt. Il me lassa un dernier regard plein de mépris puis disparut. Je ne bougeais plus, les larmes coulèrent sur mes joues alors que je fixais le fond de la forêt.
Après une heure, cinq silhouettes apparurent devant moi. Elles se précipitèrent vers moi, l'une d'elle s'accroupit près de moi.
- Au mon dieu qu'est ce qu'il ta fait ?
Je me tournais vers elle, et découvrais le visage de Nicolas. Il semblait horrifié, il me regardait de haut en bas, puis petit à petit des gémissements retentirent. Quand je découvrais que c'était moi qui les émettais tous mes membres se mirent à trembler. Nicolas me porta comme à son habitude, je vis Benjamin s'approcher de nous.
- Il ne l'a pas mordu, je ne compr...
Il tata la marque des dents de Nicolas puis de dit plus rien, Liliane apparut près de moi.
- Ne t'inquiète pas nous sommes là, on va te ramener chez nous.
Je me plaquais contre Nicolas, il me serra contre lui et se mit à courir.
J'ouvrais les yeux et découvrais que j'étais dans la chambre de Nicolas, celui-ci se trouvait dos à moi sur son bureaux.
- Nic..., dis-je en essayant de parler.
En une seconde il était près de moi, il me tenait la main comme si sa vie en dépendait. Ses yeux topazes m'étais toujours irrésistibles, le fait de l'avoir près de moi me fit pleurer de joie.
- Tu m'as tellement manqué, soufflais-je.
Il grimpa sur le lit et embrassa mon front, puis sa main caressa ma joue.
- C'était une vrai torture d'être loin de toi, soufflai-t-il.
De ses doigts gelés, il enleva une larme qui coulait sur ma joue, hésitant il s'approcha de mes lèvres. Je le vis montrer des dents mais à ce moment là ses lèvres touchèrent les miennes, notre baisé était passionné, nos retrouvailles resteraient gravées dans ma mémoire.
- C'était une belle manœuvre, Williams est intelligent, soufflais-je en caressant le dos de Nicolas.
Celui-ci s'était redressé, mâchoire serrée nous parlions de la rencontre entre Williams et moi.
- Il paiera de t'avoir fait ça, gronda-t-il.
Je l'attirais près de moi et il se laissa faire, il plaqua son visage contre mon cou.
- Pour le moment nous sommes ensemble, c'est tout ce qui compte.
Il remonta son visage et m'embrassa. C'était vrai, du moment que nous étions ensemble je pouvais endurer toute les tortures du monde, rien ne nous séparerait.
- Tu es toute ma vie à présent, chuchotai-t-il à mon oreille avant d'embrasser mes lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeJeu 12 Nov - 6:16

Chapitre 9 :
Piège



Nous nous retrouvions tous dans le salon, la situation devenait dangereuse, il fallait que l'on établisse un plan. Benjamin semblait perturbé, tournant la pièce il cherchait un plan pour détruire Williams. Je ne savais pas pourquoi il cherchait tant à me protéger, peut être parce que Nicolas et moi étions ensemble. Je me trouvais assise aux cotés de Liliane, qui rajustait le bandage qui se trouvait sur ma tête, autour de nous Josh & Elisabeth discutaient, se racontant tout ce qui s'était passé pendant que l'un et l'autre était séparés. Mes yeux étaient rivés sur Nicolas, appuyé contre la cheminer, il réfléchissait, mes yeux s'attardaient sur chaque partie de son corps. Un t-shirt bleu soulignait son corps d'Apollon, et un jean noir terminait le tout, je me demandais comment il pouvait faire pour me voir dans un état pareil, les cheveux en batailles, j'avais quelques bleus sur la gorge; pour éviter que Dean sans aperçoive, Elisabeth m'avait donné un colle-roulé blanc. Une fois que Liliane terminait en m'embrassant le front, je ramenais mes jambes et m'asseyais en tailleur sur le canapé.
- Nous pourrions lui tendre un piège, lança Benjamin en s'approchant de sa femme.
Nicolas parut intéressé, attendant que son père s'explique, tout le monde l'attendait.
- Que veux-tu dire par là ? s'interrogeait Lise.
- Nous lui tendrons un piège, mais il nous faudrait un appât.
- Moi ! m'exclamais-je.
Tous se retournèrent vers moi les yeux ronds. Il était pour moi évident que je sois l'appât, Williams me désirait rien que pour lui, donc en me présentant devant lui, les Claynes pourraient l'attraper et le tuer. Je me levais, sur de ma décision.
- Mais oui, écoutez. Williams veut m'avoir et il essaiera autant qu'il le voudra. Il faut donc que je sois l'appât comme sa vous pourriez l'attraper.
Soudain Nicolas entra dans une colère noire, mâchoire serrée, il avança vers moi.
- C'est hors de question ! s'écria-t-il.
- On n'a pas le choix, dis-je en haussant la voix.
Il détourna la tête vers son père, qui ne semblait pas être en désaccord avec moi, ce qui empira la colère de Nicolas.
- C'est trop dangereux ! continuai-t-il en me fixant droit dans les yeux.
- Vous serez là ! Je ne risque rien !
Il se retourna et écrasa son poing contre la table de verre qui se brisa. Je le regardais faire sans broncher, Lise elle paraissait triste pour la table.
- C'est bon ? Tu as fini ? lui demandais-je avec arrogance.
Doucement il se calma, replongeant son regard dans le mien prit ma main.
- Je ne veux pas, dit-il en serrant la mâchoire.
Je retirais ma main, puis me tournais vers Benjamin, qui fut surpris.
- Pour quand est le plan ? demandais-je d'une voix clair.
Nicolas m'emprisonna dans ses bras de pierre me faisant dos, je me débattais.
- Lâche-moi ! m'écriais-je.
Josh lui paraissait amusé par la situation, je lui lassais un regard noir ce qui le fit sourire de plus belle, mais il arrêta quand la coupure près de son œil lui lança une douleur. Williams ne l'avait pas raté, d'après ce que j'avais compris, mais Josh s'en était bien sortit, il cicatrisait très vite étant donné qu'il était vampire. Je lançais un appel à l'aide à Elisabeth qui ne broncha pas, ils étaient tous contre moi. Puis Benjamin se leva, il déposa sa main sur l'épaule de son fils.
- Nous n'avons pas d'autre choix Nicolas, soufflai-t-il.
Doucement les bras de Nicolas se laissèrent tomber, puis il quitta la pièce avant même que j'ai pus me retourner. Mon cœur se serra à l'idée que Nicolas puisse m'en vouloir, mais je n'avais pas d'autre choix.
- Alors, on le piège quand ? m'adressais-je à Benjamin.
Je tirais mon portable de ma poche et appuyer sur la touche de Jenny. Les ayant quittés sans aucunes explications je pouvais penser qu'elles m'en voulaient.
- Allo ? finit-elle par dire en décrochant.
- Bonsoir, c'est Allana.
Aucune réponse, elle m'en voulait.
- Si je pouvais t'expliquer je le ferais crois-moi, soufflais-je.
- Je sais.
Je ne répondais pas, assise sur mon lit je regardais dans le vide attendant qu'elle me parle. J'avais besoin de lui parler, car ma dispute avec Nicolas ne s'était pas arrangé, notre au revoir avait été plus que glacial. Mais avec Benjamin nous avions établit le plan, nous agirions au premier jour de neige (c'est-à-dire le 25 décembre, le jour de Noël...).
- Tu as changé, cracha-t-elle en me sortant de mes songes.
- Quoi ? m'étranglais-je.
- Depuis que tu traines avec les Claynes, tu es devenue bizarre, tu as pleins de secret et tu te fais de plus en plus absente.
Tout ce qu-elle me disait était vrai, je voulais lui dire mais je ne pouvais trahir les Clayne.
- Eh bien j'ai changé c'est vrai, mais je ne compte pas m'en excuser. Je voudrais tout te dire mais je ne peux pas.
- Bien.
Jenny raccrocha. Pourtant les larmes ne me viennent pas, j'étais plutôt en colère, je descendais dans le salon pour être avec Dean. Celui-ci regardait un match de football américain, en me voyant arriver il me sourit, pour mon pansement je lui avais juste expliqué que j'étais tombé chez les Claynes et il ne m'avait posé aucune question sur le faite que je rate les cours. Je trouvais ça étrange, je m'asseyais à coté de lui et regardait le match. Notre relation c'était nettement améliorée depuis les Claynes, et depuis un moment je n'avais pas rendu visite à ma mère, j'allais mieux j'en étais certaine.
Une fois le match terminé je commençais à rejoindre ma chambre.
- Allana ? m'appela Dean en bas des escaliers.
Je m'arrêtais et me penchais par-dessus la rampe.
- Oui ?
- Pourquoi as-tu séché les cours aujourd'hui ?
« C'était trop beau... »
Je me mordais les lèvres en réfléchissant à une excuse.
- Hum... je ne me suis pas sentie très bien donc je suis allé chez Nicolas, mentais-je.
Son front se plissa et il parut énervé, je sentais la tension monter. Je jetais un cou d'œil sur la porte de mon frère, qui lui était couché depuis longtemps.
- Pourquoi n'es-tu tout simplement pas rentré ? me demandai-t-il en me fixant droit dans les yeux, ce qui était perturbant.
- Je voulais voir Nicolas et c'est là que je suis tombé, répondais-je agacée.
Voulant échapper à la conversation je grimpais le haut des escaliers et partais vers la salle de bain. En entendant les pas de mon père derrière moi, je fermais la porte à clé une fois à l'intérieur. Tout en me mettant en pyjama mon père ne cessait de me poser des questions.
- Quel âge à-t-il ce Nicolas ?
Je levais les yeux au ciel.
- Le même âge que moi 17 ans, mentis-je une fois de plus.
- Je le trouve un peu vieux...
- Papa ! Il a le même âge que moi ! m'énervais-je.
Je tripotais le pansement en grimaçant, je trouvais ça d'un laie.
- Ah oui, c'est vrai. Mais je n'aime pas que tu sortes avec ce garçon il ne m'inspire pas confiance.
Ses paroles me mirent folle de rage, dans un élan j'arrachais le pansement. Vêtue d'un jogging et d'un débardeur vert je sortais de la salle de bain.
- Qu'il ne t'inspire pas confiance je m'en contre fiche ! J'aime Nicolas !
- Ne me parle pas sur se ton ! s'écria-t-il.
Sans le regarder j'avançais vers ma chambre, il attrapa mon bras ce qui me fit virevolter.
- Regarde-moi quand je te parle ! Ce Nicolas n'a pas l'air fait pour toi, je ne veux plus que tu le revois ! Et si tu le fait je t'enverrais dans un foyer !
Mon cœur s'emballa, ma respiration s'accéléra.
- Non ! Tu n'as pas le droit de me séparer de lui ! Tu n'as aucunes raisons de faire sa !
- Il ne m'a pas l'air clair, tu obéis !
J'arrachais mon bras de ses mains, je me plongeais dans ses yeux et serrais les dents.
- Si tu m'empêches de le voir j'irais vivre chez lui, et crois-moi tu ne me reverras plus jamais !
Son visage se tordit de tristesse, j'ouvrais la porte de ma chambre puis lui jetais un dernier regard.
- Maman, elle m'aurait soutenue, lançais-je avant de claquer la porte.
Je m'enfermais, collant le dos à la porte je me laissais tomber. Mes sanglots raisonnèrent dans la pièce, j'enfonçais ma tête dans mes genoux me laissant aller dans mes pleures. Soudain quelqu'un frappa à ma fenêtre, me levant avec difficulté j'allais ouvrir, une fois la fenêtre ouverte je reculais. Nicolas sauta dans la pièce, puis la referma, il me regarda attentivement, son visage était tordu par la tristesse, mes yeux, eux étaient baigner de larmes. Il s'approcha de moi en caressant ma joue, nos yeux ne cessaient de se fixer. Je m'approchais contre son torse de pierre et versais mes larmes, tout en me serrant contre lui il se mit à me bercer lentement. Après quelques minutes passées ainsi, il me souleva, puis m'allongea sur le lit, nos deux corps étaient serrés l'un contre l'autre. J'avais l'impression que si je le lâchais j'allais le perdre pour toujours, doucement il recula tout en aillant sa main sur mon cou. Ses yeux étaient doux, remplit d'amour, ce qui remplie mon cœur d'une petite lueur.
- Je t'aime Allana, soufflai-t-il.
Je n'eus pas le temps de répondre, il m'embrassait avec passion nos deux corps étaient comme dans un seul. Il se plaça au-dessus de moi, et embrassa mon nez ma joue mon front puis ma bouche, j'étais heureuse qu'il est dépassé ses limites, je n'avais plus peur de l'embrasser avec fougue et entrain. En s'appuyant sur son coude il caressait chaque partie de mon visage, tout en passant par ma blessure.
- Tu n'es plus fâché, soufflais-je.
- Si.
Je baissais les yeux à sa réplique, pourtant il ne m'avait plus l'air très fâché. De sa main il releva mon manteau et je me plongeais dans ses yeux topazes.
- J'ai peur de te perdre, Allana. Si tu disparaissais de ma vie, tu emporteras une moitié de moi avec toi.
Je passais ma main dans ses cheveux ébouriffés, puis un sourire se dessina sur mes lèvres.
- Tu ne me perdras pas, chuchotais-je.
Il ne parut pas convaincue, détournant la tête de moi il grimaçait, je lui fit retourner la tête et embrassais ses lèvres.
- Je t'aime, chuchotais-je entre deux baisers.
Mercredi 24 décembre, la veille du piège. Nous étions en vacances maintenant et j'en étais heureuse, sa me permettais de voir les Claynes tous les jours. Dean ne disait rien, je regrettais les paroles que j'avais prononcées, il semblait toujours être triste et je ne savais quoi faire. Je restais avec Tommy de temps en temps, mais sa ne changeait rien, son expression ne disparaissait pas. Ce jour là, les Claynes avaient prévu de faire un pique-nique dans la forêt m'ayant invité je ne pouvais refuser, étant donner que j'allais être avec Nicolas aucun refus n'était possible, ni envisageable. Nicolas passait me chercher à 11h30, et comme à son habitude il serait près à l'heure exacte. Elisabeth et Josh, eux avait rodés autour de la maison toute la nuit, Williams n'avait toujours pas réapparut depuis le passage de la forêt. Pour ma voiture j'avais expliqué que l'on me l'avait volé, Dean bien entendue avait fait une crise et avait demandé à ce qu'on la cherche, mais les Claynes avait prit le soin de la faire disparaître, étant donné son état sa aurait éveillé des soupçons. Une fois habillée d'un jean délavé bleu, et d'un haut moulant violet, je sortais de la salle de bain et passait la main dans mes cheveux pour les recoiffer. Puis ma main glissa sur mon front, ma blessure avait disparut, je n'avais eu aucune cicatrice, rien et je trouvais sa étrange, mais ce n'était pas le jour à se poser des questions. J'enfilais ma veste noir et attrapais mon écharpe, je pense que les Claynes avaient oubliés que j'étais humaine car il faisait très froid pour aller pique-niquer. Je descendais les marches, mon petit frère était devant la télé comme à son habitude. Quant à mon père dans le jardin, je sortais de la maison en faisant un signe à mon frère qui en se retournant pour me voir me le rendit. Une fois dehors je vis Nicolas, sa peau blanchâtre faisait ressortir ses yeux topazes, vêtue de sa veste grise il portait un t-shirt moulant noir qui s'accordait avec son jean bleu et ses basket noirs elles aussi. En une seconde il fut en face de moi, il m'embrassa le front et prit ma tête entre ses mains.
- Très jolie, soufflai-t-il.
- Hum... Merci, balbutiais-je.
Son regard se posa sur la maison, puis sur moi. Je pensais qu'il cherchait son frère et sa sœur, mais je me trompais.
- Je souhaite rencontrer ton père, dit-il en me lâchant.
Je me mordais les lèvres à l'idée que pouvait prendre la tournure de la conversation.
- Nicolas... je ne pense pas que se soit une bonne idée, tu as très bien entendue ce qu'il a dit donc...
- S'il te plaît..., chuchotai-t-il en baisant ma paume.
Tout en levant les yeux au ciel je me dirigeais vers le jardin, puis je découvrais Dean. Assis sur une chaise, entouré dans un manteau il semblait regarder un album.
« Qu'est ce que j'ai fais... »
- Papa, lançais-je en m'approchant.
D'un geste il referma l'album, le laissant sur ses genoux il se tourna vers moi. Voyant qu'il attendait que je parle, je déglutie.
- Hum... Je vais pique niquer avec les Claynes...
- Par ce froid, lança-t-il en regardant aux alentours.
J'hochais la tête en guise de réponse, lui soupira en baissant le regard.
- Nicolas souhaiterait se présenter..., soufflais-je avec une arrière envie de grogner.
Dean se leva et me fit face, un sourire amusé et fier s'était déposé sur son visage ridé. J'étais heureuse de le voir sourire, mais en ayant une arrière peur qu'il le frappe, même si je savais qui en sortirait vainqueur.
- Vraiment, souriait-il. Où-est-t-il ?
- Je vais le chercher, marmonnais-je.
Lui tournant le dos j'approchais de la rue, quand soudain Nicolas me fit face. Surprise par cette apparition soudaine et si rapide je retournais sur mes pas craignant la scène de dispute qui tournait dans ma tête. Nicolas se plaça face à mon père, qui celui-ci le regardait de haut en bas.
- Monsieur Parker, je souhaitais me présenter en personne. Je me nomme Nicolas Clayne.
Bras croisés sur son torse mon père avait un air sérieux et dur. Je le suppliais du regard de faire un effort mais il ne bronchait pas.
- Bonjour, finit-il par dire.
J'eus comme un énorme soulagement, le fait qu'il lui parle était déjà un bon début. Nicolas se tourna vers moi en me souriant, je lui rendis son sourire avec prudence.
- Je souhaite emmener Allana à un pique-nique avec ma famille, cela ne vous dérange pas ?
- Non, bien sûr que non, rétorquait Dean. Mais avec ce temps ?
Dean avait lâché l'affaire trop vite, je me doutais que Nicolas avait utilisé son pouvoir sur lui et peut être sur moi aussi.
« Oh ! » pensais-je en réalisant qu'il l'avait en effet utilisé.
- Oui monsieur, en cette période nous sommes sûr de ne pas nous battre pour un petit coin où manger.
A cette parole mon père sourit, il attrapa l'album qui se trouvait sur la chaise, puis s'avança vers la maison.
- Ne rentre pas tard, me lançait-il.
Nicolas fit volteface vers moi avec un grand sourire aux lèvres. Voyant que je n'étais pas enthousiasme il haussa les épaules et se dirigea vers la voiture. Je lui courais après.
- Com... Comment tu peux utiliser ton pouvoir sur mon père, grognais-je.
Il se tourna brusquement, et je fonçais contre son torse.
- Crois-tu qu'il aurait abandonné aussi facilement ?
Il avait raison, ce qui m'énervait au plus au point. Sans le regarder j'avançais vers la Porsche, tendant la main vers la porte de celle-ci je n'eus pas le temps de l'ouvrir, Nicolas l'avait fait à ma place grâce à sa vitesse. J'entrais dans celle-ci en ronchonnant, ce qui apparemment le fit rire.
Une fois devant la maison des Claynes, il entra et posta la voiture juste devant la porte d'entrée. Je descendais si vite qu'il n'eus pas le temps d'ouvrir ma porte. Je ne savais pourquoi mais ce petit jeu commençait à me plaire, puis il se plaça devant moi me barrant le passage jusqu'à la porte.
- Pousse-toi, grognais-je.
Ses bras s'enroulèrent autour de ma taille, je déposais mes mains sur eus en essayant de les retirées, ce qui était inutile.
- Tu es fâché ? lança-t-il en plongeant ses yeux topazes dans les miens.
- Oui ! grommelais-je.
- Pourquoi ?
- Tu as utilisé ton pouvoir sur moi !
Voyant que je l'avais découvert il fit un petit sourire en coin.
- Je suis désolé, mais parfois tu es une tête de mule.
Après m'avoir comparé à une mule je me débattais de plus belle, il me tira contre lui. Je ne pouvais plus bouger, son odeur et sa froideur envahie tout mon corps, enfaite je n'avais pas envie de bouger. Puis il me jeta sur son dos, j'enroulais mes bras autour de son cou pour ne pas tomber, lui tenait mes jambes autour de sa taille. Il s'élança dans la forêt qui entourait la maison, le vent fouettait mon visage mais je ne pouvais fermer les yeux, j'avais trop peur de rater quelque chose. Nous arrivions à la plage, les Claynes étaient déjà là. Benjamin et Liliane étaient assit sur le sable, ils semblaient discuter. Elisabeth et Josh étaient pieds nus, ils marchaient près de l'eau en riant. En nous voyant arriver, Lise et Josh se précipitaient vers nous, Nicolas me laissa descendre, je n'eus pas le temps de le regarder car Lise m'empoigna le poignet et m'approcha de ses parents. Elle s'asseyait et sortit de la nourriture du panier, je l'imitais.
- Je suis contente que tu sois là? lança Liliane avec son sourire maternel.
- Tu nous diras ce que tu penses de ta nourriture, cela fait si longtemps que Liliane n'a pas cuisiné.
- Je suis très bonne cuisinière ! protestait-celle-ci.
Benjamin s'approcha d'elle et déposa un baiser sur sa bouche. En les regardant j'espérais que Nicolas et moi serions aussi amoureux dans quelques années. Durant ce pique-nique j'avais eu l'impression de faire partie de cette famille, je considérais Josh comme un frère et Lise comme une sœur. Nous avions rigolé, discuté, Nicolas et moi avions fait la course, bien entendue il tricha en m'allongeant sur le sol. J'avais l'impression que c'était les derniers bons moments de ma vie, car demain j'avais peur de plus être de ce monde.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeJeu 12 Nov - 6:17

Chapitre 10 :
Retournement de situation




Jeudi 25 décembre, le jour de Noël. J'avais passé le réveillon avec Dean et Tommy, mes cadeaux m'avait assez surpris, une chemise blanche avec dessin rouge dessus et un corset noir qui se mettait par-dessus.
- Le père Noël est allé chercher loin, avais-je dis en souriant à mon père.
Le père Noël avait apporté à mon frère des voitures miniatures et une sorte de Barbie en homme qui pouvait parler. Mon père avait eu une pipe ancienne qui devait couter cher (Nicolas m'avait aidé à trouver ce cadeaux). Aujourd'hui devait être un beau jour avec plein de sourire, mais le miens se faisait rare, je savais que le jour était venue, m'étant proposé comme appât je ne pouvais plus reculer. Regardant par la fenêtre de ma chambre, je voyais la neige tombée, je soupirais et me retournais. Le plan avait été simple, je devais attendre que Nicolas me dise où aller et j'attendrais à cet endroit. J'avais laissé des centaines de messages à Jenny en lui disant que je l'aimais et qu'elle me manquait plus que tout, mais aucunes réponses. Je restais à tourner en rond dans ma chambre, il m'était impossible de croiser mon père ou mon frère, je n'arriverais pas à leur mentir. Je pris le temps de choisir des vêtements, un haut moulant en laine blanc, un jean bleu et des baskets. Je souhaitais bien le piéger, alors je m'étais maquiller le mieux possible, mes yeux étaient noirs, le violet de mes yeux ressortaient encore plus. Et je n'avais rien mis sur ma bouche, j'avais laissé mes cheveux lâchés et m'étais rendu compte qu'ils avaient poussés, il m'arrivait au dessus des seins. Ils encadraient mon visage, en me voyant dans le miroir je me trouvais encore plus pale que d'habitude, mais sa n'atteindrait pas la peau blanche des Claynes. Quand j'étais dans ma chambre, je m'asseyais en tailleur sur mon lit, mon portable juste en face de moi. Quand celui-ci retentit je me précipitais pour l'attraper. Un texto de Nicolas.


Rejoins-nous ce soir dans le vieux gymnase de la ville.


Mon cœur s'emballa, ma respiration se coupa. Il était impossible de reculer, j'attrapais ma veste noire en sortant. Descendant les escaliers je fonçais vers l'entrée.
- Allana ! Où vas-tu ?
Je ne lui répondais pas, en sortant j'attrapais les clés qui se trouvaient dans le pot. Grimpant dans la voiture de Dean, je démarrais au quart de tour, le gymnase était assez loin de là où j'habitais. Je regardais l'heure : 17h30, la nuit était tombée sur l'ensemble de la ville. Pendant le voyage, je ne cessais de réfléchir à la manière dont j'allais m'y prendre. M'imaginée face à lui me donnais des frissons.
Quand j'arrivais enfin, je regardais le gymnase. Dans le noir je ne voyais pas bien mais les phares de la voiture éclairaient suffisamment. Il était blanc, il semblait désinfecté depuis un moment et je me demandais ce qu'il attendait pour le détruire. Je restais un moment dans la voiture à regarder l'heure, une fois qu'il était 19h je sortais de celle-ci dans un élan qui me surprenais moi-même. Je fixais la porte d'entrée des yeux, une colère me submergea et d'un pas décidé j'avançais vers celle-ci. Une fois à l'intérieur, je sentais l'odeur du renfermé, il y faisait noir, seul la lumière de la lune qui passait à travers les fenêtres m'éclairaient. Pendant un bon moment j'avais ouvert toute les portes, en le cherchant, je faillis abandonner et attendre qu'il vienne quand je vis sous une porte à deux battants une faible lumière. Ma démarche fut lente, une fois devant les portes je respirais profondément. Mes yeux se fixèrent sur la porte, et d'un geste brusque, je les poussais. Elles s'écrasèrent contre le mur avec un bruit sourd, j'avançais dans la pièce en essayant d'apercevoir quelque chose. Se que je vis me déconcerta, une table se trouvait au milieu de la pièce, dessus était posé un chandelier avec des bougies allumées. Des couverts étaient disposé sur celle-ci, la faible lumière du chandelier éclairait suffisamment la pièce pour que je puisse la voir. Quatre grands poteaux étaient répartie dans chaque coin, et ma droite se trouvait des bans, comme pour les matchs de foot ils étaient positionnés en montant vers le plafond. Ces le genre de ban ou quand vous êtes assis vous avez les pieds et les jambes de la personne qui se trouve derrière vous. J'avançais avec prudence dans la pièce, une fois à coté de la table je scrutais les alentours.
Williams apparut devant moi, toujours habillé de la même manière et son sourire narcissique et toujours présent sur sa bouche.
- Bonsoir, me lança-t-il.
- Pourquoi avoir fait tout sa ? rétorquai-je sèchement.
- Eh bien... je voulais que nos retrouvailles soient mémorables.
Il disparut de mon champ de vision, puis derrière moi il retira ma veste avec douceur. Il l'a plaça au dos de la chaise en bois puis me la tira. Je ne savais quoi faire, les Clayne n'étaient toujours pas là et sa commençai à m'angoissé, j'avais peur qu'il leur soit arrivé quelque chose. Je me pinçais les lèvres, puis je pris place, il partie derrière les bans puis ramena de la nourriture. Il me servi, puis s'installa en face de moi.
- Tu devrais manger, me lança-t-il en souriant.
- N'y compte pas, grognai-je.
Il s'affaissa sur sa chaise, contrairement à moi il me paraissait détendu.
- Venons au sujet fâcheux, dit-t-il toujours avec son petit sourire qui commençai à m'agacé.
Je ne relevais pas, soutenant son regard sans broncher je n'avais qu'une envie lui écraser mon poing dans sa figure, et il ravalerait son arrogance.
- Nicolas t'a mordu.
Sa voix s'était faite froide et dure, je sentie mon cœur s'accéléré. La peur commença à prendre le dessus.
- Oui, rétorquai-je tout en contrôlant ma voix.
Ses mains qui étaient posés sur la table se refermèrent. Son sourire disparut fessant place à de la colère. Je regardais autour de nous et je ne vis rien, mon cœur repartie de plus belle.
- Ils ne sont pas là, et même à cette heure ils doivent être entrain de te chercher par tout.
Je le regardais effrayé.
- Com...Comment ? balbutiai-je.
- Il est facile d'écouter au porte, dit-il en fessant revenir sont sourire. Votre plan aurait marché, mais il y a eu un retournement de situation.
Je me mise à tremblé, les Clayne ne savaient pas ou j'étais, et moi je me trouvais dans un immense gymnase avec Williams. Je touchais ma poche et tressaillis en découvrant que j'avais oublié mon portable. Il se pencha sur la table, ferma les yeux un moment et les rouvraient.
- Tu sens vraiment très bon, soufflai-t-il. Je ne comprends pas pourquoi tu restes avec ce...
- J'aime Nicolas ! m'écriai-je.
Ses yeux noirs devinrent rouge, une colère l'envahie et un grondement s'échappa de sa gorge. J'attrapais l'assiette qui se trouvait en face de moi, et la lui lançait en plaine figure. Je courus vers la porte aussi vite que je pouvais, mais c'étais trop tard. Williams la ferma, puis se tourna vers moi, planquant son bras contre mon cou il me mit dos au mur.
- Si tu n'es pas à moi, tu mourras.
A ces paroles je voulus crier. Il attrapa ma gorge et me lança dans les airs, j'atterris sur les bans et je les dégringolais.
- Ah, gémis-je en sentant la douleur envahir tout mon corps.
Williams s'approcha de moi, il me releva et abatie son poing dans mon ventre, je m'écrasais contre l'un des poteaux. En essayant de reprendre ma respiration la douleur se fessait plus forte. Pendant un moment il me lança à travers la pièce avec fureur, m'appuyant contre le mur je me relevais avec difficulté. Il était face à moi à l'autre bout de la pièce, la haine l'avait totalement envahie.
- Laisse tombé Nicolas, et je ne te tuerais pas, s'écriai-t-il.
Ma main était posée sur mon ventre, je le regardais en plongeant mes yeux au fond des siens.
- Jamais je ne serais avec toi, dit toi bien une chose. J'aime Nicolas et toi tu me fais pitié.
Il tressallis à mes paroles, je savais quand disant sa je me condamnais. Mais il laisserait en paix les Clayne s'était tout se que je voulais. Des pensées stupides me traversèrent l'esprit.
Comment terminerai-je ma vie ? Je n'y ai jamais vraiment réfléchie. Pour moi la vie parfaite serait, une grande maison en banlieue avec mes enfants qui courent dans le jardin, mon marie faisant un barbecue. Mais je ne suis pas comme ça, et tout a changé, ma vie n'ai plus normale et tranquille et elle ne le redeviendra jamais. Je suis face à lui, son regard me pénètre au plus profond de moi, la rage la envahie, je ferme les yeux et j'attends, ma vie se termine ici, c'est la fin.
Il se jeta sur moi, quand s'en qu'il put faire quoique se soit il fut projeter contre le mur, qui celui-ci fit un troue à cause du choque. Je découvrais Nicolas, mâchoire serré il était en positions de défense. Je le trouvais magnifique, vêtue d'un t-shirt blanc et d'un pantalon noir il me paraissait encore plus beau. Quand il m'aperçut il se redressa, son visage était tordu par la douleur, mais étant donner qu'il était là je n'avais plus peur pour moi mais pour lui. Il s'avança, quand derrière lui je vis Williams avec une colère noir dans ses yeux.
- Nicolas ! m'écriai-je.
Celui-ci fit volteface mais il n'eut pas le temps de réagir, Williams le plaqua contre le mur. Il serrait la gorge de Nicolas qui ne semblait ne pus pouvoir bouger.
- Heureux de te revoir petit frère, lança Williams avec un grand sourire.
J'étais effrayé en voyant Nicolas sans défense, Williams dévoila ses dents. Je courrais avec difficulté vers la chaise, une fois entre mes mains je m'approchais de Williams. Dans son dos j'abattais la chaise sur son crâne, il lança Nicolas à travers la pièce. Je le regardais faire impuissante, il saisit ma gorge et à son contacte je poussais un gémissement d'étouffement. Ses yeux me pénétraient, d'un geste il me lança dans les airs. Je m'abattais contre un ancien panier de basketball, le verre se brisa sous le choque. Ma chute me parut durée une éternité, je m'écrasais sur le sol dans un crie de douleur. Je gémissais tellement j'avais mal, je m'aperçus que j'étais couverte de coupure et du sang en jaillissait. Une douleur violente me lançait dans le poignet, il était cassé. J'étais allonger sur le sol, je m'appuyais contre le mur rapidement, un énorme bout de verre c'était enfoncer dans ma cuisse, je serrai ma jambe tellement la douleur était insupportable. En face de moi Williams et Nicolas se battaient, Williams semblait avoir le dessus car Nicolas volait à travers la pièce s'écrasant contre les murs, puis il tomba sur les bans qui se brisèrent.
- Nicolas ! m'écriai-je en laissant mes sanglots me submergé.
Williams fit volteface vers moi, voyant qu'il s'approchait de moi je tentais de me relever. Il attrapa mon pied et me fit glisser à l'autre bout de la pièce, ma tête percuta le mur dans un bruit sourd. Je mis ma main sur celle-ci et découvrais du sang, j'étais impressionné par le sang qui se déversait de mes blessures. J'essayais d'attraper de ma main une planche de bois qui venait des bans, Williams saisit l'a saisit. Il s'accroupie pour me faire face, des cries s'échappèrent de ma bouche, il embrassa la paume de ma main, puis une douleur énorme me fit crier comme si j'étais à l'agonie. Je le regardais sans pouvoir retirer mes yeux de lui, il se délectait de mon sang sans que je puisse faire quoique se soit. Il saisit mon avant bras et enfonça ses crocs un peut plus loin, mes cries raisonnaient dans la pièce. Puis Williams fut projeté en arrière dans un fracas énorme il s'écrasa contre le mur. Nicolas se pencha vers moi, passant son bras sous mes jambes je tentais de m'accrocher à lui avec le peu de force qu'il me restait. Il commença à courir vers la sortie, quand il se stoppa, dans un grondement nous fûmes projeter dans une vitre, le morceau de verre qui s'était enfoncer dans ma jambe s'enfonça encore un peu plus. A coté de moi Nicolas tentait de se relever, la douleur me parcourait je ne pouvais retenir mes cries et mes gémissements, Nicolas aperçus ma main gauche, celle ou Williams avait planté ses crocs. Il partie dans une colère folle, fessant volteface il écrasa Williams contre un mur, des grondements raisonnaient dans la pièce. Dents dévoilé Nicolas pencha la tête sur l'épaule de son frère, qui à son contacte celui-ci poussa un crie de douleur.
Nicolas n'était plus lui-même, était un prédateur. Détachant mes yeux de la scène je les posais sur le morceau de verre, de ma main ensanglantée je retirais celui-ci d'un geste vif, la douleur parcourut ma jambes, j'appuyais sur la plaie ou éviter de faire une hémorragie. Peut à peu mes forces disparurent, je tentais de me battre contre le sommeil. Brusquement trois formes firent leurs apparitions, Josh, Elisabeth et Benjamin étaient enfin arrivés. Josh essaya de tiré Nicolas, Benjamin s'approcha de lui.
- Va voir Allana, elle a besoin de toi.
Nicolas tenait toujours sont frère, il posa son regard sur moi. Je lui suppliai des yeux de venir, se qu'il fit, une fois prêt de moi il me regardait sans pouvoir agir. Elisabeth apparut à ses coté et me regarda avec une grimace.
- Elle perd trop de sang, lança-t-elle.
Nicolas attrapa ma main j'étais impressionnée par son contrôle, il y avait du sang partout et pourtant il ne semblait pas s'en préoccupé.
- Il l'a mordue, soufflai-t-il.
Puis la douleur se relança, je gémissais à son apparition.
- Benjamin ! criai Lise.
Quand Benjamin apparut Elisabeth courra rejoindre Josh qui tentait de retenir Williams.
- Il faut l'emmené à l'hôpital, déclara Benjamin.
Une énorme fatigue m'envahie, la dernière chose que je vis étais Nicolas qui me regardais avec une grimace de douleur.
J'ouvrais les yeux, devinant que je me trouvais à l'hôpital je cherchais Nicolas des yeux. Il fessait face à la fenêtre, habillé de sa veste grise et d'un pantalon noir je restais fasciné par le charme qu'il dégageait.
- Nic... Nicolas, balbutiai-je.
Il se retourna, se précipitant vers moi comme si j'étais un trésor, il se pencha au dessus de moi.
- Comment te sens-tu ? me demandai-t-il.
- Je ne sais pas trop... j'ai mal un peu par tout.
Il grimaça à mes paroles.
- Mais ça va me rattrapai-je.
Je me souvenais de chaque détail, toutes les scènes tournaient dans ma tête comme un cauchemar. Je portais ma main vers mon visage, des larmes coulèrent sur mes joues, un bandage entourait celle-ci. Nicolas s'asseyait sur le lit, il attrapa ma main en prenant soin de ne pas me faire mal.
- Je suis désolé, chuchotait-il.
J'essuyais mes larmes et découvrais que mon poignet était dans une attèle. Quand à ma jambe un bandage blanc l'entourait, les petites coupures qui se trouvait sur mes bras avait presque disparut, je tressaillis. Ma main caressa la joue de Nicolas, nos de main s'entrelacèrent.
- Ou est Williams, chuchotai-je.
Nicolas serra la mâchoire.
- Il nous a échappé, Josh n'a pas pus le retenir. Mais il ne reviendra pas, il s'est que nous ne te lâcherons plus, il ne prendra pas se risque.
« Williams... » pensai-je avec colère.
Je me redressais doucement, Nicolas me regarda faire. Je passais ma main dans ses cheveux châtain et me plongeais dans es yeux topaze, les larmes recoulèrent sur mes joues.
- J'ai eu si peur de te perdre, soufflai-je.
Il s'approcha de moi, se penchant au dessus de moi il plongeait ses yeux dans les miens.
- Je serais toujours là, temps que tu auras besoin de moi.
Après ses mots, ses lèvres touchèrent les miennes. J'entourais son cour avec mes bras pour le rapproché encore plus de moi. Puis il s'allongea près de moi en posant son bras sur mon ventre. La robe d'hôpital me gênait, je ne la trouvais pas très agréable, mais du moment qu'il était là rien ne me dérangeait.
- Et toi, tu n'as rien ? chuchotai-je.
- Je cicatrise très vite, me dit-il en souriant, me dévoilant ses dents blanches.
La main qui se trouvait dans son cou portait le bandage, je ne cessais de la regarder. Voyant que je l'a regardais il l'embrassa. Je lui répondais par un sourire.
- Qu'à tu dis à mon père ? demandai-je en pensant soudainement à Dean.
- Benjamin lui a dit que nous avions eu un accident de voiture, comme quoi tu serais passé à travers le par brise. Il n'a rien demandé de plus.
Cela m'étonnai pas de lui, Dean n'était pas du genre à allé poser des questions sur les diagnostiques et tout le reste.
- Tout le monde va bien ? demandai-je en m'inquiétant pour les autres.
- Non, rétorqua-t-il avec une grimace douloureuse.
- Qui ? m'empressai-je.
- Toi.
Mon cœur fut soulager à cette réponse, je l'attirai contre moi et embrassait le bout de son nez.
- Je vais bien, soufflai-je.
Il passa son bras sur moi et me serra contre lui, j'enroulais mes bras autour de lui. Il m'embrassa le front.
- Joyeux Noël mon amour.
Je sourie à ses paroles.
- Joyeux Noël, soufflai-je.
La porte s'ouvrit. Benjamin apparut en veste de médecin, accompagné de Dean, Jenny, Lily, Elisabeth, Liliane et Josh. A leurs arrivé Nicolas sourit et se leva, sa mère le serra dans ses bras puis Nicolas serra Elisabeth et Josh contre lui. Jenny et Lily s'approchaient de moi en me suppliant de les pardonné, puis nous partions toutes dans un éclat de rire, comme avant. Mais je savais que ma vie ne serait plus comme avant, tout allait changer j'en avais la certitude.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeJeu 12 Nov - 6:18

Epilogue





Nicolas m'attendait en bas des escaliers, à coté de lui se trouvait mon père. Je descendais les marche, se qui fessait voler ma robe violette, la dentelle de celle-ci m'arrivait aux genoux. Elle remontait dans mon cou en aillant un décolleter en forme de cœur. Mes cheveux étaient lâcher mais je les avais fait ondulé pour se soir. Nicolas me regardait comme s'il avait eu un ange, une fois sur la dernière marche je me stoppais.
- Tu es magnifique, soufflai-t-il.
Je souriais gêné, mon père lui leva les yeux au ciel.
- Tu es très élégant, répondais-je à son compliment.
Et je pensais mes paroles, vêtue d'une veste costar il avait laissé sa chemise sans cravate et avait détaché le premier bouton. Un pantalon noir et ses fameuses chaussures italiennes terminaient le tout. Il me tendit sa main blanche et je l'acceptais, il hocha la tête en guise d'au revoir à mon père et m'entrainait vers la sortie.
- Allana ? m'interpela Dean.
Nicolas et moi nous stoppâmes, Nicolas plongea ses yeux dans les miens et avec un sourire doux il s'éloigna me laissant seul avec mon père.
- Oui ? fis-je en me retournant vers lui ;
Il s'approcha de moi et embrassa mon front.
- C'est vrai, tu es magnifique.
Je souriais, remplie de joie je pensais que cette soirée serait la plus belle de ma vie. J'embrassais sa joue et partais rejoindre Nicolas qui m'avait ouvert la porte de la voiture, il m'aida à m'installé en prenant soin de ne pas froisser ma robe. Puis il s'installa coté conducteur, une fois qu'il fut assis je caressais sa main et nos doigts s'entrelacèrent.
Arriver au restaurant nous fûmes placer sur une table ronde. Nicolas me tira la chaise et je pris place, en se plaçant à mes coté il jeta un œil à la scène qui se trouvait non loin de nous.
Le serveur nous apporta le menu, Nicolas le reposa immédiatement.
- Tu ne vas pas me laisser manger toute seule ? râlais-je.
Il se pencha vers moi en me dévoilant ses dents blanches par un sourire.
- J'adore te voir faire des choses d'humaines, sa me fascine.
J'étouffais un rire, le serveur prit ma commande et s'éloigna. J'écartais de ma main la mèche qui m'étais tombé sur le visage, en m'apercevant que cette main était celle où Williams avait planté ses crocs je tressaillis. Un bandage l'entourait toujours, je ne voulais pas le retirer ou plutôt je n'étais pas prête. Nicolas suivit mon regard et grimaça, baissant le regard sur la table il semblait s'éloigné de moi.
- Allana..., commençai-t-il comme si s'est parole était douloureuse.
Je le regardais sans broncher, mon cœur lui commença à se faire de plus en plus fort.
- Tu es en danger avec moi... je ne pense pas...
- Tait-toi ! le coupai-je.
J'essayais de contenir mes tremblements et les larmes qui étaient prête à couler. Je devinais parfaitement la suite de cette phrase.
- Com... Non ! continuai-je dans mon élan. Il me regardait avec douleur et compassion, me plongeant dans ses yeux je continuais.
- Tu ne peux pas... On ne peut pas être séparé ! Si tu pars je ne le supporterais pas tu n'as pas le droit de dire sa n'y même d'y penser. On doit être ensemble si tu me laisse je...
- Allana, souffla-t-il.
Je reprenais mon souffle en baissant les yeux. Il attrapa mes deux mains et les serra dans les siennes.
- Tu es toute ma vie, tu le sais. Mais j'ai si peur de te perdre.
Je rapprochais ma chaise de lui, ma main blanche caressa sa joue.
- Ne dis pas sa, je ne mourrai pas.
Il porta ma main à sa bouche, puis il reposa délicatement mes mains sur mes jambes et attrapa quelque chose dans sa poche. Je le regardais faire sans rien dire, je ne voulais pas gâcher se moment. J'étais consciente qu'il avait peur que je meurs, mais s'il partait je savais que je n'y survivrais pas.
- Tiens, dit-il en me tendant un boitier noir en velours. Bonne année.
En effet nous étions le soir du nouvelle an, la salle était bonder de couple. J'attrapais doucement le boitier et l'ouvrais. En découvrant une montre en or avec des diamants, je voulus crier.
- Elle est splendide, lançai-je en caressant le cadrant.
Il saisit la montre, puis mon poignet. Au contacte de sa peau froide un frisson me parcourra, il attacha la montre et embrassa ma main. Une musique retentie dans la pièce, une valse. Nicolas se leva et me tendit la main, je l'imitais et nous commencions à avancer vers la piste de danse. Une fois que nous commencions à dansé, je plongeais mes yeux dans ses iris topaze.
- Nicolas, je veux vivre l'éternité avec toi.
Sur son visage se dessina un sourire doux.
- Nous vivrons ensemble jus...
- Non, l'interrompis-je se qui fit disparaitre son sourire.
Tournant au son de la musique je ne prêtais pas attention au couple qui nous entourait.
- Je veux être comme toi, et passé l'éternité avec toi.
Serrant la mâchoire, il plongea ses yeux dans les miens mais je résistais à leurs pouvoirs.
- C'est impossible.
- Pourquoi ?
- Je ne veux pas.
- Pourquoi ? insistai-je.
Il baissa son regard, puis se replongea dans le miens.
- Allana, pas se soir, sil te plait.
Vaincue, je lâchais prise. Il m'approcha contre son torse de pierre et je me serrais contre lui. Un silence était tombé entre nous, se qui me semblait gênant.
- Nicolas... je n'abandonnerais pas.
- Je sais, rétorquai-t-il.
Je me redressais pour le regardé, il posa sa main sur mon cou et m'approcha de son visage. J'inhalais longuement l'odeur de son haleine, puis ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes.
Mon destin était tracer, je vivrais au près de Nicolas. Non en temps qu'humaine, mais en tant que vampire. Je le savais, et rien n'y personne ne m'empêcherais d'atteindre mon but.
« Personne... »
Revenir en haut Aller en bas
xx-taylor-lautner-xx
La montagne
xx-taylor-lautner-xx


Féminin Messages : 2935

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeMer 23 Déc - 11:46

hate d'avoir la suite
Revenir en haut Aller en bas
http://miss-du-59300.skyrock.com
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeDim 14 Fév - 15:28

Le Vampire d'Allana 24386110


Prologue




Leurs mains entouraient ma taille et me tiraient loin de lui, je criais son nom une dernière fois. Des hommes les retenaient, ils ne peuvent plus rien faire. Je me débats, mais un coup violent frappe ma tête. Sa silhouette devenait flou, ses grondements et les cries devenaient peu à peu incompréhensible, puis plus rien. Nous étions séparé, et je n'avais plus aucune raison de vivre, je tomberais dans le néant et il me retrouvera... oui, il me retrouvera.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeDim 14 Fév - 15:29

Chapitre 1 : Bonne anniversaire !




En me préparent, je regardais mon portable. J'avais 23 texto non lue, nous étions le 20 mars, le jour de ma naissance, un vendredi. Se soir là, Josh avait insisté pour que je passe mon anniversaire chez les Clayne, bien entendu je dormirais là bas. Tout en enfilant ma chemise blanche, je me coiffais, laissant mes cheveux détacher je fermais le dernier bouton de ma chemise. Une fois prête, je complantais ma tenue par des ballerines blanches qui s'accordait parfaitement au jean bleu clair que j'avais enfilé juste avant. Un cou de klaxonne raisonna à l'extérieur, je me précipitais pour attraper mon sac et filais dans l'escalier.
- Bonne journée ! criai Dean de la cuisine.
- Merci, répondais-je en claquant la porte derrière moi.
En face de moi je découvrais Nicolas, tout en m'attendant il rajusta sa veste grise qui se trouvait par-dessus une chemise blanche, tout sa finie par un jean noir.
« On a la même chemise ! » me réjouissais-je.
Je courrai vers lui et me jetais à son cou, ses lèvres glacer se posèrent sur les miennes, mais je ne cessait d'apprécier leurs gout si unique. Il caressa mon front, ma blessure avait disparut et je n'avais eu aucune cicatrice, n'y sur mes bras n'y sur mes jambes. Mais il y en avait quand même une, deux petits creux dans ma main gauche, les traces des canines de Williams.
Je m'installais dans la voiture pendant que Nicolas fermait la porte derrière moi, une fois sur le trajet du lycée je ne cessais de fixé la route.
- Bonne anniversaire, dit Nicolas en embrassant la paume de ma main.
- Merci, soufflai-je.
Il tourna la tête vers moi, me plongeant dans ses yeux topaze j'avais l'impression que j'allais chavirer.
- Quelque chose ne va pas ? s'inquiété-t-il en serrant ma main.
- J'ai vieillis, et je ne veux pas. Tu sais se que je veux.
Il lâcha ma main pour la repositionné sur le volant, je le regardais faire avec insistance.
- Nicolas, nous serions ensemble, chuchotai-je en posant ma main sur sa cuisse.
- Ne parle pas de sa, répliquai-t-il sur un ton froid.
Je retirai vivement ma main et fixait la fenêtre, voyant que nous étions bientôt arrivé, je soufflai pour retenir les larmes de colère qui était prête à couler.
Descendant vivement de la voiture je me dirigeais vers Elisabeth que j'avais aperçue au loin. Vêtue de sa veste blanche, je pouvais voir ses yeux bleu de la ou j'étais. Soudain Josh apparut devant moi les bras en l'air.
- Bonne anniversaire ! criai-t-il.
Je plaquai ma main sur sa bouche, surpris il resta les mains en l'air.
- Tu devrais le crier encore plus fort, ronchonnai-je en retirant ma main.
Il rajusta sa veste d'un vert foncé, puis passa une main dans ses cheveux.
- Eh ! C'est ton anniversaire ! Pourquoi tu ronchonnes ?
Bien entendue, il avait fait exprès de le crier au et fort. Lise arriva à mon secours en donnant une tape derrière la tête de Josh.
- Aie ! s'exclama-t-il en se frottant la tête.
- Tu l'as mérité, se justifiai Elisabeth.
Elle passa son bras sous le mien et me tira loin des garçons, ses cheveux blond détaché avait une odeur sucré que j'adorais, et je ne me lassais jamais de ses grands yeux bleu.
« Joyeux anniversaire ! » dit-elle dans mon esprit.
- Merci, chuchotai-je dans un souffle.
Elle s'arrêta pour me faire face, elle remonta la bretelle de son sac qui était tombé.
- Qu'est ce qui s'est passé encore ?
- Encore ? m'exclamai-je.
- Oh oui ! Nicolas et toi ne cessait de vous disputer en se moment. C'est toujours sur le même sujet ?
- Hélas... oui, répondais-je en baissant le regard.
Reprenant notre marche vers la porte du lycée, je jetais un coup d'œil derrière moi. Nicolas et Josh nous emboitait le pas à quelque mettre, j'avais l'impression que Nicolas racontait nos dispute étant donner l'expression de froid qui s'affichait sur son visage.
- La dessus, je ne peux pas vous aider. Puis tu sais, je ne pense pas que Nicolas est tord.
Je me retournais brusquement vers Elisabeth, elle me regarda avec un sourire timide.
- Quoi ?! m'exclamai-je.
- Se n'est pas une bonne idée que tu deviennes, comme nous. Tu raterais énormément.
Me stoppant sur place elle m'imita, j'étais remplie de rage. Elle aussi m'abandonnait dans ma décision.
- Je me fous de rater des stupides trucs d'hu..., je me coupais en voyant que les personnes qui se trouvait autour de nous.
- Allana..., commençait-elle.
- Non ! répliquai-je. Faut-il que j'aille voir Williams pour obtenir se que je veux !
Fonçant vers la porte d'entré, je commençais à mesuré mes paroles. L'idée de revoir Williams me fit trembler, j'entrais dans la salle du cours de français. Je me bloquais sur place en voyant Michael assis juste à la place qui se trouvait à coté de moi. Bien entendue, Madame Dual n'était pas au courant, étant la remplaçante s'était normal. Je pris place en prenant soin d'éloigné mon siège le plus possible de lui.
- Bonjour, me lançait-il.
- Ne me parle pas ! Ne me regarde pas ! m'exclamai-je en lui lançant un regard noir.
- Je voulais m'excusé...
- Oh garde les tes excuses bidon !
Mes cheveux cachèrent mon visage, bizarrement je m'y sentais en sécurité.
La matinée se déroula comme une journée habituelle, appart que chaque personne que je voyais me souhaitais un bonne anniversaire. Jenny, Lily et moi nous installâmes à une table dans le self, mais mon humeur n'y était pas.
- Bah alors..., tu fais la tête ? me demandai Lily.
- Non, je suis juste fatiguée, répliquai-je en jouant avec les pâtes qui se trouvaient dans mon assiette.
Lily quitta la table brusquement, je la regardais faire impuissante. Je me mordais les lèvres d'avoir été si dure.
- Bon... passons... C'est avec Nicolas.
Je me tournais vers elle, ahurie par son affirmation.
- Com..., commençai-je.
- Regarde derrière toi.
Exécutant son ordre je me retournais, découvrant le visage froid et triste de Nicolas qui était assis près des autres Clayne. Joshua me fessait signe de venir, me retournant vers Jenny elle me regarda en souriant.
- Vas-y, je vais rejoindre Lily.
- Je n'ai pas envie d'y aller, répliquai-je.
- Vas-y ! insistait-t-elle.
J'attrapais mon plateau et jetais le contenue dans une poubelle en allant à ma table des Clayne. Je m'asseyais près de Josh, étant maintenant face à face je ne le regardais pas pour autant, je fixais Joshua.
- Oui ? lançai-je à celui-ci.
Toujours avec un grand sourire comme si il n'y avait aucun froid autour de la table, il prit la parole.
- Il faut que tu viennes se soir.
- Je ne..., commençai-je.
- Il faut que l'on te parle, me coupa Elisabeth.
Je la regardais curieuse, ma respiration se coupa un instant. Je jetais un coup d'œil à Nicolas qui ne quittait pas la table des yeux.
- Me parler de quoi ? demandai-je en me retournant vers Lise.
- Tu le sauras se soir, intervint Josh.
- Bien, alors je viendrai, répondais-je en regardant Nicolas.
Celui-ci ne releva pas la tête, je ne relevais pas. Quittant la table, je me dirigeais vers la sortie de self, évitant table et chaise. Une fois dehors j'enfilais ma veste noire et commençai à avancer.
- Allana ! m'interpelai quelqu'un derrière moi.
Je me retournais, enlevant la mèche qui m'était passé devant le visage je vis Nicolas qui avançait vers moi. Il s'arrêta devant moi et entoura ma taille, toutes les personnes nous regardaient.
- Tout le monde nous regarde, chuchotai-je en me plongeant une fois de plus dans ses yeux.
- Peut m'importe. Arrêtons de nous faire la tête, c'est ton anniversaire et 18 ans c'est important.
Une fois sa phrase terminé il me regardait attendant ma réaction. Je déposais mes mains sur son torse de pierre.
- D'accord, soufflai-je.
Puis il m'embrassa avec passion, se qui m'étonna mais de me déplut pas pour autant.
Durant toute la journée je ne cessais de penser à cette soirée, j'avais une certaine hâte et aussi de l'anxiété, ils voulaient me parler, mais de quoi sa je ne savais pas. Josh et Elisabeth était partie plus tôt que prévue des cours, me disant qu'ils avaient à faire, je n'étais pas assez stupide pour ne pas voir qu'ils me cachaient quelque chose.
Après le lycée Nicolas m'avait attendue chez moi le temps que je prépare mes affaires, laissant la nuisette pour laisser place à un vieux débardeur et un jogging, et bien entendue toute les autres affaires qui sont nécessaire pour dormir chez une personne. Une fois terminer nous montions dans la voiture, Nicolas ne cessait de me sourire, se que je trouvais étrange car se n'était pas normal, tout ses sourires cachaient quelque chose.
- En arrivant, je voudrais que tu mettes ceci autour de ses yeux.
Tout en regardant la route il me tendait, un bandeau noir. Je l'attrapais en haussant les épaules, je regardais Nicolas d'un air suspicieux puis déposait le bandeau sur mes yeux.
Au bout de quelque temps la voiture s'arrêta, devinant que l'on était arrivé j'ouvrais la partiaire par réflexe, commençant à sortir j'avais oublié que mes yeux étaient bandé. Trébuchant sur je ne sais quoi, je tentais de m'accroché à quelque chose, mais je fus retenue, bien entendue je savais qui s'était.
- Je t'interdis de rigolé ! grognai-je en entendant un gloussement sortir de nulle part.
- Bien mon amour.
Brusquement je me retrouvais dans ses bras, je reconnaissais l'odeur de ses cheveux et se de sa peau. Sentant le vent s'écrasé sur mon visage, je me doutais que Nicolas courait jusqu'à la porte, puis il s'arrêta une petite bourraque chaude balaya mon visage, signe que la porte était ouverte. Nicolas me reposa à terre, j'entendais la porte se refermé derrière moi, puis il attrapa ma main et me conduit vers une pièce ou la chaleur s'était faite encore plus grande. Mais les mains froides de Nicolas continuaient à m'envahir de frisson. Puis nous nous arrêtâmes.
- Tu es prête ? chuchotai-t-il dans mon oreille.
J'hochais la tête, ses mains frôlèrent mon visage, puis il retira le bandeau. Je plissais les yeux mais je ne voyais rien, seul le feu de la cheminé éclairait le salon. Soudain la lumière s'alluma, en face de moi je découvrais les Clayne. Les garçons avaient opté pour un beau costume quand au fille de belle robe.
- Bonne anniversaire ! s'écriai-t-il à l'unisson.
Le sang me monta au joue, je leur souriais timide puis me tournais vers Nicolas. Celui-ci s'approcha de moi en enlaçant ma taille.
- Joyeux anniversaire mon amour, chuchotait-il avant de posé ses lèvres froide sur les miennes.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeDim 14 Fév - 15:30

Chapitre 2 :
Révélation




Le salon des Clayne était recouvert de guirlande violette et blanche, sur la petite table près du canapé se trouvait deux paquets cadeaux entouré par des papiers cadeau eu aussi violet. Joshua bondit devant moi et me serra dans ses bras.
- Josh... je respire...plus, balbutiai-je en essayant de parler.
La pression des bras de Josh était puissante, immédiatement il me relâcha me laissant tomber sur le sol. Liliane s'approcha de moi, de sa main blanche elle retira la mèche qui m'était tombé sur mon visage, tout en prenant soin de mettre une petite distance entre nous elle me m'entraina contre elle.
- Bonne anniversaire ma chérie, dit-elle avec sons magnifique sourire.
- Merci, soufflai-je en mettant mes mains dans mes poches.
Nicolas prit ma veste et disparut, puis Elisabeth s'approcha de moi et me tira vers le canapé, Josh nous y rejoignit d'un seul bond manquant de cassé la nouvelle table de verre de ses parents.
- Josh ! s'écriai Benjamin alors qui l'avançai vers nous la main posé sur la taille de sa femme.
- Désolé, s'excusai Josh en s'asseyant sur le fauteuil qui se trouvait à gauche du canapé.
Elisabeth me tendit le premier paquet, je lui souriais timidement et acceptait le cadeau. En le posant sur mes genoux je remarquais que Nicolas nous avait rejoint, assis sur l'accoudoir gauche du canapé (bien entendue là ou je me trouvais). Je souriais à tout le monde et commençais l'ouverture, une fois ceci terminer je découvrais un cadre violet sans photo. Les contours étaient en peinture d'or, et sur le dessus se trouvait une écriture.

« Ta famille »

Les larmes me montèrent aux yeux, je respirais un bon coup, jetant un coup d'œil à la petite lettre j'attrapais celle-ci. L'écriture était magnifique, je lisais le mot.

« Bonne anniversaire Allana chérie.
Liliane.
Bonne anniversaire ! Nous t'aimons.
Benjamin. »

Ils m'aimaient, je fessais partie de leur famille, et moi aussi je les aimais plus que tout. Nicolas passa son bras sur mes épaules me rapprochant de lui, j'essuyais les quelque larmes qui avait coulé sur mes joues blanche.
- C'est... hum.... Magnifique. Merci.
J'aperçus Liliane qui avait un grand sourire, puis Josh sauta et attrapa le deuxième paquet. Il avait une forme carré et un ruban blanc l'entourait.
- Tiens ! Sa s'est de la part d'Elisabeth et moi. Reflexe !
Me lançant le paquet, je le rattrapais de justesse, j'avais peur de voir se qui se trouvait à l'intérieur, venant de Josh je m'attendais à tout, mais bon si Elisabeth avait participé sa ne devait pas être si grave que sa. Je jetais à cou d'œil à Josh qui me fit un clin d'œil, résigné à le percé à jour je déchirais le papier. Je regardais la boite avec des yeux rond, elle était noir avec marquer dessus.
« Ipod»

Levant les yeux vers Josh j'attendais qu'il m'explique. Voyant que c'était plutôt lui qui n'avait pas l'air de comprendre je rebaissais les yeux sur la boite.
- Hum... Qu'est ce que s'est ? demandai-je tout en regardant la boite.
Josh se leva et me fixa droit dans les yeux.
- Tu ne sais pas se que sais ?! s'exclamai-t-il.
- Hum... non, désolé.
Lise se leva et se posta devant son frère, c'est-à-dire devant moi.
- C'est pour écouter de la musique, dit elle en riant.
Puis des mains blanches apparurent sur sa robe blanche au niveau de sa taille. Joshua se pencha par-dessus son épaule, voyant que celle-ci ne bougerai pas il la souleva.
- Pose-moi ! s'exclamai-t-elle.
Joshua souriait amusé par la scène, puis il posa son regard sur moi.
- Et si je te fessais faire un petit tour ?
- N'y pense même pas ! grognai-je en me levant prudemment.
Benjamin se leva et tendit sa main devant lui, comme si il voulait calmer tout le monde.
- Joshua, pose Lise par terre et laisse Allana.
Celui-ci exécuta l'ordre de son père, puis pliant ses jambes je vis qu'il était près à me sauter dessus.
- Joshua ! Stop ! criait Nicolas.
Josh se jeta sur moi, écrasant son bras contre mon ventre il m'attira contre lui. Je vis que nous étions suivies par Nicolas, Josh me jeta sur son épaule et je me retrouvais la tête vers le bas. Je m'accrochais tant bien que mal à la veste noir de Josh, mon cœur battait à cent à l'heure, je n'avais pas peur que Josh me fasse du mal, mais de tombé. Dans un saut Josh s'agrippa à un immense sapin et commença à grimper celui-ci, une fois arriver à une branche, il me fit passer dans son dos, je m'agrippais à son cou.
- Tu es devenue dingue ! m'exclamai-je en regardant en bas.
- Je l'ai toujours été ! Maintenant ferme les yeux !
- Quoi ?!
Il ne me répondit pas et sauta dans le vide, m'accrochant à lui je ne criais pas. En atterrissant sur une branche il se propulsa et en attrapa une autre, pendant un long moment nous sautions d'arbre en arbre.
Nous étions tout en haut d'un sapin, mon dos était appuyer contre le tronc alors que mes jambes se trouvait dans le vide. Josh se trouvait suspendue par les bras à une branche, nous regardions la nuit étoilée sans rien dire.
- Merci pour le cadeaux, lançai-je.
Il tournoya autour de la branche puis s'accroupie sur celle-ci, en défaisant sa cravate il manqua de tombé en arrière.
- Josh ! m'écriai-je.
- C'est bon ! J'ai eu un coup de pression là.
Je riais au éclat et il me suivie, mes doigt caressaient la montre en or que m'avait offert Nicolas à Noël, c'était devenue un tic chez moi, j'avais besoin de la caressé quand Nicolas n'était pas près de moi.
- Elle est belle, lançai Josh en fixant mon poignet.
- Oui, soufflai-je en la caressant.
- Il t'aime énormément Allana, tu sais avant que tu n'arrives il n'avait jamais été aussi heureux.
Je me plongeais dans les yeux verts de Josh, ses paroles me touchaient au plus profond car moi aussi je me sentais beaucoup mieux depuis Nicolas.
- Tu me promets de faire attention à lui ? me demandai-t-il avec un grand sérieux.
- Bien sur, rétorquai-je comme si s'était évident.
Nous nous replongions dans les étoiles, Josh était génial, un vrai clown mais avec un très grand cœur. Brusquement je vis la silhouette de Nicolas atterrir sur l'une des branches qui se trouvait à ma gauche.
- Il faudrait peut être rentré, lançai-t-il.
- Déjà ! s'exclama Josh.
- Oui. Oh... et Elisabeth est flashé que tu es emmené Allana.
- Outch..., répliqua Josh.
Nicolas s'approcha de moi avec prudence, il me tendit sa main.
- Attrape ma main Allana, dit-il en se penchant vers moi.
Je tournais la tête vers Josh, qui lui se levaient doucement comme s'il s'attendait à quelque chose. J'avais l'impression de paraître pour une dingue, m'appuyant contre le tronc je me levais, la branche fit un craquement, mes yeux s'attardèrent sur le vide. Puis une idée me vint, je les regardais un part un.
- Le premier en bas ! lançai-je.
- Allana ! criai Nicolas.
C'était trop tard, je sautais. La chute me parut une éternité, je voyais le sol se rapproché, mais je n'avais pas peur. Je criai de joie, mes bras étaient tendue et l'air les fouettaient, le sol arriva et comme je mis attendais il n'y eu aucun choc. Je rigolais tellement ma vie me semblait merveilleuse, Nicolas qui me tenait n'avait pas l'air si enthousiasme que moi.
- Ne refais plus jamais sa, m'ordonnai-t-il.
Je m'accrochais à son cou et embrassais ses lèvres.
- Pardonne-moi, mais s'était génial et puis je savais que tu allais me rattraper.
- Et si je n'avais pas pus, répliquai-t-il.
- Se n'est pas envisageable, riais-je.
Il se résigna et me sourie, je l'embrassais encore une fois. Puis j'entendais Josh qui venait vers nous.
- C'était génial ! s'écriait-il en me montrant la paume de sa main.
Toujours dans les bras de Nicolas je tapais dans celle-ci, d'un geste souple Nicolas me fit passer dans son dos, je m'accrochais à son cou pendant que celui-ci s'élançait dans la forêt pour rejoindre la maison. Je remarquai alors que nous arrivions part l'entré se que je trouvais étrange car Josh et moi étions sortie par la baie vitré. Nicolas me posa à terre et se tourna vers moi, Josh m'adressa un clin d'œil et disparut de ma vision, je ne comprenais pas se qu'il se passait, on était dehors et les étoiles avaient été couverte par des nuages. Nicolas attrapa ma main et me tira en souriant, je me laissais faire impuissante, puis il s'approcha de si qui me semblait le garage, de sa poche sortie des clés. Il appuya sur le boitier noir qui était suspendue à celle-ci, et la grande porte s'ouvrit. Les lumières s'allumèrent et je découvrais une BMW E90 noir, je me jetais prêt de la voiture.
- Elle est magnifique ! C'est le dernier model com... à qui est-elle ?
- A toi, souriait-il en entrant dans le garage.
Je croyais halluciner, je ne quittais pas la voiture des yeux, j'avais même peur de la touché de peur de la rayer.
- Oh mon dieu ! Elle... est magnifique ! Je ne peux pas le croire !
Me tournant vers Nicolas, je vis qu'il me tendait des clés j'attrapais celle-ci et fonçais coté conducteur. L'intérieur était fais d'un cuir beige, et le volant était noir, Nicolas me rejoignit coté passager et me regardait jouir de mon cadeau d'anniversaire.
- Qui a eu cette idée ? lui demandai-je en reprenant mon calme.
- Moi, répondit-il avec un sourire doux.
Je me jetais à son cou, il caressa mes cheveux puis descendit sa bouche vers mon cou. Je frissonnais au contacte de ses lèvres sur ma peau, il déposa un baiser puis répéta ses baisers jusqu'à ma joue. Je m'éloignais de lui pour voir ses yeux, ils étaient doux et remplie d'émotion, sans que je puisse m'en rendre compte je plaquais mes lèvres contre les siennes, mes doigts glissaient dans ses cheveux ébouriffé, doucement sa bouche s'entrouvrit. Nous nous embrassions avec passions, se détachant de mes lèvres il retira ma chemise, puise je fis de même avec la sienne. Je fus éballis en découvrant son torse si blanc, ses muscles étaient parfaitement dessiné, j'avais l'impression de le voir pour la première fois. Ses lèvres se reposèrent sur les miennes, puis il me fit passer sur la banquette arrière, je ne cessais d'apprécier se moment, puis il embrassa mon épaule, je caressais son torse quand soudain il se projeta contre la porte de la voiture. Je me relevais ahurie et désorienté.
- Pardonne-moi, dit-il en me regardant.
Je le regardais sans comprendre, puis une douleur me vint sur mon épaule, par reflexe je posais ma main sur celle-ci. Quand je mis ma main devant mes yeux de découvrais du sang.
- Oh, soufflai-je.
Nicolas s'affala sur les sièges en prenant sa tête entre ses mains. J'attrapais un mouchoir qui se trouvait dans ma poche et le déposais sur la plaie, puis je caressais ses cheveux châtain. Il releva la tête, tout en me regardant il grimaçait.
- Je vais bien, soufflai-je en caressant sa joue du bout des doigts.
- Je t'ai ..., commençait-il.
- Se n'est rien, je n'ai rien sentie crois-moi, je vais très bien. Et pour tout te dire, s'était le plus beau moment de ma vie en content le jour ou tu ma dis je t'aime.
Il posa sa main froide sur ma joue, il posa sont front contre le miens et je pouvais sentir son haleine douce.
- Je t'aime, chuchotai-t-il.
Puis il m'embrassa une fois de plus, j'étais impressionné par le contrôle qu'il avait sur lui-même, la vitesse dont il avait fait preuve pour se contrôler. Et cette blessure était pour moi un souvenir de notre premier vrai baiser.
Une fois habillé, main dans la main nous nous dirigions vers le salon, mais en arrivant je ne découvrais pas la scène à laquelle je m'attendais. J'étais prête à voir Josh sauté devant moi en me criant si j'avais aimé mon cadeau, Elisabeth en riant et Benjamin et Liliane en train de se regardé amoureusement. Mais rien de tout sa, ils étaient tous assis autour de la table en verre près de la cheminer, leurs visages étaient froid, même Josh ne paraissait pas aussi amusé et heureux que tout à l'heure. Elisabeth était assise sur les genoux de Josh, et elle aussi sur son visage je lisais de le tristesse et un très grand sérieux, tournant mon regard vers Nicolas je découvris que son visage doux et tendre s'était transformé en une expression de glace et de pierre, il me paraissait impénétrable. Benjamin qui se trouvait sur le fauteuil de droite se leva et tendit une main vers nous.
- Venez-vous asseoir, dit-il.
Nicolas s'exécuta et je le suivais, il me laissa m'asseoir sur le canapé en première puis s'asseyait à mes coté sans me regarder. Je ne comprenais plus rien, il y avait à peine quelque seconde nous étions fou amoureux et maintenant il m'évitait comme la peste. De son regard maternelle et doux Liliane me souriait de force, mon cœur se mit à battre de plus en plus fort.
Benjamin se plongea dans mes yeux, je soutenais son regard sans tressaillir.
- Allana, il faut que nous te parlions, il est temps que tu saches.
« Que je sache quoi ? Quelqu'un est mort ma parole ! »
- D'accord, répondait d'une petite voix.
Elisabeth me jeta un coup d'œil puis me sourit, je lui rendais son sourire sans vraiment comprendre.
- Ma famille et moi sommes venue à Genneville dans un but très précis Allana, commençai le père Clayne. Tu es au courent que les Lygane sont en guerre avec notre clan et tout se qui nous ressemble.
- Oui, répondais-je.
- Eh bien, nous sommes ici pour contrecarrer leur plan. Bientôt les Lygane viendront ici pour prendre se qu'il cherche depuis des siècles.
La voix de Benjamin raisonnait dans ma tête comme un tambour, si les Lygane venait en ville se serai un bain de sang, ma première pensé fus mon frère et Dean.
- Qu'est ce qu'ils viennent prendre, dis-je en fixant le feu de la cheminé.
Un silence tomba sur la pièce, mais mes yeux de se détaché pas du feu.
- Toi.
Je tournais la tête brusquement vers Josh, sa voix avait raisonné dans la pièce.
« Moi ?! »
Mon cœur battait si fort qu'il tapait dans mes oreilles, et ma respiration s'était couper.
- Moi ?! m'exclamais-je.
Nicolas tourna sont visage vers moi, mais je ne relevais pas, mes yeux ne quittaient pas Benjamin.
- Oui, Allana, finit par dire Benjamin. Et j'en suis désolé, s'est pour sa que nous sommes venue ici, pour te protéger, il fallait que soyons le plus proche de toi.
Je tournais mes yeux vers Nicolas, tout sa n'était que du flan, mon cœur se serra et j'eu envi de pleurer.
- Pourquoi moi ?! m'exclamai-je.
Nicolas posa sa main sur mon genou, d'un geste vif je retirai celle-ci.
- Ne me touche pas ! ordonnai-je.
Il parut soudain livide et remplie de douleur, il détourna son regard de moi et je continuai à fixé Benjamin en attendant une réponse.
- Allana, calme toi, commençai-t-il alors que je levais les yeux au ciel. Il vienne te chercher car ils sont besoin de toi, tu es une personne très rare.
- Et pourquoi ils sont tant besoin de moi ?
Benjamin s'avança dans son siège et me fixa longuement, mais j'évitais ses yeux de risque de perdre le contrôle, la colère m'avait submergé.
- Allana, tu es exceptionnelle, dans notre langue de vampire tu es se qu'on appelle une Veuve noire.
Mon cœur s'arrêta, ma respiration se coupa, j'étais pétrifier. Le temps s'était arrêté autour de moi, seul les frétillements du feu raisonnait autour de moi, je venais d'apprendre que j'étais traquer parce que j'étais une Veuve noir, pendant une seconde je réalisais une chose, je ne serais plus jamais tranquille.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 15 Fév - 7:05

Chapitre 3
Veuve Noire


Tous me regardaient attendant ma réaction, quittant le sol des yeux je me tournais vers Benjamin.
- Une... quoi ? balbutiai-je en secouant la tête.
- Une Veuve noire, seul les femmes peuvent disposer de cette forme. Se sont des vampires, elles agissent seule, charmant les hommes, elles se nourrissent de leur sang et il arrive parfois quelle tue d'autre femme.
Voyant que je n'allais pas l'interrompre, Benjamin continua dans ses explications.
- Se sont des vampires indépendants, bien qu'elles doivent respecter certaine règle, tout comme nous autre. Dans notre guerre contre les Lygane elles sont neutres, il arrive qu'elles tuent des gens de nos clans et d'autre des Lygane.
- Elles tuent des vampires homme ?! m'exclamai-je.
- Oui, tout comme des humains. Mais quoi qu'il arrive elles ne s'attaquent jamais entre elle, c'est une grande famille.
Je levais les yeux au ciel, ma colère et mon exaspération se fessait plus grande.
- Parce que elles sont un papa et une maman peut être.
J'étais remplie de haine, ils m'avaient tous menties pendant si longtemps.
- Elles sont une chef, continua le père Clayne.
Je me levais brusquement, ils me regardèrent faire sans me retenir. Je n'osais posée le regard sur Nicolas, sinon les larmes allaient couler, dans mon ventre j'étais comme déchiré une très grande douleur que je ne pouvais contrôler.
- Bien, commençai-je sur un ton glacial. Je suis un monstre, première nouvelle ! Et comme je suis un monstre les Lygane viennent me chercher, deuxième nouvelle !
Benjamin se leva suivie de Liliane qui me semblait anéantie, mais j'étais tellement en colère que je n'y prêtais pas attention.
- Allana, il vienne te chercher pour une raison précise, continuai Benjamin dans ses explications.
- Oui je suis une Veuve noir, mais d'après se que j'ai compris il y en a pleins d'autre, alors pourquoi moi ?
- Tu es leur chef.
Je me tournais vers Nicolas qui venait de s'exprimé, ses iris topaze me déstabilisaient un moment, puis je repris le contrôle.
- Leur chef ! m'exclamai-je en regardant Benjamin.
- Oui, répondit celui-ci.
- Je ne savais même pas leur existence il y a dix minutes et maintenant je suis leur chef ! Et pourquoi s'est saloperie me veulent absolument, parce que je ne suis pas encore assez bête pour ne pas voir qu'il y a autre chose.
Elisabeth et Joshua se levèrent, Liliane se dirigea vers eux sans me quitté des yeux. Un énorme nœud s'était former dans ma gorge, j'allais bientôt craquer se qui m'énervait d'avantage.
- Tu as des pouvoirs, ta facilité à cicatrisé en est la preuve Allana, expliquai Benjamin en montrant ma main. Si tu te transformais en vampire, tu obtiendrais tout tes pouvoirs et d'un claquement de doigt tu pourrais anéantir le monde. Allana, tu as des troupes de Veuve qui seront prête à exaucé le moindre de tes désirs, tu es très puissante crois-moi. Et les Lygane l'on comprit, et ils veulent s'approprier ton pouvoir, tu es en danger.
Ma colère se dissipa, je regardais les yeux topaze de Benjamin, celui-ci fit de même.
- Pour... pourquoi moi... pourquoi s'est moi leur chef, je n'ai rien demandé, balbutiai-je.
Je me laissais tomber lourdement sur le canapé, j'aperçus Nicolas qui hésitait à me touché puis il se résigna.
- Nous le savons Allana, mais dans ta famille tu n'es pas la seule qui a disposé de se pouvoir.
Je regardais Benjamin sans comprendre, attendant qu'il continue.
- Ton ancêtre, Amélia, a été l'a reine des Veuves pendant très longtemps, mais les Lygane l'on tuer, la brulante vive. Et depuis se temps, les Lygane craignait qu'une autre chef viennent dans ta famille... je suis désolé de te le dire Allana... je suis navré mais les Lygane on tué toute les femmes de ta famille pour s'en assuré.
Les larmes coulèrent sur mes joues, je voulais sauter dans les bras de Nicolas et pleurer toutes les larmes de mon corps, mais je mis refusais car entre lui et moi je ne pensais pas que sa continuerais.
- Ma mère, soufflai-je.
Comme réponse Benjamin hocha la tête doucement, mes yeux s'abaissèrent sur le sol. Ils avaient tué ma mère, moi qui croyais quelle était morte naturellement et bien non, elle avait été assassinée, des larmes s'écrasaient sur le sol des Clayne.
- Allana, je suis navré, continuai Benjamin.
La rage revint d'un seul coup, je relevais la tête et me levais.
- Vous m'avait mentie pendant tout se temps ! m'écriai-je en contrôlant mes sanglots.
Josh s'approcha de moi avec un visage remplie de tristesse, suivie d'Elisabeth. Je me retournais et attrapais ma veste qui était sur le porte manteau, en effectuant se geste la blessure que m'avait fait Nicolas me tira une grimace.
- Ou vas-tu ? demandai Nicolas paniqué.
- Je ne peux pas resté ici, répondais-je sèchement.
En une seconde il était face à moi, ses yeux étaient remplis de douleur.
- Si je reste, je mets ma famille en danger.
Me dirigeant vers le garage, j'entendais ses pas derrière moi.
- Nous pourront les protéger ! s'exclamai-t-il.
Je me retournais vers lui brusquement, il s'arrêta surpris par mon geste.
- Non ! Tu ne peux pas !
- Allana...
- Tait-toi ! Tu m'as mentie, pendant tout se temps tout sa se n'était que du flan ! Je ne peux plus te faire confiance !
Arriver au garage, je fessais le tour de la BMW pour atteindre le coté conducteur.
- Je ne t'ai pas mentie sur notre amour, Allana je t'aime sans toi je ne suis rien.
Ses paroles agrandissaient le déchirement qui se trouvait dans mon ventre, mes yeux baignés de larmes se posèrent sur lui.
- Comment veut-tu que je te crois !
Je me m'avançais vers lui, prenant sa main je déposais la montre sur sa paume blanche. Il regarda celle-ci et je vis que ses yeux se remplissaient de larme.
- Adieu Nicolas, soufflai-je.
Une fois le tour fais j'ouvrais la portière, mes yeux fixèrent une dernières fois ce de Nicolas. Et sur ses lèvres je pouvais lire.
« Ne part pas, je t'aime »
Je ne relevais pas, grimpant dans la voiture je démarrais celle-ci. Sur la porte d'entré j'aperçus Elisabeth et tout les autres.
« Allana, je suis désolé » se manifesta Lise dans mon esprit.
« Moi aussi. Au revoir »
Je quittais la résidence des Clayne, sur la route les larmes commençaient à couler, me mettant sur le bord de la route je fondais en larme.
Arriver chez moi je prix soin de faire le moins de bruit possible, à 2 heures du matin tout le monde dormait. Dans ma chambre je regardais celle-ci, par reflexe je voulus touché la montre et me rendis compte quelle n'était plus là. Je tombais à genou au milieu de ma chambre, et je versais mes larmes, il était impossible que je reste ici ma famille serait en danger. J'attrapais dans mon armoire des valises et fourrait toutes mes affaires à l'intérieur, sur la pointe des pieds j'allais dans la salle de bains et attrapais mes affaires. Retournant dans ma chambre j'attachais mes cheveux en haute que de cheval, m'installant sur le bureau j'écrivais une lettre destiné à mon père. Une fois terminé je relisais celle-ci.


Papa, je suis partie comme tu as pus le voir. Mais sil te plaît n'appelle pas la possible, je vais bien ne t'inquiète pas. Il fallait que je parte, je ne peux pas te dire pourquoi mais ne t'en fais pas je ne dois pas d'argent à la mafia ou autre, et les Clayne n'ont rien avoir avec sa. N'appelle pas la police, ne me cherche pas, je reviendrais peut être.
Je t'aime papa, prends soin de Tommy et toi.
Au revoir
Allana



Je posais le papier sur mon lit sachant qu'ici il le trouverait, posant les valises à l'extérieur de la chambre, je partais sur la pointe des pieds dans la chambre de mon frère. Tommy dormait dans son lit, je caressais son front puis il ouvrit doucement les yeux.
- Allana, dit-il en s'étirant. C'est le matin ?
- Non, dis-je en souriant. Tommy je vais m'absenter, d'accord ?
Ses yeux verts me regardaient curieusement.
- Ou tu vas ? me demandai-t-il.
- Sa n'a pas d'importance d'accord, je t'aime mon chérie rendors-toi.
M'agenouillant près du lit, il blottie sa tête contre ma poitrine, j'embrassais son crâne et remontais la couverture sur lui.
Une fois sortie de la chambre j'enfilais mon manteau rouge, car dehors la pluie tombait. J'attrapais mes deux valises et descendais les escaliers en prenant soin de faire le moins de bruit possible. Arriver dehors je montais ma capuche sur ma tête, ensuite je balançais les valises à l'arrière de la voiture, à l'intérieur je regardais la maison une dernière fois, retenant mes larmes je démarrais la voiture. Je ne comptais pas revenir, je ne savais pas ou aller, mais il fallait que je m'éloigne d'ici. Le visage de Nicolas traversa mon esprit, et le déchirement de mon ventre s'ouvrit un peu plus.
« Je t'aime... » pensai-je en laissant coulé mes larmes.
Revenir en haut Aller en bas
Renesmée Cullen
Edward VS James
Renesmée Cullen


Féminin Messages : 432

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 15 Fév - 11:58

Hen elle et super ton histoire, c'est une des plus original histoire de vampire que j'ai lus ! J'ai hate de savoir la suite, j'ai pan envie quelle quitte Nicolas moi !
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 15 Fév - 16:11

Sa me fait très plaisir se que tu me dis mon bébé♥️ Merci.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 15 Fév - 16:14

Chapitre 4 :
Dan Wolf


Je ne savais pas ou je me trouvais mais quoi qu'il en soit j'avançais, la route était entourée de grand sapin, sa me rappelais Genneville. Mais contrairement à ma ville, ici il y avait du soleil qui d'ailleurs avait du mal à passé a travers les sapins. J'avais roulé toute la nuit, et le matin commençait à se lever, Dean ne m'avait toujours pas appelé, je devinais qu'il dormait encore. J'avais conscience de rater les cours, mais je me rattraperais j'avais le temps, enfin je le croyais.
J'arrivais près des champs, quand soudain un homme apparut sur la route, me fessant de grand signe je dus freiner de justesse. Le jeune homme (car il me parut de mon âge), s'approcha de la voiture coté conducteur, j'ouvrais ma vitre et découvrais des yeux incroyable. Sa peau était métissée et il avait des yeux d'un très beau jaune qui s'emblait irréelle. Il se pencha vers moi comme paniqué.
- Je peux monter avec vous ? dit-il presser.
Il releva la tête et ses yeux se remplir de terreur, suivant son regard je vis un 4x4 rouge arriver à travers les champs, il roulait à une vitesse ahurissante.
- Grimpez ! m'exclamai-je.
Sautant sur le capo il atteignit le coté passager, je jetais un dernier coup d'œil au 4x4, puis je regardais le garçon.
- Attachez vous, ordonnai-je.
Il s'exécuta, relevant les yeux je vis que le 4x4 qui avait accéléré.
- On va voir se qu'elle à dans le ventre !
J'enclenchais la vitesse et appuyais sur la pédale d'accélération, la voiture fila comme une flèche.
- Qui vous poursuit ?! m'écriai-je en voyant le 4x4 derrière nous.
- Quelqu'un qui ne m'apprécie pas vraiment, dit il en riant.
« Oh... Allana dans quelle histoire tu t'es encore lancée. »
J'enfonçais la pédale de vitesse, mais il commençait à nous rattraper.
- Au faite, je m'appelle Dan ! s'écriai le garçon pour se faire entendre.
- Ce n'est vraiment pas le moment des présentations ! m'exclamai-je.
Soudain le 4x4 rentra dans l'arrière de la BMW, nous fûmes projeté quelque mettre plus loin. Toujours en appuyant sur la pédale, je tournais le volant.
- Tournez à gauche !
Je regardais dans le rétroviseur et remarquai que le 4x4 s'était justement placé sur la file de gauche. Il nous rattrapait, alors une idée me traversa l'esprit, je freinais brusquement, Dan et moi fûmes projeté en avant, le 4x4 lui ne s'attendait pas à se que je freine donc il continua devant. Voyant une petite route qui traversait les bois, je devinais que s'était celle que m'avait désigné le fameux Dan, je tournais le volant et appuyais sur la pédale. Fonçant à travers les arbres je suivais les directives de mon guide, une fois enfoncé dans les bois nous remarquions que le 4x4 avait abandonné la course. Mon cœur cessa de battre et ma respiration reprit un rythme normal.
- Merci, soufflai-t-il.
Je tournais la tête vers lui, et brusquement il ouvrit de grands yeux.
- Quoi ? dis-je en souriant gêné.
- Vous êtes très belle... je... veux dire... vos yeux, je n'ai jamais vue sa.
« Des yeux violets... rien de plus banale » m'étais-je pensé.
Me plongeant dans ses iris jaune, je sourie.
- Merci du compliment et je vous le retourne, je n'ai jamais vue des yeux aussi... jaune.
Il partie dans un éclat de rire, et je le suivie. Mon premier sourire, mon premier rire depuis mon départ, à cette pensé mon cœur se déchira, mon sourire se dissipa et je fixais les bois sans vraiment les voir.
- Hum... tout vas bien ?
Dan me sortie de ma rêverie, je me tournais vers lui en souriant.
- Bien sur, j'ai du mal à me remettre de cette petite course.
Il me sourit gêner, il passa sa main dans ses cheveux noir qui étaient coiffé en pique, puis son regard se posa sur les valises qui se trouvait sur la banquette arrière.
- Vous allez où ?
Suivant son regard, je me pinçais les lèvres.
- Hum... je ne sais pas, je roule.
- Vous semblez exténuer, argumentai Dan.
Agacé par ses questions je sortais de la voiture pour respirer l'air frais, passant mes mains dans mes cheveux je les ébouriffais. J'entendis un pas derrière moi se qui me fit me retourner, Dan se trouvait devant moi et me regardais de haute en bas, soudain je vis qu'il était un garçon remplie de charme, sa peau mate fessait ressortir ses yeux jaune et ses cheveux noirs, un t-shirt noir surplombais son torse et un jean bleu et des baskets finissait le tout.
- Quelle est votre nom belle-demoiselle ?
Je souriais amusé par sa réflexion, puis il se posta devant moi. Voyant que mes yeux arrivaient son menton, je me sentais encore petite.
- Allana... Parker, répondais-je.
- Moi c'est Dan Wolf.
J'hochais la tête en signe d'approbation, puis elle se mit à tourner par reflexe je m'appuyais sur la voiture.
- Ca va aller ? dit-il en s'approchant de moi.
- Je suis un peu déboussoler, c'est tout.
Je me redressais quand je vis que Dan regardais encore une fois les valises.
- Vous ne savez vraiment pas ou vous allez ?
- Non.
- Vous pouvez venir chez moi, sa ne posera aucun problème.
Je le regardais curieuse de ses attentions, il ne semblait pas méchant mais à se moment je me méfiais de tout le monde.
- Non, sa ira.
- Vous êtes sur ? insistait-il.
- Oui.
Je m'apprêtais à grimper dans la voiture, quand soudain ma tête me tourna je tentais de m'accrocher à la porte de la voiture mais je sombrais avant.
En ouvrant les yeux je croyais que tout se qui s'était passé était un rêve, me redressant je découvrais que je ne me trouvais pas dans mon lit, autour de moi la chambre était peinte en marron et sur les murs se trouvait des photos. Toujours habiller de ma chemise blanche, je fus soulagé en voyant que rien sur moi n'avait changé, je sortais du lit en courant, ouvrant la porte je traversais un couloir et débouchais dans un salon, sur les mur était accrocher des peintures de loups d'ours et autre.
- Allana ?!
D'un geste je me retournais et découvrais Dan, un couteau de cuisine se trouvait dans sa main. Je poussais un grand crie, et fonçait à l'extérieur, je descendais les marches de la maison et courait vers ma voiture, quand je m'aperçus que je n'avais pas les clés je poussais un juron.
- Allana !
Dans sortait de la maison et courait vers moi, par panique je courus vers la place, les vagues s'écrasais sur mes pieds nue.
« Mes chaussures ! »
- Allana ! criai-t-il derrière moi.
Je continuai de courir, tournant mes yeux vers la terre je vis de nombreuse personne à la peau matte nous regardé avec yeux rond. J'accélérais l'allure, mais je commençais à faiblir, soudain de mains se posèrent sur mes épaules elles me retournèrent d'un geste. Dan se trouvait devant moi et contrairement à moi celui-ci n'avait pas le souffle coupé.
- Mais qu'est ce qui vous prend.
Cette fois s'en était trop, j'allais exploser.
- Qu'est ce qui me prend ?! Qu'est ce qui me prend ?!
Retirant ses mains il commençait à reculer, j'avançais vers lui.
- Se qui me prend s'est que depuis que je vous connais rien ne va ! Premier : je me fais courser par un 4x4 ! Deuxième : Vous me kidnapper !
A mes dernière parole il explosa de rire, la colère m'envahie, j'écrasais mon poing contre son torse.
- Ah ! gémis-je.
Je collais ma main contre ma taille en gémissant, quand ma main s'était écraser contre son torse une douleur l'avais parcourut. Il me regardait en retenant un rire, de ma main encore valide je le frappais au bras partout ou je pouvais. Puis d'un geste il attrapa ma main et plongea ses yeux dans les miens.
- Alors 1 : Aie. 2 : Aie ! 3 : Je ne vous ai pas kidnappé.
Je voulus retirer mon poignet de sa main mais en vint, il ne bougeait pas d'un poil, en voyant ses muscles qui me paraissait puissant se fut évident.
- 1 : Lâchez moi ou je crie 2 : Je vous avez dit que je n'avais pas besoin d'aide, l'imitais-je.
Il lâcha mon poignet, son sourire dévoilait de belles dents blanches.
- Vous êtes tombée dans les pommes je n'allais pas vous laissez seule dans la forêt.
Voyant qu'il n'avait pas tort je fus soudain gêner de ma réaction, quand il s'en aperçut il s'approcha de moi.
- Et si on se tutoyait pour commencer ?
- D'accord, soufflais-je en grimaçant quand la douleur de ma main me rappela.
Il attrapa celle-ci, sa peau était chaude, je le regardais examiner les dégâts.
- C'est le poignet, il est foulé, finit-il par dire. Tu permets ?
Disant « oui » de la tête, il passa son bras sous mes jambes pendant que je m'accrochais à son cou.
- Se n'est pas ma cheville qui est foulé, argumentai-je.
Il me répondit d'un sourire, abandonnant la discutions je vis que tout le monde nous regardait.
D'un coup de pied il ouvrit la porte de sa maison, une fois à l'intérieur il me posa sur le canapé. Comme je l'avais vue quelque minute plus tôt les peintures de loup et d'ours étaient toujours sur le mur, des têtes en payer s'y trouvait elle aussi se qui me tira une grimace.
- Pourquoi es-tu partie de chez toi ? me demandai Dan en s'asseyant près de moi.
- Com..., commençai-je ahurie qu'il sache.
Me résignant je baissais les yeux sur la petite table en bois, dessus était poser des magazines et un journal.
- Je ne pouvais pas rester chez moi, un... ami m'a mentie et j'ai... je ne mens remet pas, donc la fuite me semblait préférable.
Relevant les yeux vers Dan je m'attendais à des yeux ronds. C'est vrai que tout quitter parce que un amie vous a mentie semblait stupide, mais je n'allais pas lui dire quand plus j'étais poursuivie et que j'étais un monstre. Mais à ma grande surprise il me regardait tendrement, comme si il me comprenait.
- Je suis désolé, finit-il par dire.
- Tu n'as pas à l'être.
Il se leva et partie dans une autre pièce, j'entendais à placard se fermer puis les pas revenaient vers moi.
- Enfile sa s'est une attelle, elle maintiendra ton poignet, lançait Dan en m'enfilant l'attelle.
- Merci, soufflai-je une fois qu'il eu fini.
Soudain mon portable se mit à vibré, je sortais celui-ci de ma poche. Mon cœur se serra, je dus comme anéantie en une seconde, la rage m'envahie.


Elisabeth Clayne


Je partais à grand pas de la maison de Dan, qui lui me suivait vivement, je me dirigeais vers la place le portable vibrais toujours dans ma main, qui elle était serré autour de celui-ci comme si je voulais qu'il s'arrête. Une fois que je sentie les vagues me caresser mes pieds, je tendais le bras en l'air et d'un geste puissant lançais mon portable à la mer. Les larmes coulèrent sur mes joues, je me laissais tombé à genoux sur le sable, peut m'importait si tout les regards étaient posés sur moi, j'étais anéantie et fatiguer. Dan posa sa main sur mon épaule, plongeant ses yeux jaunes dans les miens je fis de même, mais les larmes me cachaient son visage.
- Je ne sais pas se qu'il ta fait et sa me concerne pas. Tu peux rester ici, je prendrais soin de toi Allana.
A se moment là, Dan me sourit, un sourire si grand et si beau qu'il me réchauffa le cœur. Je me jetais à son cou et pleurais toutes les larmes de mon corps, je n'étais plus seule. Même si je devais cacher beaucoup de chose à Dan, j'avais le pressentiment que nous allions être de grand ami, et j'en étais même certaine.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 15 Fév - 16:15

Chapitre 5 :
Nouveaux visages



Nous étions le 22 mars, le temps commençait à se réchauffer doucement et part chance ici, le soleil était plus présent. Dan m'avait dit que je me trouvais dans son petit village, tout le monde se connaissait ici et il y avait pas mal de personne qui fessait partie de la famille de Danny, oui je lui avais trouvé un petit surnom sympathique.
Dan voulait absolument que je rencontre ses amis, se qui était gênant car depuis mon arriver les gens me croyaient folle, peut être que je l'étais. Nous avancions sur la place, éloigné du village nous étions entourer par les rochers et les falaises, j'avais raconté tout raconter à Dan sur Nicolas, bien entendue appart le fait qu'il soit un vampire. Dalleur Dan ne l'appréciait pas vraiment, il était un peu trop protecteur en vers moi, se qui était étrange étant donner que nous nous connaissions que depuis 2 jours, mais s'était comme si nous nous connaissions depuis des années, il y avait entre nous un lien fort et résistant.
- Donc il ta mentie sur une chose que tu ne peux pas me dire, et donc tu es partie. Au et oui, il y a des gens pas très sympathique qui te cherche.
- Exact, répondais-je en fixant l'horizon.
- Ok, soufflai-t-il.
Je tournais mes yeux vers lui, vêtue d'un t-shirt blanc, une chemise noir et d'un jean délavé Dan était toujours aussi attirant bien que j'avais peur qu'il m'écrase dans l'étau de ses bras énorme.
- Je ne peux pas te le dire, répétai-je en voyant que Dan fessait une moue de chien battue.
- Mais roh... allez ! Tu peux au moins me dire pourquoi ses gens pad très sympathique te cherchent.
Je levais les yeux au ciel, exaspérer par son insistance.
- Bien, finis-je par dire en tournant les yeux vers lui. Il me cherche, car il souhaite m'avoir dans leur groupe.
Il me regardait les yeux ronds, mais je ne regrettais pas mes paroles. Sa allait le faire mijoté pendant un moment et comme sa je serais tranquille. Toujours en marchant je fixais droit devant moi, vêtue de ma jupe bleu et d'un t-shirt vert le vent commençait à me refroidir.
- Tiens, dit Dan en s'approchant de moi.
Je n'eux pas le temps de réagir, Dan déposait sur mes épaules sa chemise.
- Merci, soufflai-je.
Je passais mes bras dans les manches qui était dalleur beaucoup trop longue pour moi, l'ambiance était devenue très dérangeante, aucun bruit autour de nous seule celui des vagues.
Je me tournais vivement vers Dan avec un sourire joueur.
- Prêt ! Partez ! m'écriai-je en m'élançant sur la plage.
- Hey ! s'écriai sa voix derrière moi.
Tout en riant je courrais comme une folle, puis soudain je trébuchais et m'écroulais sur le sol. Dan ne m'ayant pas vue trébucha et tomba sur moi, j'émis un étouffement en recevant son corps sur moi.
- Ah tes lourds ! gémis-je en tentant de le repousser.
- Je suis très bien moi, dit-il en me souriant.
Je me plongeais dans ses iris jaunes, puis d'un geste puissant je repoussais son énorme corps à ma droite. Me relevant je commençai à courir quand celui-ci m'attrapa, je me retrouvais dans l'étau de ses bras impuissante.
- N'y pense même pas ! déclarai-je en voyant que nous nous dirigions vers la mer.
- C'est bête mais tu n'as pas le choix.
- Non !
Nous entrions dans l'eau, je prenais une grande inspiration puis Dan m'entraina dans le fond. Une fois sous l'eau je donnais un coup de coude dans son ventre, il ne bougea pas d'un poil. Ses bras se desserrent me laissant remonter à la surface, une fois qu'il remontait la tête je lui balançais une giclé d'eau sur le visage, puis en une brasse j'étais en face de lui. Appuyant sur sa tête celui-ci fut forcer de remettre la tête sous l'eau, j'éclatais de rire alors qu'il remontait.
- A quoi vous jouez ! s'écriai une vois sur la plage.
Danny et moi tournions la tête, une fille mince habillé d'une robe orange, cheveux noir nous regardais et elle n'avait pas l'air très contente, à coté d'elle se trouvait un homme beaucoup plus grand quelle celui-ci me semblait beaucoup plus sympathique, son corps était puissant et il avait les cheveux noirs lui aussi, vêtue d'une chemise blanche il n'avait pas fermé celle-ci laissant voir son corps d'apollon.
- Quelle chieuse celle-là, râlait Danny.
- Danny ! Ne soit pas vulgaire, dis-je.
- Pardon, Allana. Quelle fille embêtante, se corrigeait-il en riant.
- C'est mieux, déclarais-je.
Nous nagions jusqu'à la plage, une fois arriver je remarquais que mes vêtements était lourd et tremper, la fille me regarda de haute en bas et se tourna vers Dan. A se moment je me retenais de ne pas lui en collé une.
- Tu nous présente, lançait-elle en me jetant un coup d'œil.
- Allana... je te présente Ilisse et Lui s'est Adam.
- Ravie de vous rencontrer, répondais-je en les regardant un part un.
Je tressaillis, ils avaient les mêmes yeux jaunes que Dan.
- De même, répondait Adam en me souriant.
- Dan, je dois te parlé, déclarai Ilisse.
Dan leva les yeux au ciel, secouant la tête il éclaboussa Ilisse qui regardait sa robe la bouche grande ouverte, se qui semblait amusé les garçons.
- C'est bon tu peux me parlé, finit par dire Dan.
A vue d'œil Ilisse n'était pas très contente, elle empoigna le bras de Dan et le tira plus loin. Je restais la tremper de la tête au pied avec Adam.
- Elle toujours comme sa ? demandai-je à Adam en regardant Dan et Ilisse
- Malheureusement oui, répondait-il en souriant.
Dan et Ilisse fessaient de grands gestes et semblaient monter la voix, je les regardais ahurie.
- Pourquoi elle ne m'aime pas ? lançais-je en me tournant vers Adam.
- Pour plusieurs raison, l'une et quelle est amoureuse de Dan et quelle ne supporte aucune fille qui s'approche de lui.
- Ah... je vois, soufflai-je exaspérer.
Dan mit sa main devant le visage de Ilisse qui resta la bouche ouverte, puis il se dirigea vers nous, la nuit commençait à tomber et le froid me fessait trembler. Dan passa sa main dans ses cheveux et les ébouriffa.
- Tu a froid ? déclarai-t-il en me regardant.
- Ca va al....
Je n'eux pas le temps de fini, Dan avait passé ses bras autour de moi et me serrait contre lui, je tressaillis en découvrant la chaleur de son corps, il était sec même ses vêtements l'était. Tout semblait calme autour de nous, brusquement un crie de loup retentie, je sursautais se qui parut amusé Ilisse.
- Je te ramène, déclarai Dan.
Bras sur mon épaule, nous nous redirigions vers le village, je tournais la tête derrière moi et remarquais qu'Ilisse se contenait. Je fis un large sourire crispé se qui parut l'énervé d'avantage, son visage qui paraissait lisse semblait maintenant ridé, Adam lui s'esclaffa en nous voyant.
Tout en enfilant mon pyjama dans la salle de bain de Dan, je vérifiais que celui-ci ne me fasse pas une mauvaise blague du genre : entrer pendant que je me changeais.
J'attachais mes cheveux et sortait de la salle de bain, je n'avais rien mis de saillant, un jogging noir et un débardeur blanc, juste banale. Pour mon séjour chez lui, Dan m'avait laissé sa chambre, il avait insisté pour dormir sur le canapé. Depuis mon arrivé je ne cessais de pensé à Nicolas, même si je le cachais bien, il était toujours la quoi que je fasse tout me rappelais une parcelle de lui : son odeur, sa peau de glace, sa bouche et ses yeux topaze. J'avais l'impression de devenir folle. M'avançant vers le salon je remarquais que Dan s'était écroulé sur le canapé, je remontais la couverture, quand soudain il attrapa ma main.
- Tu fais quoi la ?
- Je remonte la couverture, dis-je ahurie.
Il plissa les yeux et se plongea dans les miens.
- Avoue tu veux que je dorme avec toi.
- Imbécile ! m'exclamai-je en lui donnant une tape sur l'épaule.
- Hey ! s'exclama-t-il.
Je ne relevais pas et me dirigeais vers sa chambre, quand j'entendais ses pas derrière moi je me retournais, mais étant donner qu'il ne s'y attendait pas il tressaillit.
- Je dors seule, annonçai-je.
- Tu crois que si je dors avec toi je ne pourrais pas me contenir.
- Non, déclarai-je.
Il leva les mains en l'air comme si il rendait les armes, je le regardais faire.
- Bon j'avoue que se sera très difficile, mais tu sais tu n'es pas si attirante que sa, je pourrais survivre.
- Je t'enm..., commençai-je.
Tournant les talons, j'entrais la chambre de Dan, tirant sur la couverture je commençai à fermer les yeux, tout en espérant qu'il me lâche la grappe, bien entendue c'était inutile.
- Dan ! m'exclamai-je en voyant qu'il était déjà allonger à coté de moi et fermait les yeux.
- Je dors, soufflai-t-il en me tirant la langue.
Je retenais un sourire et commençai à fermer les yeux, ma dernière pensé fut Nicolas et son visage, il me manquait tant.
En ouvrant les yeux je remarquais que j'avais extrêmement chaud, ma respiration s'était faite plus dure comme si il y avait du feu dans la maison. Quand je découvrais que mon visage était posé sur le torse de Dan, d'un geste brusque je me retirai. Bien entendue trop vite mon corps parti en arrière et je tombais du lit.
- Allana, ça va ? s'inquiétai Dan.
- Un réveille en douceur, répondais-je en me frottant le crâne.
Son rire raisonnait dans la pièce, puis une fois les pieds par terre il me releva et m'aida à me rassoir sur le lit.
- Je vais te faire à manger, lançait-il.
J'ouvrais la bouche pour protesté mais il était déjà partie, me rallongeant sur le lit je fermais les yeux quelque seconde. Le visage de Nicolas se dessinait parfaitement, chaque trait de son visage était enfermer dans ma mémoire, mais la déchirure de mon estomac se rouvrit. Comme pour arrêter cette douleur j'appuyais sur mon ventre, je tentais de retiré son image de ma tête mais rien y fessait, plus je voulais qu'il parte plus son image était plus forte. J'inspirais un grand cou quand je toussais en découvrant l'odeur de brûler, me levant du lit je me précipitais à la cuisine. Dan était dehors, je ne voyais pas avec qui et je n'avais pas le temps, je courais au grille de pain qui commençai à prendre feu, en prenant soin de ne pas abimé ma main encore blesser et toujours dans l'attelle je jetais le grill de pain dans l'évier, j'ouvrais les robinets et les petites flammes qui commençait à naitre disparurent dans la fumer.
- Qu'est ce que tu... oh...
Je me retournais, Dan se tenait la regardant la fumé qui s'échappais de l'évier, puis une femme apparut à coté de lui. Je supposais que s'était sa mère étant donner la ressemblance, elle me regardait avec des yeux ronds, et je me sentie tout de suite gêner.
- Dan ?
- Oh... Je te présente Allana, elle va séjourner quelque jour chez nous. Allana voici ma mère, Nicole.
J'essuyais mes mains sur mon pantalon et me dirigeais vers sa mère, tendant la main vers celle-ci, Nicole la serra en me souriant.
- Bienvenue Allana, dit elle en me souriant.
- Merci, soufflai-je gêner. Elle repoussa une mèche noire de son visage puis partie vers sa chambre. Je posais mon regard sur Dan qui me regardait d'un air soupçonneux.
- Quoi ? demandai-je agacer par son regard.
- Comment... comment tu as fais pour porter le grille pain.
Il croisa ses bras puissant sur son torse et me regardait attentivement, je tournais mon regard vers le lavabo qui fumait encore, puis sur mon poignet. Il fallait que je trouve un mensonge, ma faculté de guérison m'avait trahie sans que je m'en rende compte.
- Bah, je n'ai plus mal.
Dan avança vers moi, enlevant mon attelle avec délicatesse il examina mon poignet avec soin. Quand il releva la tête il avait les yeux ronds.
- Tu n'as plus rien ! Comment..., dit il ahurie.
- Sa ne devait pas être si grave que sa, déclarai-je en levant les yeux au ciel.
- Tu avais le poignet foulé ! Tu m'as frappé s'est... impossible.
D'un geste je retirai mon poignet de ses mains, plongeant mes yeux dans les siens je résistais tant bien que mal de ne pas lui dire.
- Et bien la preuve que si !
Je sortais de la cuisine pour me dirigé vers la chambre, bien entendue Dan m'avait suivie.
« Mais quel chien celui la » m'étais-je pensé.
J'ouvrais ma valise et attrapais un jean bleu et un débardeur rouge, prenant soin de ne pas croiser le regard de Dan je m'enfonçais dans le couloir pour atteindre la salle de bain.
Une fois mes habille enfiler j'ouvrais la porte de la salle de bain, je tressaillis en découvrant Dan qui ne semblait ne pas avoir bougé.
- Quoi ?! m'exclamai-je.
- Tu me caches quelque chose, répondait-il.
Je poussais un grondement et commençais à repartir vers la chambre de Dan. Soudain il attrapa mon bras et me poussa contre le mur, ses deux mains poser sur le mur se trouvait de chaque coté de mon visage, il approcha son visage du miens, je respirais son haleine en fermant les yeux. Quand je les rouvris je tombais sur les yeux jaunes de Dan, il me souriait en me dévoilant ses dents blanches.
- Tu es mignonne quand tu ne sais pas me résister.
Je tentais de le repousser, quand soudain je sentie quelqu'un nous regardé, Dan tourna la tête mais ne se détachais pas de moi pour autant. Ilisse se tenait la droite comme un piquet, ses yeux jaunes semblaient horrifiés, derrière elle Adam nous regardait avec des yeux ronds.
Je sentie le sang grimper dans mes joues, je passais en dessous du bras puissant de Dan, et il ne me retint pas. Me recoiffant d'un geste de leur souriais, remplie de gêne mon sourire ne devait pas être terrible. Je m'aperçus que Dan passait sa main autour de ma taille ma gorge se noua, se geste qui m'était si familier avec Nicolas, les larmes me montèrent aux yeux, j'oubliais Dan, Adam et Ilisse, qui celle-ci me regardait sans comprendre.
- Allana ? me demandai Dan inquiet.
Je retirais son bras violemment, puis sans me retourner vers eux je courais dans la salle de bain et je m'enfermais à double tour. Posant mes mains sur mes lèvres, je tentais de retenir mes sanglots, puis quelqu'un frappa à la porte.
- Allana laisse moi entrer, lançai Dan de derrière la porte.
J'essuyais les quelque larmes qui avait eu le malheur de coulé sur mes joues blanche, me plaçant dans un coin de la salle de bain je me mettais en boule et fermait les yeux, il m'était interdit de me souvenir, il ne fallait pas que je me souvienne. Un bruit de craquement raisonna en un bruit sourd, mais je ne relevais pas, ma joue était collé au sol et je pleurais à ne plus pouvoir m'arrêter. Une main chaude et douce caressa ma joue, doucement j'ouvrais les yeux et le visage déchirer et désolé de Dan apparut devant moi.
- Je suis désolé, soufflait-il.
Puis il passa ses bras sous mes jambes et me souleva, j'enfouie mon visage dans son cou et laissait coulé mes larmes.
- Qu'est ce qui lui prends ?
Une voix grave et forte avait raisonner dans la pièce, Dan ne répondit pas tout de suite, il me semblait que nous marchions vers la chambre.
- Rien qui te concerne, rétorquai Dan.
Après quelque minute, je fus déposer sur quelque chose de moulant. J'avais décidé de faire semblant de dormir, je ne sais pas pourquoi mais je voulais en savoir plus sur Adam et Ilisse. Pendant un moment Dan me caressait le front, puis j'entendis des pas arriver dans la chambre.
- Elle est complètement tarer ! s'exclama une voix féminine.
Un bruit raisonna dans la pièce, comme si quelque chose avait tapé contre un mur.
- Je t'interdis de dire sa !
« Vas-y Dan ! »
- Dan lâche la, ordonna une voix sur un ton calme.
Je ne pouvais pas prendre le risque de rouvrir les yeux au risque d'être démasquer, donc j'écoutais attendant de savoir si Dan allait en collé une à cette pimbêche.
- Ilisse, tu ne sais rien de cette histoire et...
- J'ai des oreilles tu sais, rétorquai Ilisse.
- Quoi ?! s'exclama Dan d'une voix forte et apparemment en colère.
« Je vais la tué ! »
Pendant quelque seconde j'entrepris de me lever et de lui en collé une belle, mais sa lui aurait fais trop plaisir il fallait que j'attende d'en savoir plus sur madame.
- Je te signale que quand je rode, ma faculté auditive est développée !
« Rode ?! »
- Ne cherche pas d'excuse ! Tu nous as écouté, tes vraiment une garce !
- Bon arrêter, Allana dort et...
Pauvre Adam, il ne pouvait pas en placer une.
- De toute façon si il lui a mentie, c'est qu'il ne voulait plus d'elle !
Sans était trop, d'un geste je me levais remplie de rage. Ils me regardaient ahurie, je ne pris pas le temps de les regarder un à un, je fonçais sur Ilisse, pendant une seconde j'aperçus ses yeux jaune, puis un grondement, voyant que quelque chose clochais j'attrapais un gros bâton qui se trouvait par terre et commençait à la frapper avec. Pendant que je me défoulais à la frapper, des bras s'enroulèrent autour de ma taille et mes pieds ne touchèrent plus le sol.
- Lâche-moi Dan ! Je vais me la faire cette garce !
Mais il ne me lâcha pas, et je dus obliger de me calmer, mes yeux regardaient Ilisse elle était remplie d'égratignure mais elle ne bronchait pas son visage était fixé sur moi. C'était la guerre et j'allais tirer la première balle.
- Au moins, moi, on veut de moi contrairement à d'autre.
Brusquement elle partie dans une rage folle, je n'eux pas le temps de réagir. Dan qui me tenait se tourna et me serra contre lui, derrière lui j'entendais des grognements.
« Elle se prends pour un chien ma parole ! »
Pourquoi Danny tenait temps à me cacher, pourquoi à chaque fois de Ilisse se m'était en colère des grognements rugissaient ?
Après que les grognements furent terminer je me retournais et découvrais Adam, sa chemise était en lambeaux, Ilisse n'était plus là. Mon regard s'arrêta sur le sol, sur celui-ci était déposer des morceaux de tissu déchirer, je tournais mon regard vers Dan. Mais celui-ci l'évita, il me cachait quelque chose. Se village n'était pas normal, et je m'étais mis dans un beau pétrin apparemment, mais étant donner que j'étais dedans, j'allais m'enfoncé jusqu'au bout et découvrir les secrets de se village.
Revenir en haut Aller en bas
Bella Swan
Admin
Bella Swan


Masculin Messages : 854

It's Only You
Pouvoir: La Télépathie
Dédicaces:
Situation: Marié(e)

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeLun 15 Fév - 16:16

Chapitre 6 :
Obstination



Une longue semaine était passé depuis se matin là, bien entendus j'avais demandé des explications et la réponse fus brève et clair.
- Ilisse s'est une furie, elle s'est même déshabillé que veux tu, elle est dingue, m'avait expliqué Dan.
Je n'étais pas assez bête pour croire sa, quoi que le fait que se soit une furie ne me déplaisait pas, même que cette idée me fessait rire. Quoi qu'il en soit j'étais obstinée, je voulais savoir se qui s'était vraiment passé, Adam avait ses vêtements déchiré, je voulais bien croire quelle était dingue mais à se point...
Durant la semaine passée je n'avais pas eu de nouvelle d'Ilisse, à croire qu'elle était morte. Personne ne voulait m'en parler, tout le monde évitais le sujet, même les petits vieux du village ne voulait plus me parler. Se jour là j'avais décidé de retrouver Ilisse, même si je ne savais pas ou elle était, j'avais peur qu'elle eu un problème et puis je m'étais rendue compte que mes paroles avaient vraiment été blessante. J'avais décidé de faire le mur se soir et de sortir la chercher, je m'étonnais moi-même.
- Tu sais tu n'es pas obligé de me collé comme un chien, déclarai Dan en me regardant soupçonneux.
- Ne me traite pas de chien sil te plaît, et puis j'ai envie d'être avec toi Danny, répondais-je avec un sourire forcé.
Il s'allongea sur le canapé et me regarda un moment, je soutenais son regard attendant qu'il craque. Dan abandonna et se retourna vers la télévision, un grand soulagement, Dan commençait très bien me connaître se qui était très impressionnant et dérangeant dans se moment présent. En vérité j'allais chercher Ilisse pour comprendre pourquoi ? Et lui demandé se qui s'était passé.
Comme prévue j'attendais que Danny s'endorme comme une masse, se qu'il fit sans problème. Après sa j'attrapais un petit sac à dos ou à l'intérieur se trouvait tout le nécessaire :
Lampe torche, corde, nourriture, eau, couverture et quelque bandage et autre. J'avais enfilé ma veste chaude marron, mon vieux jean bleu qui avait un trou au genou, un gilet noir et un t-shirt blanc. Je fermais le gilet et la veste, remontant la capuche sur ma tête pour que l'on ne me reconnaît pas, je commençais à sortir, la porte grinça se qui me tira une grimace. Une fois dehors je fis le moins de bruit possible, j'allumais la lampe torche pour me guider, pendant un moment je restais dans le village regardant les petites maisons en bois, on se serait crue dans « La Petite Maison dans la Prairie »
Après quelque minute de marche j'arrivais face à la forêt, m'arrêtant quelque seconde je regardais celle-ci avec une certaine appréhension. Je ne sais pas pourquoi je devais voler au secours de cette fille, je la détestais et je savais que quand je la verrais un bon coup de poing dans sa tête lui fera du bien. Pendant quelque seconde je me demandais si se n'était pas mon coté... Veuve qui avait prit le dessus, je le ressentais de plus en plus depuis mon départ de Genneville, à croire que je devenais folle. Après avoir envisagé tout sa, je m'enfonçais dans la forêt, avec la nuit je n'y voyais absolument rien et le froid qui l'accompagnait n'arrangeais rien, m'enfonçant dans la forêt je pensais à Danny et à la crise que j'aurais en rentrant.
Je ne savais pas l'heure qu'il était n'y le jour mais dans tout les cas je continuais de marcher.

Il me semblait que plusieurs nuits s'étaient écoulées, et mon idée de retrouver Ilisse me semblait peu à peu débile. Il fessait très froids, ma bouche était gelé et je n'avais plus le courage de crier le nom d'Ilisse, mes membres tremblaient sans que je puisse les contrôler, m'appuyant contre un arbre je me laissais tomber et m'emmitouflais dans ma couverture. Seul le bruit des branches et des petits animaux raisonnait dans la forêt, levant les yeux vers le ciel je fixais les nombreuses étoiles qui le surplombaient, je trouvais sa si beau, je fermais les yeux et respirait l'air de la nature, je me sentais faible, la fatigue de la marche prenait le dessus sur moi je ne pensais pas revenir, mais j'avais toujours l'espoir que Dan me retrouverait quoi qu'il arrive, en se moment même il devait être en train de me chercher. Je rouvrais les yeux, puis je crue rêver, devant moi se tenait Nicolas, il était toujours aussi beau, ses traits, sa bouche tout était magnifiquement dessiner, une chemise blanche surplombait son torse et ses cheveux châtain était toujours autant ébouriffé. Il s'approcha de moi porté par le vent, je voulais lui sauter au cou et lui dire que je l'aimais, mais j'étais pétrifier, gelé. Il se pencha sur moi et me sourie de son sourire si doux, je plongeais me plongeais dans ses yeux topaze. Il approcha son visage du miens et il me murmura :
- Reviens-moi.
A ses paroles je fermais les yeux, des larmes coulèrent sur mes joues mais je n'y prêtais pas attention, quand je les rouvris Nicolas n'était plus la, j'avais rêvé. J'enfonçais ma tête dans mes genoux et poussait des cries.
Je rouvrais les yeux en sursaut, un craquement de branche m'avait réveillé, il fessait toujours aussi froid et mes forces n'étaient toujours pas revenue. Me relevant avec difficulté je regardais les alentours.
- Dan, lançais-je.
Je tressaillis quand une silhouette sortie des buissons, vêtue d'un grand manteau marron qui lui arrivait jusqu'au cheville, il paraissait grand et plus âgé que moi. Apparemment se n'était pas Danny, je ne pouvais pas voir son visage car un grand chapeau marron lui aussi cachait son visage. Je me baissais et attrapais un bâton qui était sur le sol, le brandissant comme une arme je me plaquais contre le tronc du sapin qui été derrière moi.
- Allez-vous--en ! M'écriai-je en voyant l'homme s'approcher de moi.
L'homme continua d'avancer, une fois qu'il fut en fasse de moi le bâton frappa l'air, celui-ci s'abattait dans la main puissante de l'inconnue, je restais la sans bouger fixant l'ombre qui cachait son visage, doucement il releva la tête. J'aperçus des yeux noisettes, j'avais eu raison il était plus âgé que moi, il portait une fine barbe au-dessus de sa lèvre supérieur et une autre sur son menton, il avait beaucoup de charme.
- Désolé de vous avoir effrayé, dit-il d'une voix masculine mais douce.
Je retirais ma main du bâton, voyant que je ne pouvais pas reculer je cherchais des yeux un moyen de m'enfuir.
- Je ne vous veux aucun mal rassurer vous, je chassais avant de vous voir endormie contre se tronc.
Je remarquais alors à sa ceinture un couteau et un pistolet, puis dans son dos m'apparut un grand fusil. Mes jambes se mirent à trembler, puis elles me lâchèrent d'un geste l'homme me rattrapa et m'aida à m'assoir.
- Mon dieu vous êtes gelé, déclara-t-il en touchant ma main.
M'appuyant conte le tronc du sapin je regardais l'inconnue sortir de son sac un thermos, il versa un peu de café dans une tasse puis me la tendit.
- Sa vous réchauffera.
J'attrapais la tasse puis la portais à ma bouche, le café me brula la langue mais je ne m'arrêtais pas de boire pour autant. L'homme retira son chapeau laissant apparaître des cheveux marron foncé qui était attaché en queue de cheval, il me regarda attentivement, je soutenais son regard.
- Que fait une jeune fille dans une forêt ? me demandait-il en souriant.
- Hum... je cherche une... amie.
Le mot « amie » me déchira la bouche, l'inconnue acquiesça de la tête, il retira le fusil qui se trouvait derrière son dos, puis il me tendit sa main.
- Je m'appelle Philippe Turner.
Sans dire un mot je serrais la main de Philippe, quand je vis qu'il attendait mon nom j'hésitais à le lui dire, mais voyant qu'il n'avait pas l'air d'un tueur sanguinaire je décidais de dire la vérité.
- Allana Parker, répondais-je.
Il retira sa main et me regardait avec stupéfaction.
- Vous êtes Allana Parker ?!
- Oui, pourquoi ? demandais-je inquiète qu'il réagisse de cette façon.
- Vous êtes recherché dans tout les pays, m'expliquait-il. Pas étonnant que l'on ne vous trouve pas dans un coin aussi perdue.
Alors mon père m'avait cherché, ou alors ... je retirais cette pensé de mon esprit, une fois mon café terminer je tendais la tasse à Philippe et me relevait avec difficulté.
- Merci pour le café, mais il faut que je trouve mon...amie.
J'attrapais mon sac et commençais à m'enfoncer dans la forêt, après quelque minute j'entendais des pas derrière moi.
- Je vous dis que l'on vous cherche dans tout les pays et vous vous continuez à chercher votre soi-disant amie ?
Me tournant brusquement Philippe ne fut pas surpris, je passais ma main dans les cheveux pour retirer les quelque mèches qui étaient tombées sur mon visage.
- Ecoutez Philippe, je ne vous connais n'y d'Eve n'y d'Adam, donc je continue ma route et vous continuez la votre.
Je continuais ma marche en regardant autour de moi, espérant voir Ilisse. Bien entendue je me fessais des idées de la trouver aussi vite.
- Où vivez-vous ? demandait Philippe toujours derrière moi.
- Dans un village, répondais-je.
La lumière de jour éclaircissait la forêt, les sapins avait l'air plus vieux j'avais beaucoup avancé, soudain Philippe attrapa mon bras et je fis volteface.
- Ou se trouve votre village ?
Sa voix s'était faite dur et froide, je retirai mon bras de son emprise et continuai ma route, bien entendue il me suivait toujours.
- Je ne sais pas, répondais-je. Un ami m'y à amener et pour tout vous dire je ne sais même pas dans quel forêt je me trouve.
Il s'éclaffa derrière moi, puis il passa devant se qui me força à m'arrêter.
- Allana, puis-je faire se voyage avec vous ?
- Pardon, m'étranglais-je.
- Vous seriez moins seule, et je crois avoir vue votre amie. Et je pense savoir ou elle se trouve.
- Comment et telle, dis-je soupçonneuse.
- Brune, peau matte, jolie, mais avec une certaine tête agaçante et je crois aussi quelle...
- C'est elle ! le coupais-je.
Mon cœur s'emballa, non à l'idée de la retrouver, mais si je la trouvais je rentrerais voir Dan.
- Vraiment ?!
- Oui.
- Eh bien dans ce cas montrer moi ou vous l'avez vue.
Cela fessait deux jours que je me trouvais en compagnie de Philippe, nous avions tout les deux tissé des liens. Je lui avais vaguement parlé de mon départ et de Nicolas (évitant le sujet vampire), il n'avait posé aucune autre question mais moi en l'occurrence je ne cessais de l'interroger, j'avais appris peu de chose sur lui, il était chasseur depuis un moment. Il chassait de tout, pas vraiment dans un bute précis.
- Pour passer le temps, m'avait-il répondue.
Il restait toujours autant mystérieux, et il paraissait connaître cette forêt comme sa poche.
Nous arrivions dans une clairière, le soleil commençait à disparaître derrière les arbres, j'avançais m'appuyant contre les arbres, quand sans que je m'en rende compte mon pied s'accrocha dans une racine et mon corps partie en avant. Je vis Philippe se retourner pour me rattrapé, ses bras était enrouler autour de ma taille se qui me mit très mal à l'aise. Mes yeux croisèrent les siens qui était toujours cacher par l'ombre de son chapeau, il me sourie, puis m'aida à me redresser, fessant mine que rien ne s'était passé j'enfilais mes moufles de laine, je ne comprenais pas pourquoi il fessait aussi froid en avril.
- C'est ici que je l'ai vue, lança-t-il en désignant la clairière du menton.
Je m'avançais et me plaçais au centre de celle-ci, un soupire s'échappa de ma bouche quand je vis que sa fessait longtemps quelle était partie. Me laissant tombé sur le sol ma gorge se noua, j'espérais tant la retrouver pour pouvoir la ramené et rentrer, me jeté dans les bras de Dan, cette pensé me fit tressaillir, Danny me manquait plus que je ne le croyais. Une main se posa sur mon épaule, quand je me retournais je découvrais le visage de Philippe, passant devant moi il s'agenouilla.
- Je suis désolé Allana elle...
- Tu n'as pas à l'être Philippe, je suis juste fatiguer, le coupais-je.
Je fermais mon manteau et m'entourai avec mes bras, devant moi Philippe s'asseyait sur l'herbe, il retira son chapeau et regarda au alentour.
- Elle va peut être revenir, finit-il par dire en me souriant.
Je soupirais en souriant, posant mon menton sur mes genoux je me plongeais dans les yeux noisette de Philippe.
- Tu crois ? demandai-je joueuse.
- Peut être, sa ne nous coute rien de rester ici une nuit ou deux, répondait-il en regardant le ciel.
Il se leva et sortie les sacs de couchage de son sac, il retira son grand manteau puis le déposa sur mes épaules. Je le regardais faire sans broncher, Philippe était un homme beau et galant.
« Tu me rappelle... »
« Reviens-moi »
Les paroles de Nicolas, celle que j'avais imaginé avant de rencontrer Philippe, je me levais pour penser à autre chose.
- Je vais chercher du bois, déclarais-je.
- Non, répliquait Philippe, j'y vais, tu devrais préparer le camp.
J'acquiesçais d'un hochement de tête résignée, Philippe attrapa son fusil et s'enfonça dans la forêt, je dépliais les sacs de couchages et attrapais quelques pierre qui se trouvait au alentour pour le feu. Quand je fus prêt de la forêt j'attrapais quelque brindille, puis un craquement de feuille raisonna dans toute la forêt, je me stoppais brusquement regardant la pénombre des bois.
- Philippe, lançais-je.
Aucune réponse, je commençais à retourner vers le camp quand un autre craquement raisonna devant moi.
- Ilisse, demandais-je.
Rien, mon cœur s'accéléra et ma respiration se coupa, je posais lentement les brindilles sur le sol quand un autre craquement raisonna derrière moi, je fis volteface et juste la vue des buissons s'offrait à moi. Je rejoignais le camp en courant, fouillant dans le manteau de Philippe j'espérais qu'il ait laissé une arme, je m'arrêtais net en aillant une pensé terrifiante.
« Williams... »
Mes mains se mirent à tremblé, j'étais terrorisée à l'idée qu'il met retrouvé, sans les Clayne j'étais impuissante face à lui, je regardais ma main l'endroit ou il avait plongé ses crocs, mais je n'avais plus rien se qui ne m'étonnais guère. Je me relevais quand deux autre craquement raisonnèrent autour de moi, puis il en n'eu plusieurs.
« Les Lygane ! » m'étais-je pensé.
J'étais encerclé, des craquements raisonnais autour de moi sans que je ne puisse rien voir, ma tête tournait dans tout les sensse, je fessais volteface à chaque craquement. Puis des grognements, j'attrapais une pierre et la serrait dans le creux de ma main, j'étais prête à me défendre, en quittant les Clayne j'avais pris le risque d'affronter les Lygane, il était temps que je leur fasse face. Un bruit de frôlement d'herbe retentie derrière moi, je me retournais et abattais la pierre sur la tête de la silhouette qui était devant moi.
- Ah ! s'écriai Philippe en posant sa main sur sa tête.
Je ne relevais pas, mes yeux s'arrêtaient sur chaque recoin de la forêt.
- Allana, ca ne vas pas ? demandait Philippe visiblement inquiet.
Mes yeux se posèrent sur la plaie qui était sur son front, elle dégoulinait de sang. Je laissais tombé la pierre sur l'herbe, bien que mes membres en tremblait encore je retirais mes moufles et posais mes mains blanches sur les joues de Philippe, j'examinais la plaie qui était apparemment ouverte.
- C'est ouvert, je suis tellement désolé.
Philippe retira mes mains de ses joues, regardant droit devant moi je vis que j'étais encore petite, je lui arrivais au cou.
- Que s'est il passé, Allana tu es gelé et tu trembles.
Je baissais mes yeux sur mes mains qui étaient toujours dans les siennes, si je pouvais lui répondre mais moi-même je ne savais pas se qui s'était produit.
- Une bête qui tournait autour de la clairière ma rendue folle, déclarais-je en retirant mes mains.
Philippe émit un gémissement et reposa sa main sur la vilaine plaie, je le fis s'asseoir sur un sac de couchage et commençait à allumer le feu avec son briquet. Je sentais ses yeux dans mon dos, regardant le ciel je vis que la nuit était tombée, seule le notre feu de camp éclairait les bois, j'avais l'impression d'être seule au monde, sauf que Philippe était là ne cessant de me regarder, je retirais mon manteau et le posais à coté, j'étais vêtue d'un petit haut en laine blanc et de min vieux jean troué bleu clair, bien que la nuit était tombé la chaleur était remonté.
« C'est le monde à l'envers ici »
J'aperçus Philippe qui lui était vêture d'une chemise noir déboutonné de trois boutons, puis vêtue d'un pantalon noir. J'attrapais mon sac et m'asseyais au coté de Philippe qui me regardait faire, de mon sac je sortie des pansements et un morceau de tissus. Je mouillais celui-ci avec de l'eau pour pouvoir nettoyé la plaie de Philippe, j'approchais le tissus du front de Philippe qui d'un geste stoppa ma main.
- Qu'est ce que tu fais ? me demandait-il.
- Hum... je vais nettoyer ta plaie, dis-je comme une évidence.
Il lâcha mon poignet, je me mettais sur mes genoux pour pouvoir mieux voir la plaie, elle n'était pas jolie. Mon cœur s'accéléra, puis je posais le tissu, j'essuyais avec lenteur le contour de la blessure, le regard de Philippe était fixé sur moi. Une fois terminer je rattrapais mon sac et en sortais un autre morceau de tissu, sur celui-là je versais de l'alcool, je grimaçais en pensant à la douleur qu'allait ressentir Philippe, je me retournais vers lui et tressaillis en voyant qu'il était aussi prêt de moi.
- Sa risque de piquet, l'informais-je.
Il ne réagit pas, ses yeux étaient plonger dans les miens, je lui souriais gêné puis appuyais le tissus sur la plaie, Philippe grimaça et soupira.
- Désolé, c'est de l'alcool, m'expliquai-je bien que je savais qu'il se doutait de la nature de sa douleur.
Une fois terminé, je repris le morceau de tissus qui était toujours remplie d'eau, une fois celui-ci essoré je le portais au front de Philippe. La plaie propre (si on veut...), j'attrapais un pansement, j'enlevais avec les dents les protections puis le posait sur la blessure. Je me reculais et regardait mon travaille, je sourie à Philippe qui me rendit mon sourire, gêner je rangeais tout dans mon sac.
- Encore désolé, je ne sais pas se qui ma pris j'ai...
Je n'eux pas le temps de terminer ma phrase, Philippe posa sa main sur mon poignet, relevant la tête vers lui je me plongeais dans ses yeux. Il posa son autre main sur mon cou, puis matira vers lui, je ne bougeais plus me laissant faire, nos yeux restèrent longtemps fixé puis sa bouche se posa sur la mienne, il me tira un peu plus contre lui je me laissais faire. Je voulais crier me débattre mais je n'y arrivais pas, j'étais paralysé.
« Nicolas... »
Les larmes me montèrent aux yeux, je le trompais et à cette idée je voulais crier, mais au lieu de sa mes yeux se fermèrent et je tombais dans le noir.
Revenir en haut Aller en bas
xx-taylor-lautner-xx
La montagne
xx-taylor-lautner-xx


Féminin Messages : 2935

Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitimeMer 17 Fév - 15:06

super continue
Revenir en haut Aller en bas
http://miss-du-59300.skyrock.com
Contenu sponsorisé





Le Vampire d'Allana Empty
MessageSujet: Re: Le Vampire d'Allana   Le Vampire d'Allana I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le Vampire d'Allana
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Vampire Diaries

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Succomberez-vous, au Mystère? :: Game :: Oeuvre/Commande :: Fanfictions-
Sauter vers: